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océanographie.

Publié le 14/04/2013

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océanographie. 1 PRÉSENTATION océanographie, ensemble des sciences qui ont en commun l'étude du milieu marin. 2 LES DOMAINES DE L'OCÉANOGRAPHIE Relief sous-marin © Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Les recherches en océanographie, auxquelles concourent des géologues, des géophysiciens, des hydrologues, des chimistes, des physiciens, des biologistes, des zoologistes, des géographes et des écologues, se regroupent en trois domaines principaux. Le premier, l'océanographie du solide ou du contenant (on dit parfois du vase océanique), étudie le relief (géomorphologie, bathymétrie), la nature (géologie), l'origine des fonds océaniques (géophysique), jusqu'aux rivages des continents (voir Littoral). La deuxième, l'océanographie du liquide, ou hydrologie marine, a pour objet l'étude de la nature, des propriétés physiques et des mouvements des masses d'eau marines, ainsi que celles des interactions entre les océans et l'atmosphère, et entre les océans et la cryosphère (banquise ou glace de mer). L'océanographie du vivant, enfin, relève de la biologie, de la biogéographie et de l'écologie ; elle étudie les espèces végétales et animales qui vivent dans la mer, se préoccupant de la production de la biomasse et des chaînes alimentaires. Voir Intertidale, vie ; Marine, vie. Côte © Microsoft Corporation. Tous droits réservés. En 1930, un océanographe soviétique a créé le terme d'océanologie pour désigner toutes les études et les techniques qui ont pour objectif l'exploitation des eaux et des fonds océaniques ; c'est un synonyme d'océanographie appliquée (pêche, navigation, extraction de granulats ou de pétrole, lutte contre la pollution, etc.). Cette terminologie n'est pas admise par tous les scientifiques ; certains souhaiteraient qu'elle se substitue au vocable océanographie et que l'océanologie signifie la science qui étudie et explique tous les aspects des océans. 3 LES TECHNIQUES DE RECHERCHE Auguste Piccard Ingénieur suisse, Auguste Piccard s'est notamment intéressé à l'exploration des fonds océaniques. Il a conçu plusieurs bathyscaphes (engins sous-marins fonctionnant dans les grandes profondeurs), dont le premier en 1947. Son fils, Jacques Piccard, lui a succédé dans ses recherches. Corbis Descriptive à l'origine, l'océanographie a été profondément renouvelée et a fait des progrès considérables en une trentaine d'années, depuis qu'elle dispose de moyens d'investigation puissants et perfectionnés pour observer les océans directement ou indirectement dans toutes leurs dimensions, à des échelles variées, et sous des angles divers. Il faut citer la série des véhicules habités avec lesquels sont examinés les fonds marins et, qui, selon les modèles, peuvent atteindre de grandes profondeurs : les sous-marins, les bathyscaphes (profondeur record - 10 916 m. (voir Piccard, Jacques), les submersibles (- 6 000 m) et les navires océanographiques, qui sont équipés d'engins, d'instruments et d'appareils qui assurent à la fois la diversité, la multiplication, la continuité, l'automatisation et l'informatisation des observations, des prélèvements, des forages, des mesures, des levés, des photographies et des images. Parmi ces engins, on trouve, entre autres, les sonars, les sondeurs à écho sonore ou à ultrasons, les robots télécommandés, les bouées, voire les plates-formes fixes ou dérivantes. Voir Océans, exploration du fond des. Relief du fond des océans © Microsoft Corporation. Tous droits réservés. À cette panoplie s'ajoutent les satellites, qui fournissent une vision plus vaste d'une partie ou de la totalité des océans ; à l'aide de radiomètres, de radars et autres capteurs embarqués, ils fournissent des renseignements sur l'état de surface des océans : température, couleur, agitation, étendue de la banquise. En outre, les satellites peuvent collecter les données enregistrées par les divers engins de surface, ce qui accroît l'efficacité scientifique. Ces informations permettent de dresser la carte des courants marins, de la production de plancton, des migrations de poissons, de la surface des océans et de la topographie des fonds marins. 4 LA COOPÉRATION INTERNATIONALE Submersible océanographique américain Le submersible Sea Cliff a été construit par l'US Navy à la fin des années soixante à des fins de recherches scientifiques. Le Sea Cliff, qui peut embarquer trois personnes et descendre à des profondeurs de 6 000 m environ, pèse 26 tonnes et mesure près de 10 m de long. Yogi, Inc./Corbis L'océanographie bénéficie de moyens de recherche considérables, financés par une quarantaine d'États ; des programmes internationaux sont coordonnés par une commission de l'Unesco et mis en oeuvre par plus de 500 organismes océanographiques, dont certains ont un très grand renom : Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), Musée océanographique de Monaco, Wood Hole Oceanographic Institution (Massachusetts), Lamont-Doherty Geological Observatory (New York), Institut d'océanologie (Moscou), Centre océanographique de Bedford (Halifax), notamment. Ils mettent en commun lors de campagnes océanographiques (plus d'un millier par an effectuées à bord de 800 navires) leurs laboratoires, leurs navires et leurs chercheurs. Après une période de compétition vive entre les États-Unis et l'URSS, on assiste à une collaboration internationale de plus en plus étroite. La recherche est portée à un niveau très élevé, car des intérêts économiques (ressources minérales et fossiles, périmètres de pêche) et stratégiques (détection des sous-marins ou secret relatif à leurs déplacements, surveillance des marines de guerre) sont en jeu. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« Relief du fond des océans© Microsoft Corporation.

Tous droits réservés. À cette panoplie s’ajoutent les satellites, qui fournissent une vision plus vaste d’une partie ou de la totalité des océans ; à l’aide de radiomètres, de radars et autres capteursembarqués, ils fournissent des renseignements sur l’état de surface des océans : température, couleur, agitation, étendue de la banquise.

En outre, les satellites peuventcollecter les données enregistrées par les divers engins de surface, ce qui accroît l’efficacité scientifique.

Ces informations permettent de dresser la carte des courantsmarins, de la production de plancton, des migrations de poissons, de la surface des océans et de la topographie des fonds marins. 4 LA COOPÉRATION INTERNATIONALE Submersible océanographique américainLe submersible Sea Cliff a été construit par l'US Navy à la fin des années soixante à des fins de recherches scientifiques.

Le Sea Cliff,qui peut embarquer trois personnes et descendre à des profondeurs de 6 000 m environ, pèse 26 tonnes et mesure près de 10 m delong.Yogi, Inc./Corbis L’océanographie bénéficie de moyens de recherche considérables, financés par une quarantaine d’États ; des programmes internationaux sont coordonnés par unecommission de l’Unesco et mis en œuvre par plus de 500 organismes océanographiques, dont certains ont un très grand renom : Institut français de recherche pourl’exploitation de la mer (Ifremer), Musée océanographique de Monaco, Wood Hole Oceanographic Institution (Massachusetts), Lamont-Doherty Geological Observatory(New York), Institut d’océanologie (Moscou), Centre océanographique de Bedford (Halifax), notamment.

Ils mettent en commun lors de campagnes océanographiques (plusd’un millier par an effectuées à bord de 800 navires) leurs laboratoires, leurs navires et leurs chercheurs. Après une période de compétition vive entre les États-Unis et l’URSS, on assiste à une collaboration internationale de plus en plus étroite.

La recherche est portée à unniveau très élevé, car des intérêts économiques (ressources minérales et fossiles, périmètres de pêche) et stratégiques (détection des sous-marins ou secret relatif à leursdéplacements, surveillance des marines de guerre) sont en jeu. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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