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L'OEUVRE TRAGIQUE DE CORNEILLE

Publié le 07/11/2011

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corneille

Corneille est né à Rouen, le 6 juin 1606, d'une famille de petite robe. Après des études de latin, puis de droit, il acheta une charge d'avocat-général, mais ne plaida guère. Ayant confié une comédie, Méllte, à un acteur connu de passage à Rouen, il fut le premier surpris d'apprendre son succès à Paris. D'autres pièces suivirent avec un égal bonheur; il se fixa dans la capitale et travailla avec Richelieu dans la compagnie des Cinq auteurs. En 1636, le Oid ouvrit la période des chefs d'oeuvre ; c'est en 1652, après l'insuccès de Pertharite, qu'il se retira à Rouen et vécut pour ses sept enfants, traduisant l'Imitation de Jésus-Ohrist, composant ses Discours théoriques et ses Examens. Revenu au théatre, avec OEdipe en 1659; il le quitta définitivement en 1674, à la chute de Buréna. Après quelques années de vie obscure, gênée, quasi misérable, il mourut le 3 septembre 1684 à Paris.

I. - POINTS DE REPERE BIOGRAPHIQUES

II.- LA CARRIERE DRAMATIQUE

III.- CORNEILLE EST-IL LE PERE DE LA TRAOEDIE ?

IV.- LE SYSTEME DRAMATIQUE

V.- LES SOURCES

VI. - CORNEILLE ET LES REGLES

VII.- L'IMITATION ET L'ORIOINALITE DANS CORNEILLE

VIII. - LE HEROS CORNELIEN

IX. - LA LEÇON MORALE DE CORNEILLE

X.- CORNEILLE JUOE PAR SES CONTEMPORAINS ET PAR LA POSTERITE

 

 

corneille

« [Corneille, tout en imitant Alarcon, est resté origi­ nal ; il a fait prévaloir l'analyse morale sur la com­ plication savante de l'intrigue ; il a notamment donné un caractère tout à fait cornélien à la grande scène de la semonce paternelle, la retardant, la préparant, la faisant éclater à la fois plus morale et plus drama­ tique.

La pièce a beau n'être qu'une comédie amusante, elle n'en présente pas moins deux caractères : l'enfant terrible, impatient du frein, virtuose du mensonge ; le père, sorte de Don Diègue par la passion paternelle et le sentiment de l'honneur.

Enfin le Menteur est remarquable par le ton du dialogue, par l'exac­ titude avec laquelle il reproduit la conversation de la bonne société du temps, par la verve constante du style .

C'est pourquoi Molière a pu dire qu'il avait appris là : 1• comment causaient les « honnêtes gens :.

; 2• com­ ment une comédie de mœurs ou de caractère, bref une comédie sérieuse, mérite qu'on.

s'y applique, de préfé­ rence à une pure comédie d'intrigue.] 3.

- Corneille était déjà l'auteur de comédies, d'une tragédie, Médée, et de deux tragi-comédies, CZitanàre, l'Illusion comique, qui ne faisaient point prévoir ses chefs-d'œuvre, quand il prit connaissance du théâtre espagnol de Guilhem de Castro.

n y aima la liberté d'allures, la fierté de l'ardeur chevaleresque, les sur­ _prises de cape et d'épée, le tragique et le comique unis dans un élan héroïque ; il sentit les affinités de ce théâ- tre avec le genre de la tragi-comédie.

La .

tragi-comé­ die, d'origine italienne, comportait une intrigue com­ pliquée et maints coups de théâtre, des caractères fan­ taisistes et romanesques.

4.

'- Trouvant dans Guilhem de Castro le sujet du Cid, Corneille enthousiasmé écrit une tragi-comédie écla­ tante de folle jeunesse, de courage fabuleux et d'amour plus fort que la mort, mais toute proche de la tragédie.

5.

- Tout Paris, bientôt la France entière, furent transportés d'admiration.

On prit coutume de dire : « Beau comme le Cid :..

Mais les arbitres du goftt et les rivaux cherchèrent noise au triomphateur : ce fut la « Querelle du Cid >.. »

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