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Oliviers, mont des.

Publié le 20/04/2013

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Oliviers, mont des. 1 PRÉSENTATION Oliviers, mont des, (Jabal al-Tur en arabe et Har Ha-Zetim en hébreu), petit chaînon calcaire situé à l'est de Jérusalem, dans une zone occupée par Israël depuis 1967. Le mont des Oliviers, atteignant environ 823 m à son point culminant, n'est séparé de Jérusalem que par la vallée du Kidron. Il tire son nom d'une plantation d'oliviers située sur son flanc occidental à Gethsémani (littéralement « Gat Shemen «, « le jardin du pressoir à huile «). Le chaînon regroupe trois monts. L'université hébraïque de Jérusalem a été édifiée en 1918 par Chaim Weizmann sur le mont le plus septentrional, le mont Scopus. Les constructions n'ont pas cessé depuis, et le campus universitaire compte aujourd'hui également la Bibliothèque juive nationale (1929) et l'hôpital de l'université Rotschild-Hadassah (1934). Le village, al-Tur (« le mont « en arabe), est établi sur le sommet central du mont des Oliviers. Territoire saint, le mont des Oliviers devient, après la guerre d'indépendance d'Israël, une enclave israélienne détachée de l'État souverain et séparée de la vieille ville de Jérusalem. En 1967, peu après la guerre des Six-Jours, Israël occupe la totalité des terres du mont des Oliviers. 2 LE MONT DANS LA TRADITION JUDÉO-CHRÉTIENNE Principalement lié à la culture judéo-chrétienne, le mont des Oliviers est mentionné pour la première fois dans l'Ancien Testament lorsque Zacharie prédit la résurrection du Jugement dernier (XIV, 1-4 « Alors Yahvé sortira pour combattre les nations [...] En ce jour-là ses pieds se poseront sur le mont des Oliviers qui fait face à Jérusalem vers l'Orient. «). Il est davantage évoqué dans le Nouveau Testament, notamment dans les Évangiles, ainsi que dans les Actes des Apôtres relatant, entre autres, l'épisode où Jésus, rempli de doutes et affligé par la trahison de Judas l'Iscariote, se retire la veille de son arrestation dans le jardin de Gethsémani. Certains évangélistes (Luc et Marc) situent également l'Ascension du Christ sur le mont. Couramment associé au lieu du Jugement dernier, dans le christianisme, dans le judaïsme et dans l'islamisme, le mont des Oliviers est un site symbolique et stratégique dont les terres ont longtemps été disputées par les différentes communautés religieuses. Lieu sacré du judaïsme, il est resté un lieu de sépulture. Au deuxième millénaire av. J.-C., les Jébuséens y établissent leur principal lieu de sépulture. Par la suite, les Judéens y creusent des grottes-tombes collectives et sous le roi David, le mont est le théâtre de nombreux sacrifices. Aujourd'hui encore, le plus ancien et le plus vaste cimetière israélite s'étend sur le mont. Aux yeux des Chrétiens, ce lieu religieux et symbolique présente un vif intérêt, notamment à l'époque byzantine et lors des croisades. Dès le IVe siècle, de nombreux édifices religieux sont érigés sur le mont sacré, notamment sur le site qui aurait, selon les textes, abrité le tombeau de la Vierge (le corps de Marie y aurait été déposé jusqu'à son Assomption) et sur les sites qui auraient été le théâtre de l'arrestation du Christ, puis de son Ascension (une église a été édifiée autour d'un rocher qui, selon la tradition, portait l'empreinte de ses pieds). De nos jours, de nouvelles églises édifiées au siècles de notre ère. XIXe et au XXe siècle dominent les quelques vestiges d'édifices sacrés des premiers

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