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L'OMVS (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal)

Publié le 19/01/2012

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L'OMVS (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal), créée à Nouakchott par les présidents du Sénégal, du Mali et de la Mauritanie le 11 mars 1972, a remplacé l'OERS (Organisation des Ëtats riverains du fleuve Sénégal) fondée le 24 mars 1968, laquelle succédait au Comité inter-Ëtats riverains du fleuve Sénégal dont la naissance, le 24 juillet 1963, avait engendré de grands espoirs pour ceux qui s'affligeaient de la balkanisation......

 

« terme (1175-1982) et un autre à long terme (1175-2011).

Les investissements prévus pour l'ensemble des projets d'infrastructure s'élèvent à 350 millions de dollars.

En 1976, I'OMVS avait déjà obtenu 260 millions de dollars d'avances (de la France, de l'Allemagne fédérale et du Canada).

La Banque mondiale et le Fonds européen de développe­ ment (FED) n'avaient pas encore pris d'engagements chif­ frés et l'organisation attendait aussi des dons de pays exportateurs de pétrole.

4 L'OMVS doit mettre en valeur plus de 425 000 hectares de terres Irrigables avant 2010 (240 000 au Sénégal, 140 000 en Mauritanie et 45 000 au Mali) et construire 224 usines pour la transformation des produits agricoles.

Ainsi les besoins alimentaires des 1 600 000 habitants du bassin du Sénégal devraient être assurés par la production locale.

Mais l'on estime qu'au total les 25 milliards de m3 d'eau du débit annuel du Sénégal, grâce à des ouvrages régulateurs, pourraient permettre d'irriguer 800 000 hec­ tares.

Une des directions de I'OMVS étudie le développe­ ment de l'élevage grâce auquel la région pourrait produire en 2011, 260 000 tonnes de viande et 422 000 m3 de lait.

5 La première partie du programme de I'OMVS comporte la construction de deux barrages qui régulariseront le débit du fleuve, celui de Dlama et celui de Manantall.

Le second, le plus important, permettra l'irrigation de 400 000 hectares et rendra le Sénégal navigable de Saint­ Louis à Kayes, désenclavant le Mali.

Sa centrale hydro­ électrique produira 800 millions de kWh par an.

Le bar­ rage de Diama empêchera la remontée de l'eau de mer qui, actuellement, forme une " langue salée " de 200 km de long et permettra l'irrigation de 30 000 hectares en un premier temps, puis de 60 000.

Les ouvrages seront la propriété commune des trois pays conjointement solidaires dans les emprunts .. »

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