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OPHÉLIE DE MILLAIS

Publié le 15/07/2012

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L'oeuvre est signée «J . Millais 1852 «. Montrée pour la première fois au public en 1852, elle futvendue 300 guinées à Henry Farrer, grand amateur des tableaux de Millais...

« ; OPHÉUE 1851-18 52 Peintre anglais John Everett Millais est né en 1829 à ou amp ton.

Sa fam ille, d'origine française, est aisée, ce qui permet au jeune garçon de partir étudier à la Sass's Drawing School de Londres dès 1838.

Deux ans plus tard, il entre à la Royal Academy et se fait remar­ quer en 1848 avec son très conformiste Cimon et Iphigénie.

Puis Millais adhère entre 1850 et 1860 aux idéaux prônés par les préra­ phaélites, rassemblés autour de W.

H.

Hunt, D.

G.

Rossetti et F.

M.

Brown ; ce nouv eau mouvement pictural plaide pour un retour à l'art spontané du passé, antérie ur à Raphaël.

La première œuvre de Millais inspirée de cette école est Laurent et Isabelle, de 1849.

Le groupe des préraphaélites reçoit l'appui de John Ruskin, avec lequel Millais tisse des liens d'amitié.

Mais les rapports entre les deux hommes s'assombrissent considérable­ ment en 1853 lorsqu e, durant des vacances en Écosse, Millais et l'épouse du critique d'art s'éprennent l'un de l'autre.

Cet amour continue de diviser l'opinion publique londo­ .

nienne même après leur mariage, en 1855.

Devenu le représentant le plus important du mouvement préraphaélite, Millais aban­ donne pourtant progressivement l'idéologie et la technique picturale liées à ce courant pour se consacrer à la peinture historique.

II illustre désormais avec beaucoup d'habileté les thèmes chers à l'époque victorienne, bigote et moraliste.

Encensé par la critique académique, adulé par la Cour, il devient alors le plus grand artiste anglais du moment.

En 1863, il est élu membre effectif de la Royal Academy ; douze ans plus tard, il reçoit le titre de baronnet et, en 1896, peu avant sa mort, celui de présid ent de l' Aca­ démie.

© Nardini Editore, 1993.

VPC Larousse-Laffont pour l'édition française 1993 - XIXe siècle Huile sur toile 76 x 112 cm Analyse ....., Le thème de ce tableau èst tiré du Hamlet de Shakespeare.

A.

Hughs, autre représentant du mouvement préraphaélite, s'est égalemen t inspiré du même sujet dans un tableau aujour­ d'hui conservé à la Manchester City Art Gallery .

Le corps sans vie d'Ophélie flotte sur les eaux d'un étang, entouré par une végétation luxu­ riante .

Cette nature, à qui le peintre a confié le premier rôle, est décrite à la fois avec beaucoup de grâce et avec une grande rigueur scientifique .

Le modèle se nommait Elisabeth Siddal : elle posa immergée dans une vasque d'eau préalab le­ ment chauffée par un système complexe de lam­ pes.

Ces préparatifs n'empêchèrent pas la jeune fille de tomber gravement malade à la fin de la pose ; aussi Millais fut-il contraint de régler au père d'Ophélie la totalité des dépenses médicales.

Infiniment poétique, cette toile est la plus remarquable des œuvres de jeunesse du peintr e anglais.

Elle est généralement considérée non seulement comme l'un de ses chef s-d'œuvre pré­ raphaélites, mais comme l'un des meilleurs tableaux de sa carrière .

L'œuvre C L'œuvre est signée « J.

Millais 1852 ».

Montré e pour la première fois au public en 1852, elle fut vendue 300 guinées à Henry Farrer, grand amateur des tableaux de Millais.

Ophélie fut ensuite cédée à B.

G.

Windus, collectionneur d'œuvres préraphaé­ lites.

La toile était assez gravement détériorée en 187 2, date à laquelle elle fut présentée à l'Exposition universelle : le mauvais mélange des couleurs est peut-être à l'origine de ces dommages.

La Pierpont Library de New York possède un dessin préparatoire de l'œuvre ; une gravure a également été exécutée par J.

Steph enson.

Photo Tate Gallery Publications.

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