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l'ordre s'oppose-t-il a la liberté ?

Publié le 29/11/2005

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L'homme est un être libre ; or il semble que sa liberté soit toujours restreinte par la loi, par autrui, par les règles sociales etc. Doit-on voir dans toute forme d'organisation bien réglée une atteinte ou une opposition à la liberté ?

Le terme « ordre « est un terme plurivoque. Il peut signifier une injonction, le fait que tout est à sa place (comme lorsqu'on parle d'une chambre bien rangée) ou une succession logique d'événements ou de choses.

Il semble, dans ces trois définitions que l'ordre s'oppose ou du moins empiète sur la liberté individuelle. Est-ce vraiment le cas ? Ne peut-on pas penser l'ordre comme ne s'opposant pas à la liberté, voire comme la favorisant ?

 

Introduction :

I) L'ordre comme injonction.

II) L'ordre comme organisation de la société.

III) L'ordre comme succession logique.

Conclusion :

 

« sont des limites à la liberté individuelle que chaque individud'une communauté politique est contraint de respecter. b) Mais, l'ordre établi, ce peut être aussi bienl'ensemble des lois d'un Etat qu'une certaine hiérarchie sociale.La hiérarchie sociale est également un ordre mais en un toutautre sens.

Par exemple, la noblesse, le clergé et le tiers-étatsont les trois ordres du Moyen Âge.

Si j'appartiens à tel ou telordre, les contraintes ne sont pas les mêmes.

Les lois n'obligentpas également chaque individu d'une telle société.

L'abolition decet ordre inégalitaire s'est donc fait par l'imposition d'un ordredans lequel tout individu est égal face à la loi: c'est la célèbreabolition des privilèges. c) L'ordre naturel est celui auquel il semble leplus difficile d'échapper; mais, d'un autre point de vue, cetordre n'est pas seulement à l'extérieur de moi mais aussi en moisous la forme d'instincts.

Ainsi, les contraintes que fait pesersur moi la nature se fait par l'intermédiaire d'instincts qui setrouvent dans mon propre corps.

Il y a donc bien des obstaclesinternes.

Or, comment me libérer de mes besoins si ce n'est enles satisfaisant? Et, comment les satisfaire sans ordre social quime permet, par exemple, de ne pas passer tout mon temps àchercher de quoi me nourrir? De plus, si faire ce que jeveux, c'est faire ce que je désire ne suis-pas alors esclave d'unnouveau maître (les désirs) ? Rousseau écrit « L'impulsion du seul appétit est esclave, et l'obéissance à la loi qu'on s'estprescripte est liberté » L'obéissance auseul appétit estesclavage etl'obéissance àla loi qu'ons'est prescriteest liberté.

(DuContrat Social) La liberté ne consiste pasà suivre nos désirs.

Ellen'est pas dans l'absencede contraintes mais dansle libre choix descontraintes que l'on sedonne à soi-même.

Onpeut appliquer cette idéeau peuple.

Un peuple libreest celui qui se donne àlui-même ses propres lois,ce qui définit ladémocratie.

On opposecommunément la liberté àla loi.

Se soumettre à laloi, ce serait ne pas oune plus être libre.

Maisn'obéir à aucune loi,serait-ce être libre ? Maisil faut s'entendre sur leterme liberté et sur leterme loi.Il y a un premier sens du mot libre qui est négatif : être librec'est ne pas être empêché de faire ce qu'on a envie de faire.On emploie le terme libre dans ce sens à propos des chosescomme à propos des hommes : retirer d'un chemin les arbres quifont obstruction, c'est libérer le passage, ne pas retenir unoiseau dans sa cage, c'est le laisser libre de s'envoler, ne pasempêcher quelqu'un de s'étendre sur le gazon d'un jardin public,c'est le laisser libre de le faire.

Toute loi comporte desinterdictions.

Dès lors toute loi réfrène la liberté, prise en cesens négatif.

C'est le seul sens que Hobbes donne au motliberté.

Selon Hobbes, dans l'état de nature, chacun estempêché à tout moment, dans ses mouvements et sesentreprises, par autrui qui est virtuellement son ennemi.

Maisles lois d'un Etat - institué en vue justement de mettre fin à cetétat de guerre qu'est l'état de nature - empêchent les individusde se nuire les uns aux autres.L'autre sens du mot liberté n'est réservé qu'à l'homme, et. »

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