Oreilles et Yeux

« que des sons extrêmement aigus (ultrasons, non perceptibles par l'oreille humaine), grâce aux­ quels elle se dirige avec une grande précision même dans l'obscurité la plus totale.

De nombreux autres animaux , tels les reptiles ou les amphibiens, n'entendent que dans une bande sonore très restreinte.

La grenouille, par exemple , ne peut percevoir que les chants des autres grenouilles: elle est totalement sourde à tous les sons qui sortent de ce spectre.

Les images de lumière De la même façon, les capacités visuelles varient d 'un animal à l'autre.

Certains sont pratiquement aveugles tandis que d'autres distinguent de minus­ cules détails à de grandes distances.

Quelques­ uns sont sensibles aux couleurs- voire à la lumière ultraviolette, telles les abeilles- d' autres non.

Tout dépend bien sûr de la structure des yeux.

Les yeux les plus primitifs sont de simples détecteurs de lumière qui se présentent sous la forme de cavités bordées de cellules photosen­ sibles.

Chez certains vers de terre, l'ouverture de cette cavité est très réduite et ne laisse passer que peu de lumière.

Par conséquent , l'image perçue est particulièrement floue.

L'univers visuel des animaux dotés de tels yeux se réduit donc à un jeu d'ombres et de lumière.

Les yeux les plus perfectionnés font intervenir des lentilles et des cristallins pour recueillir la lumière qui passe au travers d'une larg e ouverture avant de faire converger tous les rayons sur la rétine, où s'opère la mise au point.

L'œil des calmars, par exemple, est constitué d'un cristallin placé sur une lentille presque sphé­ rique , formant un corps gélatineux et transparent, le corps vitré: plus la lentille est grande, plus il y a de lumière qui passe.

De tous les animaux, le cal­ mar géant, qui chasse à de grandes profondeurs , et donc dans l'obscurité, possède l'œil le plus gros (40 cm de diamètre).

De façon générale , tous les animaux nocturnes sont dotés d 'yeux de grande taille.

Ainsi , ceux du tarsier , un petit primate noc­ turne qui vit dans les forêts d'Asie du sud-est, pèsent chacun un peu plus que son cerveau.

La qualité de l'image dépend de la taille de la lenti lle et de la densité des récepteurs sensibles de la rétine.

Chacune des cellu l es enregistre l'in­ tensité d'un point lumineux bien précis, comme le grain d 'une pho tograph ie: plus il y a de cel­ lu les, p lus le "grain•• est fin et donc plus l'image est détaillée.

De tels détai ls sont vitaux pour les animaux qui chassent à vue.

Le centre de la rétine d'un faucon compte environ un million de cel­ lules sensibles par millimètre carré.

La vision des couleurs Certaines cellules sensib les, les cônes, permettent de distinguer les cou leurs ; d ' autres , les bâtonnets , sont spécialisés dans la vision nocturne.

Les yeux ~ Les mâchoires du serpent sont reliées à son oreille interne.

Il n' entend pas véritablement , mais perçoit les vibrations du sol.

Les yeux des ......

insectes sont composés , ce qui leur permet de voir des couleurs du spectre que l'œil de l'homme ne distingue pas.

~ Les oreilles du fennec sont longues et très ouvertes.

Leur conduit auditif est large.

Aussi son ouïe est-elle particulièrement fine et sensible .

de nombreux animaux nocturnes ont une rétine constituée essentiellement de bâtonnets afin d 'optimiser la vision dans l 'obscurité: c'est le cas des chats.

En revanche, ces dern i ers sont inca­ pables de dis tinguer l es couleurs, même de jour.

Il est très rare de rencontrer une parfaite vision des couleurs chez les mammifères; à l' inverse, il semble que ce soit une caracté ristique universelle chez les oiseaux diurnes.

La cou leur est déterminée par la longueur d 'onde de la lumière qui parvient à l'œil La lumière rouge correspond à l'extrémité d' une onde lumineuse longue , tandis que le vio let cor­ respond à l'extrém i té d'une onde lumineuse courte.

Ces deux couleurs marquent les limit es du champ des cou leurs perceptib les par l'homme.

En revanche, certains animaux sont capables de voir des cou leurs situées au-de là de ces lon­ gueurs d 'onde.

Par exem ple, le serpent à son­ nettes est sensible aux rayons infrarouges qu'émettent ses proies à sang chaud .

A l'inverse , l es abeilles sont capables de voir au-delà de l'autre extrém ité de la longueur d'onde, c' est-à­ dire les rayons u ltravio lets.

Les yeux des insectes Un insecte possède deux types d'yeux.

Les plus visibles sont les grands yeux latéraux composés (yeux à facettes).

Ceux-ci comptent de nom­ breuses facettes dont chacune est le cristallin d'un œil individua l isé, ou omma tidi e.

Un œil compos é peut comprendre jusqu'à 20000 ommatidies.

La plupart des insectes possèden t auss i des yeux simples , ou ocelles , situés entre les yeux comp o­ sés.

On pense que les ocelles servent à éval uer l'intensité lumineuse: ils augmentent la sensibilit é du cerveau aux stimuli lumineux reçus par les yeux composés qui sont seuls susceptibles de fournir à l 'insecte des images du monde extérieur.. »