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Paix Damilaville Commentaire

Publié le 21/04/2013

Extrait du document

Présentation de l’auteur : Étienne Noël Damilaville, né à Bordeaux en novembre 1723 et mort en décembre 1768, était un homme de lettres français, ami de Voltaire, de Diderot et de d'Alembert. Il fut d'abord garde du corps du roi, puis Premier commis au bureau de l'impôt du Vingtième ; cette fonction lui donnait le droit d'avoir le cachet du contrôleur-général des Finances pour affranchir la correspondance qui sortait de son bureau. Acquis aux idées philosophiques, il devint à partir de 1760 l'ami de Diderot, puis de Voltaire, et fit usage de son privilège pour faire parvenir à celui-ci toutes les nouvelles littéraires ou politiques et faire circuler lettres et pamphlets à l'abri de toute censure, notamment lors de l'affaire Sirven (1767). Analyse : Ce texte a pour thème celui de la guerre qui est récurrent dans la pensée du XVIII siècle. L’auteur dénonce ici l’arbitraire, l’horreur, les dévastations, les droits bafoués des populations. Mais la critique va bien plus loin et s’attaque aux princes qui par ambition décident des guerres. PROBLEMATIQUE => En quoi cet extrait consacré à la guerre propose-t-il une dénonciation convaincante ? Pour répondre à ...

« (l.1).

La guerre est assimilée à la maladie et la paix à la bonne santé : « il n'est en santé » (l.2), « dans son état naturel » (l.2), « désordre » (l.6), « négliger » (l.9), « guerre sacrifie » (l.10), « plaies profondes » (l.10) et « peut guérir » (l.10).

De plus, on peut remarquer que l'articulation est au centre du paragraphe afin de donner les images désastreuses de la guerre comme le montre mon relevé précédent : « La guerre, au contraire, … » (l.5).

La structure binaire du premier paragraphe permet de faire une comparaison entre la paix en la valorisant et la guerre en la dévalorisant.

Cette valorisation passe subtilement et est susceptible de toucher le gouvernement comme le montre les groupes nominaux aux lignes 2 et 4 : « violente du corps politique » et « de la vigueur aux empires ».

Le second paragraphe évolue lui aussi en deux étapes : de la ligne 11 à 17 et de la ligne 17 à 31, coupé par le connecteur « mais ».

Dans la première partie de ce paragraphe, l'auteur émet des hypothèses introduites par « si » à la ligne 11 : « si la raison.. », « si elle avait…» et le conditionnel qui a pour valeur l'irréel du présent avec une vision utopique : Sans la guerre, les Hommes seraient « raisonnables ».

La raison domine et ceci est le rêve du XVIII°, le siècle des Lumières.

La deuxième partie marque une contradiction.

En effet, le connecteur vient nous montrer que les Hommes sont déraisonnables.

A la fin du texte, des éléments péjoratifs viennent assoir l'accusation : « entreprises injustes » (l.19), « les prétextes les plus frivoles » (l.19), « une volonté permanente de se priver des avantages » (l.20), « les passions aveugles des Princes » (l.21) et « par des ministres ambitieux » (l.24).

Damilinville, auteur de ce texte, montre que la passion des Princes conduisent les guerres car ils ne voient que leurs propres intérêts : « les bornes de leurs Etats » (l.22), « ils ne cherchent qu'à grossir le nombre des hommes » (l.22-23) et ligne 23-24 ; « ces passions, allumées ou entretenus par des ministres ambitieux ».

Les Princes ont donc conduis à rendre la population malade comme le montre les lignes 4 et 7 : « elle favorise la population, l'agriculture et le commerce », « elle rend incertaines la liberté et la propriété des citoyens ; elle trouble et fait négliger le commerce » qui marque une opposition. La guerre présentée sous une forme métaphorique de l'extrait est la conséquence désastreuse des comportements des Princes que l'auteur du texte s'apprête à critiquer.

II°/- La critique du comportement des Princes :. »

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