Devoir de Philosophie

Pakistan.

Publié le 15/04/2013

Extrait du document

pakistan
Pakistan. 1 PRÉSENTATION Pakistan, en ourdou P?kist?n et en anglais (autre langue officielle) Pakistan, pays d'Asie méridionale. Sa capitale est Islamabad. Le Pakistan est limité par l'Inde à l'est, la mer d'Oman au sud, l'Iran à l'ouest, l'Afghanistan et la Chine au nord-est. Le Cachemire, partagé entre l'Inde et le Pakistan, est un territoire revendiqué par les deux pays. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief et hydrographie La superficie du Pakistan est de 796 095 km². Son territoire est formé de deux grands ensembles : une vaste plaine, parcourue par l'Indus et ses affluents, et les montagnes du Nord et de l'Ouest. D'une largeur oscillant entre 80 et 320 km, la plaine de l'Indus, qui traverse le pays du nord au sud jusqu'à la mer d'Oman, couvre plus de 518 000 km². Les affluents de l'Indus -- d'ouest en est, Jhelum, Chenab, Ravi, Beas et Sutlej -- alimentent le système d'irrigation qui arrose le Pendjab à l'ouest, et le Sind au sud. La grande plaine, séparée du désert de Thar par la frontière indienne, se termine au sud par une étroite plaine côtière en bordure de la mer d'Oman. Montagnes et plateaux couvrent la partie occidentale du pays. On trouve, au nord, les chaînes de l'Hindu Kush et du Karakorum, ce dernier culminant au K2, deuxième sommet du monde (8 611 m). Plus au sud, les monts Safed Koh sont percés par la passe de Khyber, aux confins du Pakistan et de l'Afghanistan. Les monts Toba Kakar et les monts Sulayman, au centre du pays, sont prolongés au sud par le grand plateau du Baloutchistan. 2.2 Climat Le Pakistan est un pays de climat sec, caractérisé par des altitudes et des températures très contrastées. La mousson, de juin jusqu'en septembre, n'arrive que très atténuée. Dans le Pendjab, où les précipitations sont les plus importantes, il tombe plus de 500 mm de pluie par an, mais pas plus de 150 mm dans les plaines, où le manque d'eau est compensé par l'irrigation. Les hivers sont secs et assez frais, et les températures descendent alors en dessous de 0 °C dans les régions montagneuses du Nord et de l'Ouest. Dans la plaine de l'Indus, elles oscillent entre 32° et 49 °C environ en été, pour une moyenne hivernale de 13 °C. 2.3 Ressources naturelles Les ressources du Pakistan sont essentiellement agricoles. Le sous-sol n'a pas été entièrement exploré, mais il contient du sel, de la chromite, du gypse, de la pierre à chaux, du fer, de l'argile, du graphite et du cuivre. Le pétrole, trouvé dès 1915 en petites quantités, est exploité plus intensivement depuis 1980 dans le Sind. D'importants gisements de gaz naturel, découverts au cours des années 1950, sont présents dans la région de Multan (à la frontière entre le Pendjab et le Baloutchistan). 2.4 Végétation et faune La flore du Pakistan abrite environ 5 000 espèces de plantes sauvages, dont environ 370 sont endémiques. Le couvert forestier ne représente, en tout, que 2,4 % du territoire. Dans une grande partie du pays, la végétation naturelle est essentiellement constituée d'herbes et d'arbustes adaptés à la sécheresse. Une flore alpine pousse sur les versants des montagnes plus élevées ; des épicéas, des chênes verts, des cèdres de l'Himalaya (ou déodars) et des pins s'élèvent sur les versants humides. Des mangroves semi-arides sont caractéristiques de la végétation du Sind, qui inclut le delta de l'Indus. La faune du Pakistan est riche et diversifiée. Outre quelque 20 000 espèces d'invertébrés, on y trouve une vingtaine d'espèces d'amphibiens et plus de 170 espèces de reptiles. Parmi eux figurent près de 90 espèces de lézards et 70 espèces de serpents ; dans les cours d'eau se rencontre le crocodile des marais (le gavial, autre crocodilien, semble avoir disparu du territoire). La faune aviaire comprend plus de 700 espèces sédentaires ou migratrices. De nombreux échassiers migrateurs (grues, hérons, cigognes, courlis, etc.) se retrouvent en hiver dans le Sind. Le Pakistan possède également plus de 35 espèces de rapaces diurnes (aigles, buses, vautours, faucons, etc.). Les mammifères, au nombre de 185 espèces environ, comprennent de grands herbivores (cerf élaphe, bouquetin dit de Sibérie, sanglier, antilopes [nigault, antilope pallas)] ainsi que de nombreux carnivores. Ces derniers sont notamment représentés par plusieurs félins (manul [un chat sauvage], panthère des neiges, caracal, lynx, chat des marais), des canidés (chacal doré, loup), des mustélidés (loutre de rivière, hermine, fouine), etc. Dans les régions montagneuses vivent deux espèces d'ours : l'ours brun et l'ours à collier. Plusieurs grands prédateurs (guépard, lion, tigre) ont disparu du Pakistan sous les effets de la chasse et de la disparition de leur habitat ; il en est de même pour le rhinocéros unicorne de l'Inde. Les eaux douces comme les eaux marines recèlent une grande variété de poissons (on recense ainsi quelque 400 espèces de poissons marins, dont une vingtaine d'espèces de requins), des cétacés (une dizaines d'espèces) et deux espèces de tortues marines (la tortue bâtarde et la tortue franche). 2.5 Problématiques environnementales L'un des problèmes environnementaux majeurs du Pakistan est la dégradation des sols et des écosystèmes. Dans les vallées et les plaines de l'est du pays, région la plus peuplée, le défrichement pratiqué pour l'agriculture et les installations humaines est à l'origine d'une importante érosion. Le surpâturage (par les troupeaux de caprins en particulier), qui touche également les pâturages de haute montagne, est un problème majeur, lui aussi à l'origine de phénomènes d'érosion. Par ailleurs, les pratiques d'irrigation pour l'agriculture entraînent une salinisation des sols conduisant, à terme, à leur stérilité. Dans le delta de l'Indus, l'érosion se combine à la pollution des eaux pour affecter les riches écosystèmes de mangroves. Nombreuses sont les espèces végétales ou animales sauvages menacées. La chasse de plusieurs espèces en danger (telles l'antilope pallas, ou cervicapre, et la gazelle à goitre) est désormais très réglementée, tandis que l'exportation de peaux d'animaux sauvages est interdite. Le Pakistan est signataire de plusieurs traités de conservation de la nature : notamment la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), la Convention de Ramsar sur les zones humides, la Convention sur la diversité biologique et la Convention sur les espèces migratrices (ou Convention de Bonn) ; il a également ratifié le protocole de Kyoto. En revanche, les zones protégées ne représentent que 9,1 % du territoire. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Caractéristiques démographiques La population du Pakistan était estimée, en 2008, à 167,8 millions d'habitants ; c'est l'un des pays les plus peuplés du monde. Le taux d'accroissement naturel de la population atteignait 1,9 % en 2008 (contre environ 3 % dans les années 1980), soit une diminution moins sensible que dans plusieurs autres pays asiatiques (comme l'Inde ou la Chine) en raison de la mise en place tardive d'une politique de prévention des naissances. Le taux de fécondité demeure élevé (3,6 % en 2008) et le taux de natalité soutenu (26,9 ?) ; la population pakistanaise est relativement jeune (environ 40 % de la population a moins de 15 ans). Elle connaît une situation sanitaire médiocre ; l'espérance de vie moyenne est de 64,1 ans (2008), et le taux de mortalité infantile atteint 67 ?. Au milieu des années 2000, le Pakistan était classé parmi la cinquantaine de pays à faible niveau de développement humain. Pays d'émigration (notamment vers le Royaume-Uni, l'Amérique du Nord, l'Arabie saoudite et les autres États du golfe Persique), le Pakistan a connu à partir des années 1980 un afflux important de réfugiés en provenance de l'Afghanistan, qui s'est accentué avec la prise de pouvoir des talibans en 1998. Le nombre de ces réfugiés était estimé à deux millions de personnes au milieu des années 2000. 3.2 Divisions administratives et villes principales Le Pakistan est divisé en quatre provinces -- le Baloutchistan (à l'ouest, à la frontière avec l'Iran et l'Afghanistan, avec pour capitale Quetta), la province de la Frontière du Nord-Ouest (au nord-ouest, à la frontière avec l'Afghanistan, avec pour capitale Peshawar), le Pendjab (au nord-est, à la frontière avec l'Inde, avec pour capitale Lahore) et le Sind (au sud-est, avec pour capitale Lahore) -- et deux territoires : le territoire de la capitale fédérale d'Islamabad, dans le nord-est, et le territoire formé par les « zones tribales « (situées dans une bande étroite le long de l'Afghanistan, au nord-est du Baloutchistan). La population pakistanaise est très inégalement répartie : la densité moyenne est de 215,4 habitants au km² (2008), mais elle peut doubler dans les zones les plus peuplées du Pendjab et être extrêmement basse dans les zones désertiques du Baloutchistan. Plus de la moitié de la population est en effet concentrée dans le Pendjab, et 20 % environ dans le Sind, soit dans les régions irriguées par l'Indus. En croissance, le taux d'urbanisation n'est que de 35 % (2005). Toutefois, la plus grande ville pakistanaise, Karachi, figure parmi les agglomérations urbaines les plus peuplées du monde (9 339 023 habitants en 2006) ; ancienne capitale fédérale située dans la zone du delta de l'Indus, elle demeure le principal centre commercial et industriel du pays. Les autres centres urbains importants sont Lahore (5 063 499 habitants), Faisalabad, Rawalpindi, Hyderabad, Multan et Peshawar. La capitale fédérale Islamabad a été fondée en 1961 pour succéder à Karachi. 3.3 Peuples, langues et religions Le Pakistan réunit une mosaïque de peuples, qui diffèrent sensiblement par leur culture, leur langue et leurs coutumes. Aux quatre grandes régions citées précédemment (le Pendjab, la Frontière du Nord-Ouest, le Sind et le Baloutchistan), correspondent quatre groupes majoritaires. Le plus important est constitué par les Pendjabis (qui représentent près de la moitié de la population du pays) ; leur société, rurale, est très fortement organisée autour des propriétaires fonciers (zamindar), qui possèdent les pouvoirs politique et économique. Dans les montagnes du Nord-Ouest, les Pathans (appellation indienne des Pachtounes), qui représentent environ 15 % de la population totale, se caractérisent par la persistance de liens tribaux puissants. Les Sindhis, rassemblés au voisinage de l'Indus, forment aussi environ 15 % de la population ; leur région se caractérise par la permanence de vastes propriétés. Enfin, les Baloutches (environ 5 %) sont, comme les Pathans, solidement structurés en tribus. D'un point de vue religieux, ...
pakistan

« cinquantaine de pays à faible niveau de développement humain. Pays d’émigration (notamment vers le Royaume-Uni, l’Amérique du Nord, l’Arabie saoudite et les autres États du golfe Persique), le Pakistan a connu à partir desannées 1980 un afflux important de réfugiés en provenance de l’Afghanistan, qui s’est accentué avec la prise de pouvoir des talibans en 1998.

Le nombre de ces réfugiésétait estimé à deux millions de personnes au milieu des années 2000. 3.2 Divisions administratives et villes principales Le Pakistan est divisé en quatre provinces — le Baloutchistan (à l’ouest, à la frontière avec l’Iran et l’Afghanistan, avec pour capitale Quetta), la province de la Frontière duNord-Ouest (au nord-ouest, à la frontière avec l’Afghanistan, avec pour capitale Peshawar), le Pendjab (au nord-est, à la frontière avec l’Inde, avec pour capitale Lahore) etle Sind (au sud-est, avec pour capitale Lahore) — et deux territoires : le territoire de la capitale fédérale d’Islamabad, dans le nord-est, et le territoire formé par les « zonestribales » (situées dans une bande étroite le long de l’Afghanistan, au nord-est du Baloutchistan). La population pakistanaise est très inégalement répartie : la densité moyenne est de 215,4 habitants au km² (2008), mais elle peut doubler dans les zones les plus peupléesdu Pendjab et être extrêmement basse dans les zones désertiques du Baloutchistan.

Plus de la moitié de la population est en effet concentrée dans le Pendjab, et 20 %environ dans le Sind, soit dans les régions irriguées par l’Indus.

En croissance, le taux d’urbanisation n’est que de 35 % (2005).

Toutefois, la plus grande ville pakistanaise,Karachi, figure parmi les agglomérations urbaines les plus peuplées du monde (9 339 023 habitants en 2006) ; ancienne capitale fédérale située dans la zone du delta del’Indus, elle demeure le principal centre commercial et industriel du pays.

Les autres centres urbains importants sont Lahore (5 063 499 habitants), Faisalabad, Rawalpindi,Hyderabad, Multan et Peshawar.

La capitale fédérale Islamabad a été fondée en 1961 pour succéder à Karachi. 3.3 Peuples, langues et religions Le Pakistan réunit une mosaïque de peuples, qui diffèrent sensiblement par leur culture, leur langue et leurs coutumes.

Aux quatre grandes régions citées précédemment (lePendjab, la Frontière du Nord-Ouest, le Sind et le Baloutchistan), correspondent quatre groupes majoritaires.

Le plus important est constitué par les Pendjabis (quireprésentent près de la moitié de la population du pays) ; leur société, rurale, est très fortement organisée autour des propriétaires fonciers (zamindar), qui possèdent les pouvoirs politique et économique.

Dans les montagnes du Nord-Ouest, les Pathans (appellation indienne des Pachtounes), qui représentent environ 15 % de la populationtotale, se caractérisent par la persistance de liens tribaux puissants.

Les Sindhis, rassemblés au voisinage de l’Indus, forment aussi environ 15 % de la population ; leurrégion se caractérise par la permanence de vastes propriétés.

Enfin, les Baloutches (environ 5 %) sont, comme les Pathans, solidement structurés en tribus. D’un point de vue religieux, la population est en revanche plus homogène avec 97 % de musulmans (dont 80 % de sunnites et 20 % de chiites).

Cette homogénéité est lefruit du départ massif, lors de la partition de l’Inde et de la création du Pakistan, en 1947, de 6 millions de non-musulmans (hindouistes et sikhs) et de l’arrivée de8 millions de musulmans en provenance de l’Inde (appelés Mohajirs, « ceux qui ont migré »).

Parmi les groupes religieux minoritaires, les principaux sont les hindouistes etles chrétiens ; il existe également un petit nombre de sikhs, de parsis et de bouddhistes. Sur les quelques 80 langues parlées dans le pays (pour la plupart indo-iraniennes), la plus importante numériquement est le pandjabi (parlé par 48 % de la populationtoutes variétés cumulées) ; elle est suivie des différentes variétés du pachto (15 % environ), du sindhi (14 %) et du baloutche (3 %).

Les deux langues officielles sontl’ourdou et l’anglais — dans la province du Sind, le sindhi a également acquis le statut de langue officielle.

Bien qu’il ne soit la langue maternelle que de 7 à 8 % de lapopulation (essentiellement dans les centres urbains, peuplés principalement par les réfugiés venus d’Inde), l’ourdou (qui se distingue de l’hindi par le fait qu’il s’écrit avecl’alphabet arabe) a été choisi comme langue officielle lors de l’indépendance du Pakistan, en raison de la volonté politique d’utiliser la langue comme instrument de l’uniténationale dans un pays aux fortes diversités ethniques. 3.4 Éducation L’enseignement est gratuit et obligatoire de 5 à 9 ans, soit pendant les cinq années d’école primaire.

Le Pakistan accuse un retard important dans la scolarisation etl’alphabétisation lié à des raisons économiques et des obstacles culturels (les filles subissent en particulier une forte discrimination) ; les zones rurales souffrent en outred’une grave pénurie d’écoles.

Dans ce contexte, les madrasas (les écoles religieuses) comblent le vide créé par le manque de moyens de l’école publique.

Le taux descolarisation dans l’enseignement primaire n’est que de 68 % (2002–2003), et chute à 57 % pour les filles ; il est de 23 % en moyenne dans l’enseignement secondaire.Seuls 3 % des jeunes accèdent à l’enseignement supérieur.

Le taux d’alphabétisation s’élève en moyenne à 47,4 % (2005) et n’atteint que 32,4 % chez les femmes.

La partdu budget consacré aux dépenses d’éducation est l’une des plus basses au monde (1 % en 2001), de même que celle du budget de l’enseignement public par rapport auPNB (1,8 % pour la période 2000–2001). Parmi la trentaine d’universités que compte le pays, les principales sont celles de Karachi (fondée en 1951), du Pendjab (1882) à Lahore, de Peshawar (1950), du Sind(1947) à Jam Shoro, et l’université de l’Agriculture (1909) à Faisalabad. 4 INSTITUTIONS ET VIE POLITIQUE L’histoire politique de la République islamique du Pakistan se caractérise par une alternance de dictatures militaires et de périodes démocratiques, les gouvernements civilsétant affaiblis par une forte instabilité.

Aussi, la Constitution de 1973, qui instaure un régime parlementaire, a-t-elle été plusieurs fois suspendue, et amendée à denombreuses reprises.

Cette évolution heurtée s’explique notamment par les difficultés de l’État pakistanais à construire son unité en raison des rivalités entre les différentescommunautés ethniques qui le composent, par les problèmes de mauvaise gouvernance et de corruption, ainsi que, dans ce contexte, par le rôle déterminant de l’institutionmilitaire dans le domaine politique. 4.1 Historique Les grandes étapes de l’évolution politique pakistanaise sont marquées par le premier coup d’État militaire de 1958, qui porte au pouvoir sans effusion de sang le généralAyyub Khan, auquel succède le général Yayha Khan en 1969.

Le gouvernement civil de Zulfikar Ali Bhutto est renversé dans le sang en 1977 par le général Zia ul-Haq.

Laloi martiale est instaurée jusqu’à l’amorce d’un processus de démocratisation à partir de 1985.

Les élections législatives de 1988 et la victoire de la fille d’Ali Bhutto, BenazirBhutto, consacrent le retour de la démocratie.

Jusqu’en 1999, les gouvernements s’alternent — sous la direction de Benazir Bhutto (1988-1990 ; 1993-1996) et de son rivalNawaz Sharif (1990-1993 ; 1996-1999) —, dans un contexte national marqué par la montée des violences interconfessionnelles et par une grave crise économique etsociale.

Le coup d’État mené en octobre 1999 par le général Pervez Moucharraf est alors bien accueilli par la population pakistanaise.

Celui-ci rétablit les institutions en 2002tout en imposant un régime autoritaire.

Les élections législatives de 2007 se soldent par la victoire de l’opposition. 4.2 Organisation des pouvoirs 4.2. 1 Pouvoir exécutif Selon les termes de la Constitution de 1973, le président de la République est le chef de l’État, il incarne l’unité de la République.

Il est élu pour un mandat de cinq ans parun collège électoral constitué des membres du Parlement et des assemblées provinciales.

Le chef du gouvernement est le Premier ministre ; celui-ci est désigné par le. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles