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Le Parc-aux-Cerfs la garçonnière de Louis XV

Publié le 30/08/2013

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En 1755, Louis XV a 45 ans. C'est un bon père et un mari attentif... à défaut d'être fidèle. La faute en revient à son insatiable tempérament de Bourbon et à son ex-maîtresse devenue confidente, madame de Pompadour. Pour être sûre de continuer à garder son emprise sur le roi, celle-ci se charge de lui organiser de galantes et sensuelles rencontres au lieu-dit du Parc-aux-Cerfs, à Versailles. Les aventures légères du roi font scandale et alimentent ragots et rumeurs, pour le plus grand plaisir des ennemi(e)s de la Pompadour.

« désormais que la confidente et l'amie dévouée du roi.

Une si­ tuation certes privilégiée mais qui lui fait craindre plus que tout les audaces et les regards langoureux des grandes dames de la Cour-telles mademoisel­ le de Romans ou mesdames de Forcalquier et de Gramont - qui ne rêvent que de lui «voler» son amant de cœur.

Aussi pré­ fère-t-elle voir le souverain fré­ quenter les «pensionnaires » au Parc-aux-Cerfs.

Filles vénales de modeste extraction, ces pe­ tites maîtresses qu'elle attire dans les rets du roi ne sont que des amours de passage qui ne risquent pas de «s'incruster » au château.

Ni surtout au «trébu­ chet », cet entresol coquin de l'appartement privé de Louis XV à Versailles .

Pendant que le roi s'amuse , la marquise est ras­ surée.

Ces filles-là sont bien moins dangereuses que les ha­ biles et rouées courtisanes qui ne songent qu 'à se glisser dans le lit du roi ...

pour se servir dans la cassette royale et s'immiscer dans les affaires de l'État.

Louis XV laisse faire, sans s'interroger davantage.

À quoi bon, puisque finalement il trouve parfaite­ ment son compte dan s cet ar­ rangement ...

Défilent donc, entre Versailles et le Parc-aux­ Cerfs, lesdites jouvencelles , ayant généralement entre seize et dix-sept ans.

Des mademoi­ selles Trusson, Niquet , Morphi­ se, Robert, Fouquet ou Hai­ nault , le roi n'a guère le temps de retenir le nom tant , parfois, l'aventure est brève .

LE ROI AIME LES FILLES DU PEUPLE À la mort de la marquise de Pompadour, le 15 avril 1764, l'organisation très spéciale du Parc-aux-Cerfs devient obsolète .

Le roi va désormais se charger personnellement de l'arrangement de ses distractions .

Louis XV montrera qu'il a bien retenu la leçon «plébéienne» de la Pompadour.

li choisira pour dernière maîtresse et favorite une fille du peuple amusante, Jeanne Bécu, qui deviendra la comtesse Du Barry .

La Cour s'offusque Pendant ce temp s, à la Cour, on devise , on jase, on suppute.

L'existence du refuge du Parc­ aux -Cerfs n 'est plus qu 'un se­ cret de polichinelle.

Mais Louis XV n'en a cure .

Tout à son plai­ sir, il ne soucie guère que l'affai­ re - et à la longue ce sera le cas -nuise à sa réputation .

Les chroniqueurs, toujours à l'affût des moindres murmures de la Cour, mettent vite le nez sur la petite Trusson .

Et la font par­ ler ...

Les mauvaises langues s 'en donnent à cœur joie .

A pré sent, le roi trousserait carré­ ment des vierges pré-nubiles enlevées de force à leurs fa­ mille s ! Le «tableau de chasse » du roi se monterait à quatre­ vingt-dix jouvencelles, au lieu de la douzaine probable .

Car les cancans feignent d'ignorer que toutes ces demoiselles, comme le seraient de nom­ breuses dames de la Cour, sont consentantes et se pressent devant la couche de l'homme le plus beau et le plus puissant du royaume .

Bien que les aven­ tures du roi ne soient ni plus osées ni plus extravagantes que celles de certains de ses contemporains fort libertins , elles font scandale.

Parce que Louis est le roi et que la monar­ chie ne peut ainsi être souillée.. »

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