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Paris assiégé (1870-1871) - histoire

Publié le 16/03/2012

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Les habitants de Paris épuisés et affamés avaient atteint la limite de la colère et du désespoir lorsque les canons qui cernaient Paris cessèrent de tirer, le 28 janvier 1871, et que les forts furent remis aux Allemands. C'était le dernier coup asséné au cours de cette malheureuse guerre. L'angoisse et l'humiliation que ressentaient les fiers Parisiens, couvèrent pendant trois mois avant que la révolte éclatât.

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« bord les fortifications qui en souffrirent.

Mais, à partir de janvier, les obus tombèrent également la nuit dans la ville.

En trois semaines, presque une centaine de civils fu­ rent tués par environ douze mille obus.

Cependant, les attaques manquées des militaires, la ma­ ladie et la faim firent beaucoup plus de victimes .

Les en­ fants souffraient le plus.

Il fallut choisir entre la mort par la faim, ou l'humiliation de la reddition.

On choisit la seconde solution et Paris put être ravitaillé.

La France perdait l'Alsace et le nord de la Lorraine, et acceptait le paiement d'une forte som­ me d'argent, soit cinq milliards de francs or, et l'occupa­ tion de la capitale par.

des troupes allemandes jusqu'au paiement de cette somme .

L'armistice prit effet le 28 jan­ vier 1871, mais la paix qui suivit ne rendit pas le moral à la population.

Plus d'un Parisien se sentait humilié par la parade des troupes victorieuses dans les rues de la ville.

L'assemblée nationale, en grande partie royaliste, y avait laissé pénétrer les Allemands.

Les Français étaient indi­ gnés des conditions humiliantes qui avaient sanctionné la reddition, et étaient d'avis que les clauses auraient pu être différentes.

L'administration civile, sous la direction d'Adolphe Thiers, provoqua la faillite d'artisans et de Ci-dessus : Boucher vendant des 'lièvres des toits', c'est-à-dire des chats, au cours des dix -neuf semaines du siège de Paris.. »

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