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Parmesan, le - vie et oeuvre du peintre.

Publié le 15/05/2013

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Parmesan, le - vie et oeuvre du peintre. 1 PRÉSENTATION Parmesan (le), la Vierge au long cou Après un séjour à Rome, puis à Bologne, le Parmesan revient dans sa ville natale, Parme, en 1531, soit quelques mois après le départ du Corrège. L'élégance de ses lignes et le raffinement de ses couleurs en font l'un des précurseurs du maniérisme italien.Le Parmesan, la Vierge à l'Enfant avec les anges (dite la Vierge au long cou), 1535-1540. Huile sur bois, 216 × 132 cm. Galerie des Offices, Florence. Scala/Art Resource, NY - peintre. Parmesan, le (1503-1540), peintre italien. Par ses expérimentations sophistiquées dans le domaine de l'abstraction formelle (« la forme pure «), le Parmesan est l'un des grands précurseurs de la peinture maniériste du Cinquecento. 2 UNE FORMATION PARMESANE PARTIELLEMENT AUTODIDACTE Né à Parme, Girolamo Francesco Maria Mazzola ou Mazzuoli, dit il Parmigianino ou, en français, le Parmesan (d'après le nom des habitants de sa ville natale), est formé dans l'atelier de ses oncles paternels, Michele et Pier Ilario Mazzola. Son premier tableau attesté est le Mariage mystique de sainte Catherine (1521-1522, église Santa Maria, Bardi), retable peint pour l'église San Pietro de Viadana. De 1522 à 1524, il travaille « en concurrence « avec le Corrège et Michelangelo Anselmi, à l'église de l'ancien monastère bénédi...

« 4 LES CHEFS-D’ŒUVRE BOLONAIS (1527-1531) Parmesan (le), Cupidon taillant son arc Le Parmesan, Cupidon taillant son arc, v.

1533-1534 (v.

1527-1530 selon l'historien de l'art Cecil Gould).

Peinture sur bois, 135 × 65,3 cm.

Gemäldegalerie, Kunsthistorisches Museum, Vienne.Francis G.

Mayer /Corbis En 1527, lors du sac de Rome par les lansquenets impériaux de Charles Quint, le Parmesan se réfugie à Bologne où il réalise certaines de ses œuvres les plus élégantes, comme Saint Roch et le donateur (v.

1528, basilique San Petronio, Bologne), la Vierge à l'Enfant avec sainte Marguerite et saint Jérôme, un saint évêque et un ange (v.

1529, Pinacoteca Nazionale, Bologne), Cupidon taillant son arc (v.

1527-1530 selon l’historien de l’art Cecil Gould, Kunsthistorisches Museum, Vienne) ou encore la Madone à la rose (v.

1529, Gemäldegalerie, Dresde), une œuvre envoûtante dans laquelle la subtilité des contours et des transparences est au service d’une insaisissable et équivoque sensualité.

C’est aussi durant cette période bolonaise qu’est réalisé le premier portrait de femme du Parmesan qui soit parvenu jusqu’à nous, celui d’une Jeune Femme, dite plus tard l’Esclave turque en raison de sa coiffure enturbannée (v.

1530, Galleria Nazionale, Parme). 5 LE RETOUR À PARME (1531-1540) Ayant regagné Parme en 1531, le Parmesan se voit confier par le chapitre de l’église Santa Maria della Steccata les fresques a tempera de l’abside et de la voûte du chœur de l'église.

Défiant génialement les usages établis, c’est la voûte elle-même qu’il recouvre de caissons peints à rosoni (rosaces), les figures (des vierges folles et des vierges sages drapées) étant peintes aux retombées de la voûte, sur chacune des impostes de l’arc, dans les intersections des caissons.

Il laisse toutefois ces fresques inachevées (il meurt en 1540, à l’âge de trente-sept ans), pour n’avoir pu concilier ses exigences formelles méticuleuses — et peut-être aussi sa nouvelle passion pour les recherches d’alchimie — avec celles du calendrier du chapitre. Parmi les réalisations de cette dernière période figurent l’un de ses chefs-d’œuvre, la peu orthodoxe Vierge à l’Enfant avec des anges — dite depuis le XVIII e siècle Vierge au long cou (1535-1540, galerie des Offices, Florence) — et, ultime œuvre, une Vierge à l’Enfant avec saint Étienne, saint Jean-Baptiste et le donateur (v.

1539-1540, Gemäldegalerie, Dresde) , peinte pour l’église Santo Stefano de Casalmaggiore. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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