Le passé est-il nécessairement inactuel ?
Publié le 27/02/2005
Extrait du document
analyse du sujet Remarquer que l'énoncé ne nous indique nullement que le passé est toujours actuel. Par conséquent, des considérations tendant à prouver que le passé peut parfois être inactuel seraient ici parfaitement oiseuses. La question posée est de savoir si le passé est nécessairement inactuel. A ce sujet il serait sans doute opportun de noter le caractère paradoxal de la question : si l'on admet que le passé c'est ce qui est passé (au sens de révolu, ce qui n'est plus il devient évident que le passé est nécessairement inactuel). Pour que la question ait un sens, puisse être véritablement l'objet d'un débat, il convient de ne pas définir sommaire ment le passé (en disant qu'il est ce qui n'est plus). Mais que peut-il être alors ? éléments de réflexion • Nous admettons facilement que nous « avons un passé voire, en un certain sens, que nous « sommes « notre passé Pouvons-nous dire alors en quoi ce passé ne serait pas nécessairement inactuel ? • Nous disons parfois que nous sommes « prisonnier de notre passé « ou que nous devons « rompre avec notre passé «. Ces expressions ont-elles un sens ? Si oui lequel ? Ne signifient-elles pas implicitement que d'une certaine façon (à dégager clairement) « le « (?) « passé « n'est pas nécessairement inactuel ? (puisqu'il nous apparaît ainsi comme étant toujours « en acte «, « à l'oeuvre «). • La psychanalyse, l'histoire, ne nous « donneraient-elles « pas d'intéressants éléments de réflexion à ce sujet ? Peuvent-elles même se concevoir sans l'idée implicite que le passé est, d'une certaine façon (ou dans une certaine mesure) actuel ?
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