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La pauvreté des mères monoparentales à Montréal. Étude de cas : La petite maison de la miséricorde.

Publié le 24/10/2011

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    Depuis les années 70, la famille dite classique est en mouvance au Québec. De plus en plus de familles sont monoparentales et ont pour chef une femme vivant bien souvent en situation de précarité. À titre d’exemple, il y avait, en 2006, 180 225 familles monoparentales à Montréal. De ce nombre, 144 735 avaient à leur tête un parent de sexe féminin et 33 480 un parent de sexe masculin[1]. De plus, une femme monoparentale à Montréal gagnait alors un salaire annuel avant impôt de 31 841 $ comparativement à un salaire de 42 236 $ pour un père monoparental[2].


[1] Statistique Canada, 2006, « Recensement canadien – Composante des profils cumulatifs et des diffusions «, site Web, http://www12.statcan.ca/francais/census06/data/profiles/release/Print.cfm?PID=89538&GID=777155&D1=0&D2=0&D3=0&D4=0&D5=0&D6=0.

[2] Ibid.

« 1 Depuis les années 70, la famille dite classique est en mouvance au Québec.

De plus en plus de familles sont monoparentales et ont pour chef une femme vivant bien souvent en situation de précarité.

À titre d’exemple, il y avait, en 2006, 180 225 familles monoparentales à Montréal.

De ce nombre, 144 735 avaient à leur tête un parent de sexe féminin et 33 480 un parent de sexe masculin 1.

De plus, une femme monoparentale à Montréal gagnait alors un salaire annuel avant impôt de 31 841 $ comparativement à un salaire de 42 236 $ pour un père monoparental 2. Ces statistiques nous font dire que plusieurs familles monoparentales se retrouvent à vivre dans une situation de précarité.

Pour mieux comprendre le phénomène, nous souhaitons réaliser une recherche descriptive afin d’identifier les différentes formes de précarité de la famille monoparentale.

Nous tenterons également d’identifier les différentes formes d’intervention utilisée pour venir en aide à ces familles.

Pour ce faire, nous avons choisi de réaliser une étude de cas en basant notre recherche sur l’organisme La Petite Maison de la Miséricorde , venant en aide aux femmes monoparentales. Notre question est donc de savoir quelles sont les formes de précarité vécues par les femmes monoparentales demandant de l’aide et du soutien à La Petite Maison de la Miséricorde située sur le Plateau Mont-Royal. Delà plusieurs sous-questions peuvent se poser : quel est le profil type des femmes monoparentales demandant de l’aide à cet organisme? Comment La Petite Maison de la Miséricorde vient en aide aux femmes monoparentales? Pourquoi cet organisme a choisi précisément d’aider les femmes monoparentales de ce quartier? Et, au sens plus large, pourquoi le salaire d’une femme monoparentale est-il inférieur à celui d’un père monoparental? Est-ce que la précarité des femmes monoparentale peut-être 1Statistique Canada, 2006, « Recensement canadien – Composante des profils cumulatifs et des diffusions », site Web, http://www12.statcan.ca/francais/census06/data/profiles/release/Print.cfm?PID=89538&GID=777155 &D1=0&D2=0&D3=0&D4=0&D5=0&D6=0.2Ibid.. »

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