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PAYSAGE À LA TOUR de Kandinsky

Publié le 12/07/2012

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Le tableau appartenait à la collection privée de Nina Kandinsky ; il fut ensuite donné au musée national d'Art moderne (centre Georges Pompidou) à Paris.

« PAYSAGE À LA TOUR 1908 Peintre russe Analyse ..._, L'œuvre fut exécutée par Kandinsky en 1908 durant son séjour à Mornau, en Bavière.

A cette époque l'artiste est encore lié à l'art figuratif, qu'il dépouillera progressivement de ses appa­ rences anecdotiques pour ne conserver que ses caractéristiques essentielles, donnant à l'œuvre une dimension allégoriq ue et fantastique.

Le tableau devient la transposition picturale d'un système complexe de tensions spirituelles qui, pour le peintre, sont à la base des règles de l'univers .

Selon Kandinsky en effet, « la création d'une œuvre est la création d'un monde ».

Observant la nature d'un « œil intérieur», Kan­ dinsky libère petit à petit la réalité de son appa­ rence physique pour la ramener à l'essentiel.

Dans cette œuvre, le peintre atteint à ce réalisme cosmique où se fondent tous les éléments de la réalité : Je ciel, la terre, les nuages.

Ce carton fait partie d'une série de paysages où les sujets choisis sont volontairement ordinaires, tandis que les ~NAUQU d''~ ll .. .

MQ~mœ PARIS ~siècle Carton 75 x 98,5 cm objets perdent progressivement leur lien avec la réalité.

Kandinsky abandonne la peinture « en plein air » pour poursuivre en atelier cette démarche d'épuration des impressions ressenties dans la nature.

Il cherche à éliminer l'élémen t esthétique extérieur pour ne retenir que le moment d'intériorité.

La réduction de l'objet au minimum, aux formes pures, le conduit à l 'abs­ traction ; ne subsistent plus alors que des masses de cou leurs, que Kandinsky définit comme « le choc grondant de plusieurs mondes ».

L'œuvre C Le tableau appartenait à la collection privée de Nina Kandin sky ; il fut ensuite donné au musée national d'Art moderne (centre Georges Pompidou) à Paris.

À la fondation Guggenheim de New York est conservé le dessin préparatoire, qui ne présente pas de différence importante avec l'œuvre définitive.

Le Cavalier bleu + Le «Cavalier bleu » (Der Blaue Reiter) ne fut jamais un groupe très organisé mais plutôt un climat d'idées, une association libre d'artistes qui se tenaient en dehors des règles académiques et voula ient exprimer leur idéal de peinture « anti­ naturaliste et spirituellement expressive>>.

Le Cavalier bleu naquit dans un climat de réaction générale contre l'industrialisation et ses consé­ quences matérialistes.

Ses membres, outre Kan­ dinsky, Franz Marc, Mùnter, Burliuk et d'autres, déclarèrent leur volonté de se « maintenir étran­ gers au monde ».

«En d'autres temps , écrit Kandinsky dans la préface du catalogue de la première exposition du groupe en 1911, l'Art était le phénomène qui faisait lever la pâte du monde.

Cette époque est révolue.

En attendant qu'elle réapparaisse, l'ar-tiste doit se tenir à distance de la vie officielle .

» L'artiste doit donc s'éloigner des phénomènes du réel, purifier l'image, pour en tirer l'essence spirituelle.

La voie de l'art abstrait est ainsi officiellement ouverte.

La position des peintres qui adhérèrent au Cavalier bleu est parallèle aux nombreux mouvements d'avant -ga rde du début du XX: siè­ cle.

En France, le Cavalier bleu a des contacts avec Delaunay dont la peinture crée un univers poétique de plans colorés et de rythmes contras­ tés, qu'Apollinaire définira comme «l'or­ phisme ».

Tant pour les orphistes que pour les peintres du Cavalier bleu , « le plaisir de no tre faculté visuelle est le moyen le plus direct pour spiritualiser la matière et pour pénétrer au-delà de la pure apparence des choses.

» Du même peontre : PICTO 907 et 909 Photo musée national d'Art mode rne ~ Nar. »

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