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pêche (industrie) - agriculture et agroalimentaire.

Publié le 23/04/2013

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agriculture
pêche (industrie) - agriculture et agroalimentaire. 1 PRÉSENTATION pêche (industrie), exploitation industrielle des êtres vivants qui peuplent les océans. La chasse aux mammifères marins et la récolte du varech font également partie de l'industrie de la pêche. Même si, quantitativement, la pêche amateur reste marginale, son importance n'est pas négligeable : environ 10 p. 100 des Français s'y adonnent et 20 p. 100 des Américains. 2 LOCALISATION DES PÊCHES La plupart des pêches ont lieu en mer, mais se pratiquent également dans les grands lacs et les rivières. Les eaux froides marines sont généralement plus riches en faune que les eaux chaudes. Les pêches les plus productives s'étendent au-delà des lignes côtières, à 80 km du rivage en moyenne, jusqu'à la limite du plateau continental, dans une zone où la profondeur est inférieure à 200 m. Grâce à des courants et à des températures favorables, ainsi qu'à une flore abondante, c'est là que sont rassemblés la plupart des poissons de l'océan. Les pêches sont particulièrement riches dans des zones d'upwelling, où des eaux plus froides, riches en éléments nutritifs, montent des profondeurs vers la surface. La majorité des pêches provient actuellement de la mer du Nord, de la côte occidentale de la Grande-Bretagne, du Grand Banc de Terre-Neuve, à l'est du Canada, du large de la Nouvelle-Angleterre, des côtes du Pacifique du sud-ouest des États-Unis, au Chili et au Pérou, de la mer de Béring, du golfe de l'Alaska, du large des côtes du Japon, des côtes occidentales de l'Afrique australe et des côtes de la Mauritanie et du Sénégal. Ce n'est que depuis quelques années que les pêcheries concernent également les régions tropicales : en effet, auparavant, elles s'étendaient principalement dans l'hémisphère Nord, où les eaux sont froides ou tempérées. Celles de l'hémisphère Sud ont affiché un développement considérable, mais fournissent moins d'un cinquième des pêches mondiales, ce qui est comparativement moins en rapport à la surface que la part des mers tropicales et tempérées chaudes. L'océan Indien aussi est probablement bien en dessous de son potentiel maximal d'exploitation. Ce n'est que grâce à l'utilisation de très grands bateaux qu'il a été possible de pêcher en grande quantité des poissons vivant à grande profondeur au-delà du plateau continental. Toutefois, aujourd'hui encore, près de 95 p. 100 de la production piscicole proviennent de 10 à 12 p. 100 seulement de la surface des océans. Le Pacifique fournit plus de la moitié du tonnage de poisson pêché et l'Atlantique un peu moins de 40 p. 100. Quant à l'océan Indien, il ne totalise qu'environ 5 p. 100 des pêches mondiales. La pêche d'eau douce représente 1/6 de la pêche d'eau de mer (9 millions de t). Les mers et les océans ont un rendement situé au-dessous d'1 kg/ha, alors que les grands lacs offrent en moyenne un rendement de 5 kg/ha, et les petits peuvent atteindre les 300 kg/ha. 3 TYPES DE POISSONS PÊCHÉS Les poissons qui fréquentent les eaux superficielles sont dits pélagiques : ils sont généralement migrateurs et voyagent en bancs. Ce sont le thon, le saumon, l'anchois, la sardine et le hareng. Les poissons benthiques, qui fréquentent le fond des océans, sont moins grégaires. Ce sont la morue, le flétan, la sole, le haddock et le carrelet. Quant aux invertébrés, ils sont abondamment représentés dans l'océan, mais ne représentent qu'un faible pourcentage de poids des prises. Ils sont surtout pêchés dans des eaux peu profondes. Il s'agit des crustacés (crevettes, crabes), des coquillages (mollusques bivalves tels que les palourdes) et des mollusques céphalopodes (encornets). 4 MÉTHODES DE PÊCHE Dans la pêche commerciale, les filets sont tirés à la surface ou chalutés le long du fond. Le filet de surface le plus rentable est la senne, long filet ressemblant à un rideau, suspendu dans l'eau par des flotteurs. Il est remorqué sur un parcours formant un cercle autour d'un banc de poissons, puis fermé par traction au fond, comme les cordons d'une bourse. L'araignée est un filet ténu à mailles carrées juste assez grandes pour que la tête du poisson puisse passer à travers et qu'ensuite l'animal soit coincé par les branchies et les nageoires. La plupart du temps, les araignées sont traînées à la surface pour les poissons pélagiques mais peuvent également être ancrées au fond pour les poissons benthiques. Le chalut de mer est un grand filet en forme de poche, à double panneau, qui est traîné par le chalutier entre deux eaux ou sur le fond. Il ramasse des poissons benthiques comme la morue, et c'est le filet le plus important pour la pêche hauturière. Il est remorqué par deux longs câbles. Près du large orifice du filet, deux panneaux maintiennent son ouverture. Pour capturer à la fois des poissons de surface (comme le thon) et des poissons de fond (comme le flétan), on utilise de longues cordes lourdes auxquelles sont attachées des lignes annexes avec des hameçons eschés. Ces filets peuvent s'étendre sur plusieurs kilomètres (jusqu'à 150) et sont fixés à des bouées amarrées ou à l'arrière des bateaux. Les lignes une fois chargées sont alors halées par des treuils. Les mollusques et crustacés de haute mer sont ramassés par des dragues motorisées. Plus près du rivage, les huîtres sont également ramassées par des dragues ou par des pinces à long manche. Les palourdes intertidales sont pêchées à marée basse avec des rateaux à longues dents. Les crabes sont dragués ou capturés dans des pièges en fils métalliques. Les homards sont capturés dans des pièges en bois ou en fils métalliques. Des bancs de certaines espèces marines comme les calmars sont attirés par des lumières très fortes et tirés dans le bateau par de puissantes pompes d'aspiration. 5 TECHNOLOGIE AVANCÉE Grâce à l'utilisation de grands chaluts pélagiques (c'est-à-dire de bateaux pouvant pêcher en pleine eau), la pêche des poissons vivant au-delà du plateau continental s'est considérablement développée. Les flottes de pêche modernes, comme les flottes russe ou japonaise, possèdent de grands chalutiers-usines à pêche arrière qui peuvent remorquer facilement jusqu'à 100 t de poisson en charge utile. Les poissons peuvent être nettoyés et congelés immédiatement et directement à bord. Grâce à leur capacité de stockage, au traitement et à la congélation des prises à bord, ces bateaux peuvent exercer leurs activités sur des terrains de pêche lointains pendant plusieurs mois. Le sonar est devenu un moyen efficace pour localiser et identifier les espèces ainsi que la taille des bancs de poissons. Pour les bancs de surface, l'utilisation des avions ou des hélicoptères s'est généralisée. Les aides électroniques à la navigation et des dispositifs satellitaires ont permis de quadriller la mer avec une précision telle que les navires peuvent désormais disposer d'indications extrêmement précises afin de déterminer les sites où les poissons se concentrent pour la reproduction, en fonction de la position des fronts thermiques qui conditionnent les migrations. Cet ensemble de technologies a grandement contribué à l'optimisation de l'utilisation des moyens et des hommes dans le domaine de la pêche, et a permis d'augmenter considérablement les prises. 6 RÉGULATION DE L'EXPLOITATION DES RÉSERVES DE L'OCÉAN Le développement de nouvelles techniques de pêche, des bateaux plus grands, des procédés de plus en plus sophistiqués de localisation du poisson, les pratiques de congélation, le développement des industries de transformation ont contribué à transformer les pêcheries et à leur donner une expansion aujourd'hui considérable. Jusqu'aux années 1970, les captures ont été multipliées par deux tous les dix ans environ, hormis durant la Seconde Guerre mondiale. Grâce à ces technologies perfectionnées, l'ensemble des prises mondiales de poissons a remarquablement progressé au cours des vingt années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, puis elles se sont stabilisées. À l'échelle mondiale, les prises de pêche ont culminé à 82 millions de t en 1989 et, depuis, la croissance a cédé la place à une stagnation, voire au déclin. Bien qu'il existe des causes naturelles à ce phénomène, comme des changements de courants océaniques, des causes humaines, comme la pollution et la surexploitation des fonds de pêche, y ont nettement contribué. Le flétan, le hareng, la morue, le saumon, l'anchois, la sardine et certains thons sont maintenant devenus moins courants pour cause de surexploitation. Dans l'Atlantique, la Méditerranée et le Pacifique, les captures diminuent déjà. Comme les capacités de renouvellement des populations sauvages sont limitées, les pêches doivent être davantage régulées par une limitation de la capacité des flottilles, par la lutte contre la surexploitation des ressources, par l'interdiction des captures trop précoces qui nuisent à la reproduction, et par une régulation de l'accès aux différentes zones de pêche (zones économiques exclusives le long des côtes pour les États côtiers ou des groupes d'États, etc.). Pour gérer et contrôler l'exploitation des pêches côtières, le Chili, déjà en 1945, avait fixé une limite réglementaire de 200 miles nautiques (370 km) pour les bateaux de pêche étrangers. Plusieurs autres pays ont suivi son exemple. La plupart des nations revendiquent la « zone d'exclusion « de 200 miles ( voir eaux territoriales). Certains des lieux de pêche mondiaux les plus réputés, tels les grands bancs de Terre-Neuve, ont été interdits. En 1983, les pays de la Communauté européenne ont signé l'accord dit de l'« Europe bleue «, qui réglemente les zones de pêche, la gestion des stocks et les quotas de capture, l'organisation du marché, la modernisation des flottilles, la liaison aux pays tiers. La Food and Agriculture Organization (FAO), qui, encore à la fin des années 1980, encourageait l'expansion de la pêche industrielle, a récemment conclu que les rythmes de pêche devraient être réduits si l'environnement marin était menacé. Une grande partie des captures est constituée d'espèces non recherchées par les pêcheurs (mammifères marins, oiseaux ou tortues de mer) dont certaines sont, de ce fait, aussi mises en danger par certaines techniques de pêche. C'est le cas des filets dérivants, pouvant mesurer jusqu'à 75 km de long, utilisés à l'origine pour les encornets, mais qui capturent aussi des mammifères ainsi que d'autres poissons, ou des sennes, qui capturent souvent les dauphins accompagnant les thons, de sorte que certains consommateurs ont décidé de boycotter le thon. 7 AVENIR DE LA PÊCHE Il est difficile de réunir des informations précises sur la taille de la population piscicole, car le poisson de mer effectue de longues migrations et vit à une trop grande profondeur pour permettre des comptages exacts. L'augmentation de la population humaine s'accompagnant de besoins alimentaires croissants, il apparaît clairement qu'une gestion rigoureuse des ressources s'impose. Une possibilité d'évaluer le rendement des eaux consiste dans le « taux de conversion «, équivalant à la quantité de nourriture (non consommée par l'Homme) nécessaire à un animal pour fournir 1 kg de chair. Le poisson-chat, par exemple, a un taux de conversion de 1,3 ; la viande de boucherie en revanche a un taux de 16. Ces taux de conversion indiquent l'immense potentiel de ressource offert par la pêche, et les possibilités de développement de la pisciculture. Durant les vingt dernières années, les poissons les plus appréciés ont été pêchés plus rapidement qu'ils ne se sont reproduits. Ainsi les pêcheurs se sont tournés vers des poissons de moindre valeur. Les chercheurs essaient de réduire la surexploitation des poissons comestibles traditionnels en exploitant des méthodes de transformation et de commercialisation d'espèces moins appréciées ou de poissons utilisés jusqu'à présent exclusivement comme aliment pour le bétail. Un autre contrôle de la production de la pêche est possible grâce à l'aquaculture, dont la production a doublé en dix ans, augmentant d'environ 1 million de t entre 1985 et 1995. Le saumon d'élevage représente la moitié des saumons vendus. Il en est de même pour les crevettes, et le cinquième des espèces aquatiques consommées provient de l'aquaculture. Les oeufs sont incubés et le frai est introduit dans des parcs où il est nourri ou stocké dans des viviers semi-naturels où il se développe grâce aux aliments présents dans le milieu. L'élevage en parcs du saumon de l'Atlantique en Norvège et l'élevage des crevettes de mer en Équateur en sont deux exemples. Vers l'an 2000, 20 p. 100 des prises proviendront probablement de l'aquaculture. En Pologne, par exemple, ont été fertilisés des étangs qui désormais donnent 1 100 kg/ha. En Chine du Sud les résultats sont encore plus spectaculaires : les élevages peuvent produire jusqu'à 14 000 kg/ha. Au Japon, en Indonésie et à Madagascar, c'est actuellement la rizipisciculture qui est prioritairement développée. Malheureusement, l'aquaculture ne résout pas tous les problèmes. Une pêche s'est développée spécifiquement pour fournir de la nourriture aux crevettes d'élevage. Pour capturer cette nourriture, on utilise des filets aux mailles si petites qu'elles emprisonnent de nombreux alevins d'espèces déjà menacées. La construction de parcs d'aquaculture détruit dans certaines régions les mangroves dont les racines immergées favorisaient la vie d'une faune importante. De plus, l'aquaculture pratiquée dans certains pays en voie de développement ne produit que des crevettes et des poissons de luxe réservés à l'exportation vers les pays riches, de sorte que les populations locales n'ont quasiment d'autres ressources, pour assurer leur subsistance, que celles de la mer, en diminution constante. Partout où les stocks de poissons ont été efficacement protégés, ils se sont renouvelés. En 1994, l'ONU a accepté de nouveaux accords de conservation des espèces marines pêchées en haute mer. Ces mesures, renforcées par des accords régionaux de protection de l'environnement, devraient aider à conserver des océans sains, vivants et productifs. Voir aussi pêche (sport) ; pêche, bateaux de. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
agriculture

« Jusqu’aux années 1970, les captures ont été multipliées par deux tous les dix ans environ, hormis durant la Seconde Guerre mondiale.

Grâce à ces technologiesperfectionnées, l’ensemble des prises mondiales de poissons a remarquablement progressé au cours des vingt années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, puis ellesse sont stabilisées.

À l’échelle mondiale, les prises de pêche ont culminé à 82 millions de t en 1989 et, depuis, la croissance a cédé la place à une stagnation, voire audéclin.

Bien qu’il existe des causes naturelles à ce phénomène, comme des changements de courants océaniques, des causes humaines, comme la pollution et lasurexploitation des fonds de pêche, y ont nettement contribué.

Le flétan, le hareng, la morue, le saumon, l’anchois, la sardine et certains thons sont maintenant devenusmoins courants pour cause de surexploitation.

Dans l’Atlantique, la Méditerranée et le Pacifique, les captures diminuent déjà. Comme les capacités de renouvellement des populations sauvages sont limitées, les pêches doivent être davantage régulées par une limitation de la capacité des flottilles,par la lutte contre la surexploitation des ressources, par l’interdiction des captures trop précoces qui nuisent à la reproduction, et par une régulation de l’accès auxdifférentes zones de pêche (zones économiques exclusives le long des côtes pour les États côtiers ou des groupes d’États, etc.). Pour gérer et contrôler l’exploitation des pêches côtières, le Chili, déjà en 1945, avait fixé une limite réglementaire de 200 miles nautiques (370 km) pour les bateaux depêche étrangers.

Plusieurs autres pays ont suivi son exemple.

La plupart des nations revendiquent la « zone d’exclusion » de 200 miles ( voir eaux territoriales).

Certains des lieux de pêche mondiaux les plus réputés, tels les grands bancs de Terre-Neuve, ont été interdits. En 1983, les pays de la Communauté européenne ont signé l’accord dit de l’« Europe bleue », qui réglemente les zones de pêche, la gestion des stocks et les quotas decapture, l’organisation du marché, la modernisation des flottilles, la liaison aux pays tiers. La Food and Agriculture Organization (FAO), qui, encore à la fin des années 1980, encourageait l’expansion de la pêche industrielle, a récemment conclu que les rythmes depêche devraient être réduits si l’environnement marin était menacé. Une grande partie des captures est constituée d’espèces non recherchées par les pêcheurs (mammifères marins, oiseaux ou tortues de mer) dont certaines sont, de ce fait,aussi mises en danger par certaines techniques de pêche.

C’est le cas des filets dérivants, pouvant mesurer jusqu’à 75 km de long, utilisés à l’origine pour les encornets,mais qui capturent aussi des mammifères ainsi que d’autres poissons, ou des sennes, qui capturent souvent les dauphins accompagnant les thons, de sorte que certainsconsommateurs ont décidé de boycotter le thon. 7 AVENIR DE LA PÊCHE Il est difficile de réunir des informations précises sur la taille de la population piscicole, car le poisson de mer effectue de longues migrations et vit à une trop grandeprofondeur pour permettre des comptages exacts.

L’augmentation de la population humaine s’accompagnant de besoins alimentaires croissants, il apparaît clairementqu’une gestion rigoureuse des ressources s’impose.

Une possibilité d’évaluer le rendement des eaux consiste dans le « taux de conversion », équivalant à la quantité denourriture (non consommée par l’Homme) nécessaire à un animal pour fournir 1 kg de chair.

Le poisson-chat, par exemple, a un taux de conversion de 1,3 ; la viande deboucherie en revanche a un taux de 16.

Ces taux de conversion indiquent l’immense potentiel de ressource offert par la pêche, et les possibilités de développement de lapisciculture. Durant les vingt dernières années, les poissons les plus appréciés ont été pêchés plus rapidement qu’ils ne se sont reproduits.

Ainsi les pêcheurs se sont tournés vers despoissons de moindre valeur.

Les chercheurs essaient de réduire la surexploitation des poissons comestibles traditionnels en exploitant des méthodes de transformation et decommercialisation d’espèces moins appréciées ou de poissons utilisés jusqu’à présent exclusivement comme aliment pour le bétail. Un autre contrôle de la production de la pêche est possible grâce à l’aquaculture, dont la production a doublé en dix ans, augmentant d’environ 1 million de t entre 1985 et1995.

Le saumon d’élevage représente la moitié des saumons vendus.

Il en est de même pour les crevettes, et le cinquième des espèces aquatiques consommées provientde l’aquaculture. Les œufs sont incubés et le frai est introduit dans des parcs où il est nourri ou stocké dans des viviers semi-naturels où il se développe grâce aux aliments présents dans lemilieu.

L’élevage en parcs du saumon de l’Atlantique en Norvège et l’élevage des crevettes de mer en Équateur en sont deux exemples.

Vers l’an 2000, 20 p.

100 des prisesproviendront probablement de l’aquaculture.

En Pologne, par exemple, ont été fertilisés des étangs qui désormais donnent 1 100 kg/ha.

En Chine du Sud les résultats sontencore plus spectaculaires : les élevages peuvent produire jusqu’à 14 000 kg/ha.

Au Japon, en Indonésie et à Madagascar, c’est actuellement la rizipisciculture qui estprioritairement développée. Malheureusement, l’aquaculture ne résout pas tous les problèmes.

Une pêche s’est développée spécifiquement pour fournir de la nourriture aux crevettes d’élevage.

Pourcapturer cette nourriture, on utilise des filets aux mailles si petites qu’elles emprisonnent de nombreux alevins d’espèces déjà menacées.

La construction de parcsd’aquaculture détruit dans certaines régions les mangroves dont les racines immergées favorisaient la vie d’une faune importante.

De plus, l’aquaculture pratiquée danscertains pays en voie de développement ne produit que des crevettes et des poissons de luxe réservés à l’exportation vers les pays riches, de sorte que les populationslocales n’ont quasiment d’autres ressources, pour assurer leur subsistance, que celles de la mer, en diminution constante. Partout où les stocks de poissons ont été efficacement protégés, ils se sont renouvelés.

En 1994, l’ONU a accepté de nouveaux accords de conservation des espèces marinespêchées en haute mer.

Ces mesures, renforcées par des accords régionaux de protection de l’environnement, devraient aider à conserver des océans sains, vivants etproductifs. Voir aussi pêche (sport) ; pêche, bateaux de. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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