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Pédagogue et Pédagogie dans l'Antiquité

Publié le 22/02/2012

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Chez les Grecs, le pédagogue était un esclave qui conduisait à l'école les enfants de ses maîtres et qui leur enseignait les bonnes manières : laisser passer devant eux les personnes plus âgées ou bien se tenir à table. Les Romains adoptèrent également les services du pédagogue : un esclave, souvent grec, qui menait l'enfant (les mots grecs « agein » et « païs » signifient « conduire » et « enfant ») à l'école, l'en ramenait et lui apprenait les premières règles du savoir-vivre. Le sens du mot s'est ensuite élargi : le pédagogue est devenu celui qui enseigne, puis l'éducateur en général. Et la pédagogie est la science de l'éducation : elle a pour but le développement de toutes les qualités humaines, elle s'étend au corps et à l'esprit comme au domaine moral. Le système éducatif était assez bien structuré dans l'antiquité classique : il concernait surtout les garçons, mais la formation des filles n'était pas totalement négligée. Enfin, il n'est pas indifférent que les pédagogues des enfants de Rome aient souvent été d'origine grecque : dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, le modèle athénien a été une référence durable pour les Romains.

« commentaire des textes de poètes grecs et latins.

Les notions d'histoire, de géographie, de mythologie, etc.

étaientinculquées à partir de ces textes.

Les boutiques se trouvant en général sur le forum et étant séparées du public parune tenture, les parents pouvaient suivre ainsi les progrès de leurs enfants.

Enfin, vers seize ans, ceux quisouhaitaient poursuivre leurs études allaient chez le « rhetor » : celui-ci les formait à l'éloquence en quatre ou cinqannées correspondant à ce qui est aujourd'hui, pour nous, l'enseignement supérieur.Les arts d'agrément — la musique, le dessin, la peinture ou la danse — avaient peu de place dans l'instruction desjeunes Romains. Pédagogies Le propre d'une pédagogie est évidemment de préparer à un certain type de société : elle est parfois l'expressiond'une volonté politique; souvent, en tout cas, elle reflète un comportement collectif.On notera que l'éducation grecque se voulait non dirigiste : elle privilégiait la tête bien faite, plus que la tête bienpleine (telle sera, pour Montaigne, la vertu d'un bon précepteur), tendait à former l'esprit plus qu'à l'accabler deconnaissances, et elle avait pour idéal un équilibre harmonieux entre le développement du corps et celui del'intelligence.

A l'âge de dix-huit ans, les jeunes gens devaient faire pendant deux ans une sorte de service militaire :on les appelait, durant cette période, les éphèbes.

Au bout de la première année, ils juraient de combattre pour leurcité et d'obéir à ses lois.

Ainsi leur vie de citoyen commençait par la claire affirmation de leurs devoirs, et non pointpar la revendication de leurs droits.Quant aux jeunes filles, leur éducation n'était pas absolument négligée à Athènes : elles apprenaient chez elles àfiler, à tisser et à coudre, à lire et à écrire quand elles étaient de très bonne condition.

A Sparte même, l'Étatprévoyait de donner aux filles une éducation surtout physique, basée sur la gymnastique et incluant la musique.Le système éducatif des Romains a évolué et il s'est développé sous l'influence grecque.

Dans les premiers sièclesde la république, il restait sommaire : l'enfant était pratiquement formé par son père qui lui apprenait à lire, à écrireet à compter.

Ensuite, vers le Ille siècle avant J.-C., on prit pour ses enfants des précepteurs grecs; des affranchisouvrirent des écoles privées : le premier, Livius Andronicus traduisit L'Odyssée en latin et fonda tout sonenseignement sur ce texte.Plus tard, la Grèce demeura, en matière de formation universitaire, la grande référence des Romains : les jeunesgens qui sortaient de l'école du rhéteur et qui souhaitaient se perfectionner allaient en Grèce.

Ils revenaient auxsources, un peu comme, bien plus tard, les peintres ou les sculpteurs européens iront longtemps achever leurformation en Italie.

Et l'explication des textes poétiques, les exercices oratoires pratiqués à Rome étaient, à l'origine,des techniques grecques.Le « pédagogue » grec menant à l'école l'enfant de son maître romain et l'assistant dans sa vie quotidienne, jusqu'àl'adolescence, nous apparaît donc comme une figure emblématique d'un système dont nous demeurons les lointainsbénéficiaires.. »

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