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LES PÈLERINAGES (Moyen Age)

Publié le 27/02/2008

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Le pèlerin est prêt. Les épaules couvertes d'une longue cape, ou «pèlerine» , il porte, attachées à sa ceinture, la gourde, la panetière et l'escarcelle. Il est coiffé d'un chapeau rond à large bord et il tient à la main un grand bâton, ou «bourdon». Avant de partir, il a fait son testament et s'est confessé. Pourquoi s'en va-t-il ? Tout simplement pour montrer sa foi en Dieu, son désir de faire pénitence, sa vénération pour les saints. Le culte des saints tient en effet une grande place dans la vie du chrétien du Moyen Age : il est bon d'aller s'agenouiller devant les reliques des martyrs. Le pèlerin sait que la route sera longue et semée d'embûches! Il risque de rencontrer ces bandes de brigands qui guettent aux carrefours pour piller les voyageurs. Mais il faut se réjouir de souffrir pour l'amour de Dieu. Hommes, femmes, enfants, vieillards cheminent presque toujours à pied, en chantant des cantiques.

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· ! es pe er1nages au Moyen-Age Au Moven-Age.

le pèlerinage aux tom­ hem/.\" des saints était une fàrme de péniten'e très répandue qui permettait d' ohtenir réparation de ses pé,izés.

Aux pèlerinages rradirionnels de Rome et de Terre Sainte.

s'ajoute 'elui de Compos­ telle qui draina des 'entaines de milliers d'hommes à partir du X' siècle.

Une forme privilégiée de pénitence Le pèlerinage.

à cause de ses rigueurs et de son caractère rituel.

était une forme privilégiée de pénitence.

Quitter les siens.

affronter les dangers de la route.

visiter l'un après l'autre Tes tombeaux des grands saints.

constituaient une pratiyue ascétiyue des plus dures mais elle apportait le salut éternel.

Il était d'usage de s'imposer cette pénitence pour se préparer à la mort.

Le pèlerin portait un manteau à capuchon, un bâton.

une besace et une gourde.

En France, les pèlerinages les plus populaires étaient ceux de Saint-Martin à Tours et du Mont­ Saint-Michel.

Vers l'an mil.

les grands pèlerinages furent subitement en vogue.

Trois d'entre eux étaient particulièrement prestigieux: celui de Saint- Pierre de Rome.

de Jésus à J érusa­ lem et celui de Saint-Jacques à Compos­ telle.

La coutume de rapporter des branches de palmier cueillies à Jérusalem avait fait attribuer le nom de "paumiers" aux pèle­ rins de Terre Sainte.

ceux yui revenaient de Rome étaient appelé-; "romées ".

Les chemins de Compostelle Durant tout le Moyen-Age.

mais surtout au Xl' et XW siècles.

Saint-Jacques-de- VIe et XVe siècles Compostelle connut un extraordinaire suc­ cès.

Quatre itinéraires français, tracés et ja­ lonnés, menaient à Compostelle.

Ils par­ taient d'Arles.

du Puy, de Vézelay et cl 'Orléans.

Ils se rejoignaient à Puenta la Reina et fom1aient "la route des Français".

Sur ces chemins.

décrits dans "le guide du pèlerin de Saint-Jacques".

composé en 1 139.

s'échelonnent nos sanctuaires les plus précieux.

Le culte de Saint-Jacques était servi par une organisation matérielle de premier ordre: sur les routes.

des hôtel­ leries monastiques.

des hôpitaux, accueil­ laient les pèlerins (les "Jacyuet") qui por­ taient la coyuillc.

emblème de saint Jacques.

Au XIV' et xv·· siècles.

à cause des désordres de la guerre et du désarroi des consciences.

la~ vogue des pèlerinages déclina.

remplacé par d'autres formes de piété.

Les dangers du chemin "Le chemin de Saint-Jacques croise deux fleuves qui coulent près de Saint-Jean-de­ Sorde.

Bien des fois.

les passeurs font monter une si grande troupe de pèlerins que le bateau se retourne ct 4ue les pèlerins péris­ -;cnt llO) és: ct alors le-; batelier-; se réjouis- -;ent méchamment après -;'être emparé-.

de-.

dépouille-; des mort-.".

extrait du Guide du pèlerin. »

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