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Penser m'empêche-t-il d'être heureux ?

Publié le 14/03/2011

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Avant de répondre à cette question, il faut d'abord se demander ce qu'est le Bonheur. C'est ce sentiment de plénitude, de tranquillité, de sérénité, de bien-être, de calme, d'enchantement, de joie et parfois même d'euphorie qui vient de l'accomplissement d'un objectif, d'un besoin, ce sentiment peut être de courte ou de longue durée. Rien ne peut venir nous perturber, gâcher ce sentiment, cette sensation durable et nécessaire à la vie. Ce sentiment viscéral qui d'habitude ne pourrait pas être perturbé. La pensée elle est « une activité « que l'on pratique consciemment en général, une activité durant laquelle on apprend, on crée ou on se remémore des événements ou des faits passés. On peut également y associer l'opinion qui est une manière de penser sur quelqu'un ou quelque chose. Le terme « empêcher «, peut être synonyme de d'irréalisable, de quelque chose qui fait obstacle, il est également synonyme d'impossibilité et de blocage, c'est un obstacle à l'accomplissement d'un désir ou d'un objectif. Cette question renvoie à se demander si la pensée, la mémoire, l'opinion, le conscient et l'inconscient n'influenceraient-ils pas notre bonheur ?

« justement nous « aider » à être heureux et nous aider à atteindre une certaine plénitude.Mais penser peut également être assimilé au fait de réfléchir ; or on ne peut pas vivre sans réfléchir à chaquemoments de notre vie, et on ne peut pas non plus être heureux sans réfléchir un minimum, réfléchir sur notresituation, notre vie, et cela peut être lorsque l'on réfléchit à notre situation actuelle que l'on se rend compte quel'on réside heureux, on réfléchit également sur la réalité de la vie, qui dans la majorité des cas n'est pas si mauvaiseque l'on pourrait penser à première vue, lorsque l'on ne réfléchit pas au plus profond des choses, s'instruire, avoirdes connaissances, permet de mieux appréhender les événements.

Cependant il ne faut pas non plus « trop »réfléchir car dans cette situation nous pouvons parfois réfléchir à des choses qui pourraient rompre notre situationde bonheur et de plénitude.

Pour être heureux, il faudrait donc se livrer à des exercices spirituels.Mais peut-on réellement se passer et s'empêcher de penser et qu'est-ce qui aurait pour effet de nous empêcher depenser et donc d'être heureux ou non ? Le bonheur personnel existe-t-il ? Nous pouvons penser et affirmer qu'il est impossible de s'empêcher de penser, ou plutôt de ne penser à rien.

Eneffet l'inconscient est plus fort que le conscient, il nous est donc impossible de nous empêcher de penser et deréfléchir sur le monde et la société qui nous entourent.

Même si nous souhaitons ne « pas penser », notreinconscient nous obligera dans la grande majorité des cas, à penser à quelque chose, qu'elle soit bonne ou mauvaise; par exemple, certains ne peuvent pas s'empêcher de penser à ce qu'ils feront le lendemain et s'ils devaient oupouvaient s'empêcher de penser, ils ne pourraient donc pas atteindre le bonheur et cette ataraxie.La société peut également influencer notre pensée, notre opinion et donc notre bonheur.

En effet, nous sommes,dans la plupart des cas, « sous l'emprise » de la société, par exemple, nous voulons toujours plaire à nos proches,ceux qui nous entourent, et tout faire pour qu'ils aient une meilleure opinion de nous, guider les personnes qui nousentourent pour qu'ils nos apprécient, or on ne peut pas forcer et inciter quelqu'un à nous apprécier, voire même ànous aimer.

On pourrait donc assimiler ce comportement à de l'obstination ; une obstination qui, elle aussi, nousralentit dans l'accession du bonheur et d'un profond bien-être.

On peut donc dire que notre image du bonheur, estidentique pour tout le monde, et qu'elle est influencée par la société. Pour finir, nous pouvons donc dire que pour être heureux, il faudrait trouver « un juste milieu », c'est-à-dire garderquelques opinions, quelques pensées et quelques souvenirs en tête, mais aussi faire abstraction des penséesnéfastes, afin d'atteindre le bonheur, le calme et le contentement.

Cependant, il paraît impossible de s'empêcher depenser individuellement et que notre pensée est sans cesse influencée par les personnes qui nous entourent ainsique la société.

Il semblerait que penser n'empêche pas d'être heureux. Sujet désiré en échange : Les échanges favorisent-ils la paix ?. »

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