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Le personnages de Bel Ami

Publié le 16/03/2020

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Madeleine Forestier.Personnage le plus moderne du roman: une femme qui attire, fascine, donne sans donner, pleine d'un mystère savammententretenu par le romancier.Elle n'est qu'une femme un peu plus indépendante que les autres. Séduisante, elle a de la grâce et une distinction qui étonne. MmeForestier est à l'image d'une société qui aime paraître et jouer, quand seuls comptent les résultats. Georges Duroy admire et faitsiennes les dures leçons de la femme \"politicienne\". Le règne de ces femmes est conforté, est celui des femmes tenant salon etjouant un rôle important en politique.Mme Forestier aimée par Duroy au début du livre, est détestée à la fin. Elle l'aide pour son premier article, ce qui va le propulser

dans le journal. De nos jours, ce serait elle la journaliste. C'est une femme forte.Clothilde de Marelle.Beaucoup mieux qu'une maîtresse sensuelle, avide des seuls plaisirs de la chair et de perversité. Bohême, jolie, avenante et gaie,elle possède le charme, la fantaisie et le mystère. Cette femme reçoit ses amis au restaurant et conduit son destin dans le sensd'une liberté totale. Elle se montre sincère, toujours affectueuse et passionnée. Elle sera d'ailleurs tout au long du roman la plusfidèle et la plus respectées des maîtresses de Duroy.Ce n'est pas une maîtresse de race, compliquée et hautaine, mais une femme qui veut vivre, profiter de tous les plaisirs que lasociété permet. Elle veut aimer de toute la force d'une passion qui s'exacerbe dans les difficultés mille fois répétées, mille foisvaincues.Laurine de Marelle.Charmante fillette, volontaire et déjà indépendante, est un être déraciné qui sent obscurément le mal qui ronge le milieu où elle vit.Elle se contente d'exister entre une mère qui n'a pas grand chose à donner, sinon l'image d'une existence paresseuse et amorale,et un père sans caractère, prêt à  tous les abandons, par faiblesse et lâcheté. Laurine aussi est séduite par Duroy et,spontanément, elle le baptise Bel-Ami, et trouve l'entrain, la joie qui lui manquaient.

« dans le journal.

De nos jours, ce serait elle la journaliste.

C'est une femme forte. Clothilde de Marelle. Beaucoup mieux qu'une maîtresse sensuelle, avide des seuls plaisirs de la chair et de perversité.

Bohême, jolie, avenante et gaie,elle possède le charme, la fantaisie et le mystère.

Cette femme reçoit ses amis au restaurant et conduit son destin dans le sensd'une liberté totale.

Elle se montre sincère, toujours affectueuse et passionnée.

Elle sera d'ailleurs tout au long du roman la plusfidèle et la plus respectées des maîtresses de Duroy.Ce n'est pas une maîtresse de race, compliquée et hautaine, mais une femme qui veut vivre, profiter de tous les plaisirs que lasociété permet.

Elle veut aimer de toute la force d'une passion qui s'exacerbe dans les difficultés mille fois répétées, mille foisvaincues. Laurine de Marelle. Charmante fillette, volontaire et déjà indépendante, est un être déraciné qui sent obscurément le mal qui ronge le milieu où elle vit.Elle se contente d'exister entre une mère qui n'a pas grand chose à donner, sinon l'image d'une existence paresseuse et amorale,et un père sans caractère, prêt à tous les abandons, par faiblesse et lâcheté.

Laurine aussi est séduite par Duroy et,spontanément, elle le baptise Bel-Ami, et trouve l'entrain, la joie qui lui manquaient.Laurine n'est pas un personnage de second plan, une apparition inutile.

"Avec son air grave de grande personne" et son innocencede fillette, elle ressent plus durement que les autres femmes un véritable attachement pour le séducteur.Elle sera d'ailleurs vexée du premier mariage de Duroy, et sera la seule à lui résister par la suite. M.

Walter. Patron de La Vie Française, journal assoiffé de puissance politique et d'argent facilement gagné.

Toutes les occasions sontbonnes pour faire de juteuses affaires.

Obsédé par l'argent et le profit, il peut se montrer plus vaniteux que ses modèles, lesdirecteurs du Gaulois et du Gil Blas.M.

Walter est un malin qui "roule tout le monde" , un gredin qui a le mérite d'accepter, en Bel-Ami, un gredin plus fort que lui:"C'est un homme d'avenir.

Il sera député et ministre".Bel-Ami devient envieux et jaloux de son directeur, suite à une affaire qui lui rapportât plusieurs millions.

Il se mit à le haïr, et sasoif de puissance, de gloire et d'argent, ne fit que croître. Virginie Walter. Madame Walter est une proie facile pour Bel-Ami qui entend bien s'offrir la femme du patron malgré sa réputation de femmehonnête qu'on ne "chasse" pas.

Elle se trouve sur le chemin de Duroy et sera la maîtresse acharnée, maladroite, fatiguante etcependant sincère dans sa souffrance de femme trompée.Meurtrie, déchirée, aux bornes de la démence, elle ne pourra parer les coups qui tentent de l'anéantir quand Bel-Ami a décidé dese marier avec sa fille: elle n'échappe pas à une démesure où le ridicule se fait grinçant.

La passion ici sombre dans tous les excèsqui dévalorisent un sentiment aux yeux d'un homme fort et sans scrupules.Madame Walter, déjà secrètement amoureuse de Duroy, fera de lui, petit reporter, un redoutable chef des Echos. Suzanne Walter. Adolescente romanesque, victime désignée de l'arriviste, qui épousera (en second mariage) Georges Duroy.La vie bourgeoise l'a enfermée dans ses rêveries, dans ses poétiques fictions vécues comme d'heureux mensonges.

C'est unejeune fille au c?uir tout neuf, sans défense, avec sa fantaisie et sa fragilité. Norbert de Varenne. Vieux poète qui transmettra sa hantise de la mort.

Cette hantise refera maintes fois surface tout au long de l'histoire.

A noter queMaupassant était lui-même animé d'une certaine hantise de la mort. Le 28 juin 1880, Georges duroy, sous-officier, fils d'aubergistes normands, reconverti tant bien que mal dans la vie civile dans leschemins de fer, rencontre Forestier, un ancien camarade de regiment qui, apres l'avoir invite a diner, lui conseille et l'introduit dans. »

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