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LA PESTE À ROME DE DELAUNAY Elie

Publié le 15/07/2012

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La Peste à Rome figura au Salon de 1869. Acquise la même année sur la liste civile de Napoléon III, elle fut exposée au musée du Luxembourg de 1872 à 1925, avant de rejoindre...

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« LA PESTE À ROME 1869 Peintre français Biographie {2:) Né à Nantes le 12 juin 1828, Élie Delaunay fut l'élève d'HY,polyte Flandrin et de Lamothe.

Il entra à l 'E cole des beaux-arts en 1848 et fut Prix de Rome en 1856.

Il débuta au Salon de 1853 avec un pay­ sage, Les Paludiers de Guér ande, mais se consacra par la suite à la peinture d'histoire .

Il trav ailla à la décoration des églises Sainte­ Marie ;�; Nantes et Saint-François-Xavier à Paris ainsi _qu 'à celle de certaines salles du Conseil d'Etat.

Ses œuvres décoratives les plus intéressantes sont celles qu'il réalisa au Panthéon, notamment Attila et sainte Gene· viève, inachevée à sa mort et qui fut terminée par Courselle-Dumont.

Il trav ailla beaucoup à Paris.

Rappelons encore Le Parnasse à l'Opéra et le décor du grand escalier de l'Hôtel de Vill e.

.

En 1879, il succède à Alexander Hesse à l' Institvt.

Il meurt à Paris le 5 septembre 18 91.

Elie Delaunay eut le mérite d'interpré­ ter de manière exemplaire la tradition narra­ tive de la fin du siècle et la quête d'un âge d'or perdu.

De temps à autre, un académisrn� excessif et une technique trop classique pri­ vent ses œuvres de spontané ité.

Le musée d'Orsay conserve plusieurs œuvres de Delauna y.

La Peste à Rome est la plus célèbre, mais citons encore Diane, les portraits de la mère de l'artiste, de Charles Hayem et de Mme Georges Bizet, ainsi qu'un ensemble d'études décoratives pour la cham­ bre de la Cour de cassation du palais de jus· tice de Paris laissées inachevées à la mort de l'artiste.

Cl Nardini Ed�ore, 1991.

VPC Larousse -Laffont pour l'édition française, 1991.

x1x e siècle Huile sur toile 131 x 17 6 cm Analyse ....., Le sujet du tableau est tiré de la légende de saint Sébastien telle que la raconte Jacques de Voragine dans sa Légende dorée.

On peut considérer cette œuvre comme un des meilleurs exemples de la peinture d'histoire au Second Empire.

Elle a donné lieu à de nombreu­ ses études préparatoires comme en témoigne une première version conservée au musée des Beaux­ Arts de Nantes.

Delaunay est parvenu à isoler le groupe central de l'ange exterminateur en situant les groupes de ses victimes à la périphérie de la composit ion.

Cette mise en scène accentue l'effet dramatique du tableau.

L'architecture romaine témoigne d'une étude érudite des édifices anti­ ques.

Delaunay n'est sûrement pas resté insensible aux œuvres de Poussin, comme Le Massacre des innocents et La Peste d'Asdod ; on retrouve notamment daris La Peste à Rome l'expressivité caractéristique des gestes et des mains.

Au-delà de l'exécution classique de cette œuvre, on y trouve une dimension symboliste voire fantasti­ que, propre aux œuvres littéraires post-romanti­ ques.

L'œuvre C La Peste à Rome figura au Salon de 1869.

Acquise la même année sur la liste civile de Napo­ léon III, elle fut exposée au musée du Luxembourg de 187 2 à 1925, avant de rejoindre les collections du Louvre en 1929.

Elle est dor énavant exposée au musée d'Orsay où elle figure en bonne place depuis son ouverture en 1986.

Photo Giraudon.

A1-07-32. »

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