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Le peuplement et le territoire allemands

Publié le 30/09/2013

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Comme beaucoup de pays occidentaux, l'Allemagne a achevé sa transition démographique. Les prévisions sont parmi les plus pessimistes d'Europe. Le taux de natalité ne cesse de baisser (de 10,3 en 1991 à 9,2 %0 en 2000) dans les deux parties de l'Allemagne. Le taux de mortalité est lui aussi en baisse (11,3 en 1991, contre 10,4 %0 en 2000). Avec une espérance de vie moyenne de 77 ans et un indice de fécondité de 1,3 enfant par femme, le vieillissement est avéré. Les personnes de plus de 60 ans représentent 22 % de la population, contre 23 % pour les moins de 21 ans. Les conséquences structurelles consécutives deviennent problématiques (assurances ... ).

« Une or anisation traditionnelle du territoire • Un encadrement original Le territoire allemand est organisé à des échelles différentes.

Le fédéralisme, res­ tauré après la guerre, permet à l'État de légiférer dans des domaines qui lui revien­ nent exclusivement (défense, monnaie, affaires étrangères, orientations industrielles).

À l'échelle des régions correspondent les Lander (16 au total), qui sont complémentaires de la fédération.

Leur incombent des tâches de droit (civil et pénal), l'organisation des transports et le développement des productions agri­ coles.

Certaines décisions sont prises en commun (aménagement du territoire, enseignement, agriculture).

Chaque Land possède son parlement, sa Cour consti­ tutionnelle et sa Cour des comptes.

• Une organisation en réseau Contrairement aux autres pays européens, l'Allemagne possède un réseau urbain qui s'organise, non pas autour de la capitale (isolée quarante années durant), mais autour d'une douzaine d'agglomérations numériquement remarquables.

Si nombre d'entre elles sont dans la partie ouest du pays (Francfort, Munich, Dusseldorf), la réunification n'a pas bouleversé l'organisation polycentrique.

Au contraire, les capitales des cinq nouveaux Lander ont vu leurs responsabilités étendues pour se placer au même niveau que celles des anciens Lander.

• Pourtant une inégale répartition Dans la partie occidentale , trois ensembles rassemblent une population dense : en Westphalie, le groupement des villes de Essen, Dusseldorf, Cologne et Bonn ; la région de Francfort, et celle de Stuttgart.

À l'inverse, les Landerde Mecklembourg­ Poméranie, de Brandebourg et, en partie, de Basse-Saxe connaissent des densi­ tés inférieures à 75 hab/km2.

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