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Peut-on concevoir une société sans travail ?

Publié le 22/09/2004

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travail
Cela ne signifie pas que toute activité doive être abolie. Mais les hommes disposeraient librement de leur temps et ne dépendraient plus du travail. L'ouvrier spécialisé dans la grande industrie Chez MARX "[Dans la fabrique] la classitication fondamentale devient celle de travailleurs aux machines-outils (y compris quelques ouvriers chargés de chauffer la chaudière à vapeur) et de manoeuvres, presque tous enfants, subordonnés aux premiers. Parmi ces manoeuvres, se rangent plus ou moins tous les feeders (alimenteurs) qui fournissent aux machines leur matière première. A côté de ces classes principales prend place un personnel numériquement insignifiant d'ingénieurs, de mécaniciens, de menuisiers, etc., qui surveillent le mécanisme général et pourvoient aux réparations nécessaires. C'est une classe supérieure de travailleurs, les uns formés scientifiquement, les autres ayant un métier placé en dehors du cercle des ouvriers de fabrique auxquels ils ne sont qu'agrégés. Cette division du travail est purement technologique. «Tout enfant apprend très facilement à adapter ses mouvements au mouvement continu et uniforme de l'automate [...].
  • I) L'homme pourrait ne pas travailler.
a) La satisfaction de nos besoins vitaux sont garantis. b) Certaines société dévalorisaient le travail. c) La société de loisirs contemporaines.
  • II) On ne peut pas concevoir une société dans laquelle l'homme ne serait pas au travail.
a) Le travail rend libre ! b) L'oisiveté, mère de tous les vices. c) Travail et cohésion sociale.
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travail

« Le travail «forcé» doit disparaîtrePour Marx, le travail salarié est un signe de l'exploitation du prolétariatpar la classe dominante qu'est la bourgeoisie.

Le travail exploite aliène leprolétaire et devrait donc, dans la société communiste idéale,disparaître.

Cela ne signifie pas que toute activité doive être abolie.

Maisles hommes disposeraient librement de leur temps et ne dépendraientplus du travail. L'ouvrier spécialisé dans la grande industrie Chez MARX "[Dans la fabrique] la classitication fondamentale devient celle detravailleurs aux machines-outils (y compris quelques ouvriers chargés dechauffer la chaudière à vapeur) et de manoeuvres, presque tousenfants, subordonnés aux premiers.

Parmi ces manoeuvres, se rangentplus ou moins tous les feeders (alimenteurs) qui fournissent auxmachines leur matière première.

A côté de ces classes principales prendplace un personnel numériquement insignifiant d'ingénieurs, demécaniciens, de menuisiers, etc., qui surveillent le mécanisme général etpourvoient aux réparations nécessaires.

C'est une classe supérieure de travailleurs, les uns formés scientifiquement, les autres ayant un métier placé en dehors du cercle des ouvriersde fabrique auxquels ils ne sont qu'agrégés.

Cette division du travail est purement technologique.«Tout enfant apprend très facilement à adapter ses mouvements au mouvement continu et uniforme del'automate [...].

La rapidité avec laquelle les enfants apprennent le travail à la machine supprime radicalementla nécessité de le convertir en vocation exclusive d'une classe particulière de travailleurs.

Quant aux servicesrendus dans la fabrique par les simples manoeuvres, la machine peut les suppléer en grande partie et, en raisonde leur simplicité, ces services permettent le changement périodique et rapide des personnes chargées de leurexécution.« La spécialité qui consistait à manier pendant toute sa vie un outil parcellaire devient la spécialité de servir,sa vie durant, une machine parcellaire.

On abuse du mécanisme pour transformer l'ouvrier, dès sa plus tendreenfance, en parcelle d'une machine qui fait elle-même partie d'une autre.

[...] Dans la manufacture et lemétier, l'ouvrier se sert de son outil ; dans la fabrique, il sert de machine.

Là, le mouvement de l'instrument detravail part de lui ; ici, il ne faitque le suivre.

Dans la manufacture, les ouvriers forment autant de membres d'un mécanisme vivant.

Dans lafabrique, ils sont incorporés à un mécanisme mort qui existe indépendamment d'eux.« [...] En même temps que le travail mécanique surexcite au dernier point le système nerveux, il empêche lejeu varié des muscles et comprime toute activité libre du corps et de l'esprit.

La facilité même du travaildevient une torture en ce sens que la machine ne délivre pas l'ouvrier du travail, mais dépouille le travail deson intérêt.

Dans toute production capitaliste en tant qu'elle ne crée pas seulement des choses utiles, maisencore de la plus-value, les conditions du travail maîtrisent l'ouvrier, bien loin de lui être soumises, mais c'est lemachinisme qui le premier donne à ce renversement une réalité technique.

Le moyen de travail converti enautomate se dresse devant l'ouvrier, pendant le procès de travail même, sous forme de capital, de travail mortqui domine et pompe sa force vivante.

La grande industrie mécanique achève enfin, comme nous l'avons déjàindiqué, la séparation entre le travail manuel et les puissances intellectuelles de la production qu'elletransforme en pouvoirs du capital sur le travail.

L'habileté de l'ouvrier apparaît chétive devant la scienceprodigieuse, les énormes forces naturelles, la grandeur du travail social incorporées au système mécanique, quiconstituent la puissance du Maître.« La subordination technique de l'ouvrier à la marche uniforme du moyen de travail et la compositionparticulière du travailleur collectif d'individus des deux sexes et de tout âge créent une discipline de caserne,parfaitement élaborée dans le régime de fabrique.

Là, le soi-disant travail de surveillance et la division desouvriers en simples soldats et sous-officiers industriels sont poussés à leur dernier degré de développement."[Le Capital, I.

I, t.

2, p.

102-106.] [Le travail permet de subvenir à nos besoins.

En favorisant l'échange marchand, il renforce les liens sociaux.

Le travail est un besoin inné en l'homme.]. »

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