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Peut-on désirer un désir sans fin ?

Publié le 14/02/2004

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Mais se suicider n'est pas pour autant la bonne solution pour échapper à la souffrance. En effet, celui qui se suicide le fait parce qu'il souffre trop de ses désirs inassouvis et par DÉSESPOIR : Sentiment de forte tristesse ou d'accablement, avivé par l'absence de solution ou de remède à cette détresse. désespoir d'arriver à trouver le bonheur. Il est donc encore tout empli du désir de son bonheur personnel. Dès lors, puisque c'est le désir d'individuation qui produit la vie, il devra nécessairement revivre, cad se réincarner. La doctrine orientale de la réincarnation est donc rigoureusement logique sur ce plan. Il en va de même pour son corollaire, la doctrine du « karma » (destin), qui est souvent mal comprise. Les occidentaux et les religions populaires orientales l'envisagent souvent sous une forme moralisatrice : si l'on souffre de cette vie, si l'on y est en butte à un destin cruel, c'est que l'on a fait du mal dans une vie antérieure et qu'on le paie maintenant. Cette conception suppose une divinité providentielle, qui surveille nos actes et distribue châtiments et récompenses. Mais pourquoi alors attend-elle une autre vie ?

« Transition : Dès lors comment envisager le désir s'il ne meurt pas mais change de nature en elle ? 2 .

C'est donc que le désir, constitué des désirs particuliers et successifs, ne trouve de fin que dans la mortde celui qui l'éprouve.

a) La mort se définit cliniquement par l'arrêt de toutes les fonctions qui animent le corps vivant : le cadavre n'estplus un organisme, il diffère en nature du corps vivant.

L'une de ces fonctions est la fonction désirante. b) La mort est donc ce qui termine le désir, non pas ce qui le satisfait éternellement mais ce qui le nie radicalement.Si le désir trouve sa fin dans la mort c'est parce qu'elle détruit ce qui lui permettait d'exister : le corps vivant, qui enétait le véhicule en quelque sorte. c) Dans le corps vivant, le désir trouve un moyen de s'exprimer, il s'attache à pousser le corps vivant à poursuivreun objet, cet objet atteint il en prend un autre pour cible et ainsi de suite...

Le désir en tant qu'il est dans le mondeexprimer sous la forme des désirs particuliers d'un corps vivant trouve sa fin dans la mort de celui qui l'éprouve. Problème : D'une part quand un homme meurt les autres continuent de désirer.

D'autre part si la mort signe sansaucun doute la fin du désir peut on dire qu'elle en est le but ? Oui le désir périclite avec la mort de celui quil'éprouve mais cette fin était-elle enveloppé dans sa nature ? Y tendait-il ? Désirait-il s'éteindre ainsi ? Le désirpeut-il se définir toujours comme tendu vers la mort ? Il semble que. Transition : Comment comprendre dès lors la finalité du désir et sa nature ? 3 .

Le désir est une force de vie, la mort lui est toujours étrangère, toujours à comprendre sur le mode dela mauvaise rencontre.

a) Quand un homme cesse de désirer, quand il s'éteint, les autres continuent de désirer.

Le désir n'a pas en soi safin dans la mort, il y trouve une fin faute de pouvoir lui survivre.

La mort il ne la prend pour fin que quand il s'estdéjà perdu.

Le suicidaire se suicide parce que la vie ne lui apparaît plus désirable, il met fin à sa vie parce qu'il nedésir plus parce que le désir en lui est déjà mort. b) La mort est donc pour le désir une mauvaise rencontre, une cause qui le détermine de l'extérieur mais pas une finqu'il peut faire sienne. c) C'est que le désir est une force vitale et créatrice, un effort de persévérance dans l'être (un conatus comme le disait Spinoza) qui ne vise pas seulement - comme le besoin – la conservation mais plus profondément la création.Cet effort a pour fin l'augmentation de la puissance, la création et la recréation de la vie, il a pour fin la vie elle-même.

La mort entrave épisodiquement cet effort, elle arrête le désir de certains, mais malgré elle la vie désirantene s'arrête pas, d'autre désirent et désireront encore quand nos désirs seront éteint, - la Vie - et le Désir donc -continuera. L'épicurisme et le bonheur. Épicure pense que le but de la vie humaine est d'obtenir le bonheur.

Le moyen de parvenir au bonheur est le plaisirné de la satisfaction des désirs.

Il faut rechercher le plaisir, car c'est son accumulation qui constitue le bonheur.Cette doctrine s'appelle l'hédonisme (du grec « hêdonê », le plaisir).

Il faut donc se mettre en état de goûter duplaisir dans la vie, de profiter des bons moments, et même de chaque jour, de chaque instant, ce que dit la maximelatine qui reflète l'enseignement d'Épicure : « Carpe diem », « Cueille le jour ».

Pour cela il faut éliminer les soucis etles angoisses.. »

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