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Peut-on être esclave de soi-même ?

Publié le 20/01/2013

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Au sens physique, la liberté signifie l'abscence de contrainte. Un animal ou un homme est libre dans la mesure où il n'est pas enchaîné ou enfermé comme un esclave. La liberté physique est liberté de mouvement et d'action. Autrement dit l'homme est libre de réagir comme bon lui semble face à quelque chose. La thèse de l'auteur est que chaque homme est "esclave" de quelqu'un ou de quelque chose, d'un maître ou d'une addiction. Il défend sa thèse en séparant son texte en trois argument, celui du mileu étant le plus court, est le plus important. Il commence par aborder le fait que les esclaves (au sens antique du terme) sont des hommes comme les autres, ce sont des êtres humains. Ensuite, il décide de continuer sa démonstration en ouvrant un nouveau paragraphe d'une seule phrase, en nous expliquant qu'il n'existe pas qu'une seule et unique liberté : la liberté physique. Enfin, il termine son texte en définissant tous le aspects permettant de dire que chaque homme est un esclave d'une manière ou d'une autre. Il répond ainsi à la question : "Peut-on être esclave de soi-même ?". Nous ferons une analyse linéaire de ce texte. "Veux-tu bien réfléchir à ceci : celui que tu appelles ton esclave est né de la même semence, jouit du même ciel que toi, respire comme toi, vit comme toi, meurt comme toi. Tu peux le voir libre comme lui peut te voir esclave." Dans cette première partie, Sénèque aborde le fait que tous les hommes viennent du même "endroit". En effet, chaque homme a été conçu dans le ventre de sa mère par la fécondation au hasard d'un ovule et d'un spermatozoïde, chaque homme s'est développé dans ce ventre (de l'embryon au foetus), chaque homme est né de la même manière (par l'acouchement de sa mère). De toutes les manières possibles un mère met au monde son enfant que se soit par accouchement naturel ou par césarienne. Sénèque ajoute aussi que durant sa vie, l'homme peut lever les yeux au ciel et puis jouir de la même vue : un ciel étoilé, un ciel de nuage, voir le soleil, la lune, un eclipse, apercevoir des oiseaux, etc. L'homme, à l'instant même où il quitte le ventre de sa mère, doit "réspirer" pour vivre car son coeur bat mais il a besoin d'oxygène pour se faire. Cet oxygène est procuré par chacune des inspirations et expirations de l'individu. Tous les hommes "vivent" d'une manière ou d'une autre : pauvres, riches, intelligents, idiots, hétérosexuels, homosexuels, handicapés, etc. Chaque homme a été un jour enfant, chaque homme a grandi (aux côtés de sa famille ou non, dans le malheur comme dans le bonheur, dans le bien être ou la maladie), chaque homme a été adolescent (il a fait certain...
esclave

« (futurs).

Psychologiquement car il apprend à contrôler ses pulsions, à contrôler ses faits et gestes par conséquent sa personnalité.

Enfin physiquement car il apprend que même s'il peut avoir toutes les libertés possibles et imaginables dont il veut jouir il sera toujours soumis aux lois de la nature qu'il le veuille ou non, il découvre ainsi ses capacités physiques.

Par exemple étant enfant on est tenté de toucher à la flamme d'un feu de cheminée ou du briquet jusqu'à ce qu'on se brûle et on en recommence pas car ça fait mal ! Il apprend, entre autre, qu'un jour ou l'autre il mourra.

Que se soit avant ses enfants, après ses parents ou avant sa femme … Sénèque explique qu'une personne n'est esclave que du moment où on la considère comme telle.

Ainsi un maître peut considérer son esclave comme libre et l'esclave lui-même peut considérer son maître comme esclave.

Il ammène ensuite le désastre de Varus comme explication de la considération d'”esclave”.

C'est une bataille où les armées romaines furent vaincues.

Effectivement, lors de ce dernier on a pu constaté que même ceux dont l'avenir noble était complètement tracé, “qui entraient dans l'ordre sénatorial en faisant leur service militaire”, ne peuvent pas échapper à leur destin et peuvent finir comme de simples bergers ou comme esclaves.

Il termine ce premier argument en affirmant que l'on peut mépriser un homme pour sa déstinée mais cette dernière peut devenir la notre au moment où l'on commence à négliger cette idée. ““C'est un esclave !” Mais peut-être libre en son âme.” Cette seconde partie n'est constituée que de cette unique phrase, et elle se situe au milieu du texte entre deux paragraphes, on peut donc dire que Sénèque veut attirer l'attention dessus.

Alors oui, cet homme est esclave ! Mais nous pourrions nous dire “et alors ?! Qu'est-ce que cela change”.

Son maître a le droit de vie et de mort sur lui.

Il peut être influencer, manipuler, obligé aux pires des horreurs, maltraiter par son maître.

Cependant, i l est indispensable de noter que, même si cet esclave est considéré comme une "chose", un “objet” par celui qui le “possède”, il reste tout de même “être humain”.

Ce n'est pas un objet car un objet ne souffre pas, ne ressent aucune chose, aucune émotion, aucun sentiment ! Les objets ne souffrent ni physiquement, ni psychologiquement à la différence des hommes qui sont sensibles (plus au moins selon leur force mentale).

On peut agir sur le mental d'un esclave et exercer une torture morale (en tuant devant lui un membre de sa famille par exemple) ou agir sur son physique et lui infliger une torture physique (le forcer à rester éveiller pendant plusieurs jours alors que cela est presque impossible ou l'obliger à rester debout par exemple).

On peut tout contrôler chez un esclave.

On peut contrôler ses moindres faits et gestes mais pas sa pensée ! On ne peut pas savoir ce qu'il pense (au fond de lui) à un instant précis et l'empêcher d'y penser.

On ne peut pas l'interdire de prier car s'il le fait discrètement, personne n'a la preuve qu'il le fait et surtout pas son maître.

On peut aussi donner un autre exemple, lorsque le maître demande a son esclave “ Comment vas-tu ?”.

L'esclave peut simuler sa pensée par l'expression de son visage, les mouvements de son corps et répondre “je vais bien maître” alors qu'il pense complètement le contraire.

Il ment, dissimule la vérité et si cela est bien fait le maître n'a aucune manière de s'en rendre compte non plus.

On ne peut pas ordonner à un esclave de haïr une personne ou de l'aimer, on peut juste le contraindre.

L'esclave se voit obligé d'aquiescer si on lui. »

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