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Peut-on se juger soi-même ?

Publié le 10/11/2009

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L’hommes est donc un être doté d’une double conscience, une conscience de soi accompagnant tout jugement et une conscience morale indépendante d’une série causale et qui fait de l’homme in sujet libre capable de décider d’agir selon sa propre volonté et d’en assumer les conséquences. Si l’on considère l’homme dont le jugement est accompagné d’une conscience de soi, il est difficile pour lui de différencier le Bien du Mal et d’être impartial envers lui-même et donc d’être son propre juge puisqu’il juge selon son intérêt ou bien est soumis à des jugement a priori. Néanmoins si l’on étudie l’homme, non comme une chose mais comme une personne libre ayant une conscience morale, l’homme a alors le pouvoir d’assurer un débat à l’intérieur de son esprit afin de chaire un choix, résultat de son unique volonté, de son propre jugement.

« de l'acte avait par là commencé une série d'effets.

L'homme est dans ce cas là auteur de son acte, mû par unesimple volonté.

C'est la condition pour Kant sous laquelle une morale est possible.

L'homme est ainsi un être libre,capable de commencer une action et d'en assumer les conséquences.

La morale n'est possible que si je considèrel'homme comme capable d'agir autrement que comme être empirique.

L'home est ainsi responsable de ses actions.

Ildevient alors une exception dans la nature.

Si l'on prend l'exemple de l'animal, celui-ci ne sera pas responsable deson acte contrairement à l'homme doué d'une conscience morale.

La différence du moi en tant que personne et dumoi en tant que chose est une différence de point de vue.

Ainsi je peux me considérer comme un phénomène, c'est-à-dire que je peux m'observer en considérant que je suis inséré dans une série causale mais je peux aussi changerde point de vue.

Je n'existe alors pas seulement dans la temporalité.

Je suis alors un homme libre faisant preuved'une conscience morale de telle manière que tout jugement moral prend l'aspect d'un débat intérieur.

Il s'agit alorsde s'imputer à soi-même un acte.

En quoi consiste cette imputation ?Le principe d'imputation traduit le fait que tous les actes du sujet sont des initiatives et donc des commencements.L'imputation produit ainsi la liberté.

Mais commence puis-je me juger moi-même en étant libre mais soumis à desrègles ? La liberté est en fait possible à partir du moment où il existe des lois qui me font me représenter lessanctions possibles et qui déterminent ainsi mon comportement.

Par exemple, on n'impute pas des actes aux fouscar ils sont soumis à tes forces irrésistibles qu'ils n'arrivent pas à affronter.

Tous les individus sont soumis à cesforces irrésistibles mais la plupart savent y résister.

Par exemple, lorsqu'il s'agit de se lever le matin, l'hommepossédant une conscience morale va faire face à cette force irrésistible qu'est la fatigue, il va prendre la décision dese lever et interrompre ainsi la série causale, pour éviter la sanction.

L'homme est ainsi un homme libre.

On peutillustrer cette idée par une citation de Rousseau : « Conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix, guideassuré d'un être ignorant et borné mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal qui rend l'hommesemblable à Dieu, c'est toi qui fait l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions ».

L'homme est ainsi décritcomme un être libre, doté d'une conscience morale qui lui permet un jugement « infaillible » du bien et du mal,indépendamment du principe de causalité.

L'hommes est donc un être doté d'une double conscience, une conscience de soi accompagnant toutjugement et une conscience morale indépendante d'une série causale et qui fait de l'homme in sujet libre capable dedécider d'agir selon sa propre volonté et d'en assumer les conséquences.

Si l'on considère l'homme dont le jugementest accompagné d'une conscience de soi, il est difficile pour lui de différencier le Bien du Mal et d'être impartialenvers lui-même et donc d'être son propre juge puisqu'il juge selon son intérêt ou bien est soumis à des jugement apriori.

Néanmoins si l'on étudie l'homme, non comme une chose mais comme une personne libre ayant uneconscience morale, l'homme a alors le pouvoir d'assurer un débat à l'intérieur de son esprit afin de chaire un choix,résultat de son unique volonté, de son propre jugement.. »

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