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Peut-on mourir pour une cause ?

Publié le 01/04/2013

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Réquisitoire Discours par lequel le procureur expose les motifs de l'accusation devant un tribunal. A l'opposé, la plaidoirie est le discours de l'avocat de la défense.

Martyr Du grec martur «témoin«. Le martyr est a l'origine un chrétien mis à mort pour avoir refusé de renier sa foi. Ne pas confondre avec «martyre« (n. m.), qui désigne le supplice lui-même.

« Il est insensé de plaidoyer dans le tombeau Aucune cause ne vaut qu'on lui sacrifie la vie humaine.

Mourir pour une cause est un acte vain, car il aboutit seulement à la négation de l'être.

Aucune cause ne saurait être défendue par un avocat absent.

La mort ne plaide pour aucune cause C e n'est pa~ en mourant, mats en luttant , que l'on sert le mieux une cause.

Seule la vie peut réali­ ser un idéal et, pour cela, elle doit tenir la mort en respect.

En mourant pour une cause, je ne suis que son esclave.

Simple moyen au servi­ ce d' une cause, je de­ viens une chose.

Or l'homme a une dignité · personnelle qui lui confè­ re une valeur incompa ­ rable.

Nous ne devons pas consentir à notre destruction, car conser­ ver la vie est un de­ voir.

Ma mort peut être un plaidoyer pour moi­ même , mais je ne suis plus là pour entendre.

Si je suis mort, où est ma victoire ? La mort ne prouve pas la valeur de la cause L es attentats-suicides des extrémistes ne démontrent pas la va­ leur de la cause des ter­ roristes.

Tout au plus passent-ils pour des fa­ natiques et des fous.

Dia­ dore Cronos est mort de honte pour ne pas avoir su résoudre un argu­ ment.

I: exemple du hara kiri, pratique qui, pour les Japonais , n ' est pas un suicide , mais un sacrifice consenti à l' em­ pereur -soleil , montre que la valeur pour la­ quelle on engage sa vie peut être dérisoire et in­ humaine.

«Le christianisme a fait de l'immense désir de suicide qui régnait au temps de sa naissance le levier même de sa puissance: tandis qu'il interdisait de façon terrible toutes autres formes de sui­ cide, il n'en laissa subsis· ter que deux qu'il revêtit de la suprême dignité ( ...

) : le martyre et la lente mise à mort par soi-même de l'as­ cète.» Friedrich Nietzsche Aucune cause ne saurait rivaliser en dignité avec le respect que chacun doit à la vie humaine.

-La mort ne plaide pour aucune cause.

Elle n'est pas une victoire, mais une défaite.. »

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