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Peut-on parler d’une religion naturelle ?

Publié le 16/09/2011

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religion

Contrairement a ces deux derniers philosophes, Voltaire est déiste, il croit en un Dieu nécessaire à l'ordre du monde, il dit : « Je ne conçois pas que cette horloge marche et n'ait point d'horloger «. C’était un homme profondément croyant. Mais il refusait deux aspects de la religion le confessionnalisme autrement dit l’appartenance à une religieuse spécifique querellant toujours avec les autres et ce qu’il considérait comme superstitieux. Il a toute sa vie livré une lutte acharnée au fanatisme et à l'intolérance, et pour cela injustement tourné en dérision la hiérarchie, les dogmes, le culte de l'Église catholique qu'il rend responsable des querelles religieuses tout comme Lessing.

religion

« morale.

Ce qu'il concevait comme le véritable christianisme était une religion simple, rationnelle, humaniste, non «confessionnaliste ».

D'après lui le judaïsme et le christianisme n'ont pas une valeur plus grande que les autresreligions du monde.

Sa religion soit le déisme est une religion non dogmatique, fondée sur les valeurs morales etquelques conceptions considérées comme généralement acceptables pour chacun d'entre nous.

Dans ce systèmeDieu est plutôt un horloger, créateur de l'Univers qui intervient peu dans les affaires du monde.

Dieu est avant toutle garant des valeurs éthiques.

Voltaire par exemple négligeait les efforts de prouver l'existence de Dieu.

Il étaitconvaincu que toute la nature nous montre qu'il y a un Dieu.

Il est l'âme immortelle : ces deux sont les constituantsde base de la Religion.

La raison humaine est si peu capable de démontrer par elle-même l'immortalité de l'âme, quela Religion est obligée de nous la révéler.

Le bien commun de tous les hommes demande qu'on estime l'âmeimmortelle car la foi nous l'ordonne.

Dans cette religion les superstitions n'ont plus aucune place.

La religion deVoltaire est rationnelle.

Mais il faut ajouter qu'il critique les conceptions trop définies et trop assurées de Dieu.

Ilécrit : « Adorons Dieu sans vouloir percer dans l'obscurité de ses mystères ».

Il refuse également la méthode despreuves des idées religieuses, par exemple Dieu ; ces soi-disant preuves lui semblent complètement inutiles et folles.Le centre de la Religion n'est pas dans les dogmes et les cérémonies.

La vraie religion, c'est une foi simple et nondogmatique en Dieu.L'Homme a perdu son état de nature, celui qui lui permettait d'écouter sa conscience car il a été changé par lasociété.

Celui-ci a donne tout une autre définition de la religion, il l'a complètement modifié et nous allons voirpourquoi ceci est arrivé.Tout d'abord, il nous faut faire la différence entre « religion » et « croyance.

Une croyance est défendue avecpassion, fanatisme même si elle est moins établie que d'autres croyances.

Comme la religion se fonde sur descroyances nous pouvons avancer l'idée que la religion s'appuie sur des idées peu justifiées, certes l'Homme doit ycroire car ne pouvant pas tout savoir, ne peuvent pas faire autrement.

Dans ce cas, comment se justifient lesreligions établies ? D'après le « le principe de raison suffisante » de Leibniz dit que rien n'est sans raison.

Ceci veutdire que même la chose la plus minime renvoie à autre chose qu'elle-même.

Par exemple, si nous nous levons plutôtdu pied gauche que du pied droit, si un air de musique nous passe par la tête, il y a une raison à ces évènements.Nous ne pourrions certes pas toujours la découvrir a cause du fait que notre conscience et connaissance soientlimitées ; mais nous pouvons être certains qu'il y en a une.

La nous pouvons observer que cette affirmation n'estpas démontrée, prouvée.

Nous voyons là la part considérable que les croyances ont dans nos sociétés.

Ainsi nouspouvons dire que nos croyances sont à la base de ce que pensent nos sociétés.

Nous pouvons énoncer ce queRousseau dit et affirmer que celles-ci ont dicté une manière de vivre et qu'elles ont tout fait pour lutter contre nosinstincts.

Tout ceci pour mettre les Hommes dans « le même sac » et finalement les contrôler.

Contrôler car unereligion est une hypothèse qui entend une réunion (re-ligare), relier l'homme au divin, (Dieu, l'absolu, le Sacré, lePère, etc.) des livres sacrés (La Bible, le Coran, L'Évangile).

C'est aussi une institution comportant desreprésentants officiels (prêtre, évêque, moine, pasteur, nonce etc.), un rituel, des cérémonies, des lieux du culte(mosquée, synagogue, église, temple), des fidèles.

D'un point de vue sociologique, la religion est attestée dans lapermanence d'une foi à travers des institutions qui défendent et protègent la parole sacrée qui en est l'origine.

Ellesuppose un ou des fondateurs (Jésus, Mahomet, Bouddha etc.) et des écrits qui commentent une révélation donnéeaux hommes, une théologie.

Concrètement, la religion comporte aussi une morale qui intime au fidèle de secomporter en bon chrétien, en bon musulman etc.

Par-là elle le contrôle.

Le fidèle s'efforce donc de vivre en accordavec sa religion et qui y recherche un salut et parfois une illusion car elle n'est pas justifiée.

Aussi il nous faut savoirque le dogme est à l'origine un terme issu du christianisme et qui fait référence à la conservation du message del'Évangile face à toutes les déviances hérétiques.

Celui-ci est conservé par l'Église qui en est la gardienne, quanddes hommes de l'Église remettent en cause la foi qu'ils ont reçue en recevant des articles différents, ils deviennentaux yeux de l'Église des hérétiques.

Les guerres de religion se sont justifiées en occident dans cette lutte entre lestenant du dogme romain et ceux qui, parmi les protestants, voulaient revenir aux textes de l'Évangile, en estimantque le message de l'église primitive s'était corrompu.Pour cela David Hume définit la croyance religieuse comme étant étrange.

L'exemple de Jésus qui marche sur l'eauest inaccoutumé.

Car croire aux miracles c'est croire en ayant les plus faibles raisons de croire.

Connaître impliquetoujours un dépassement du donné: lorsqu'on formule des propositions telles que «César fut tué au sénat», on croità quelque chose qu'on n'a pas vu; de même, lorsqu'on dit que «Le soleil se lèvera demain», on croit à quelque chosequi, par définition, dépasse l'expérience.

Parmi les principes, seule la causalité permet de concevoir l'idée de quelquechose à venir, l'idée d'un effet à prévoir ou d'une cause probable.

Pour lui, cette critique de la religion repose doncsur la croyance qui se trouve entre « l'ignorance » et le « savoir ».

Parce que la croyance apparait plus comme unengagement, elle n'est pas gratuite et injustifiée.

Il s'agit d'une décision que chacun de nous avons choisi deprendre.

Au sens pratique la croyance est rattachée à l'action, elle prend le sens de « motif » de l'action, elle lesmotive car l'intérêt principal de la religion est sa morale.

Et par-là, elles régulent les actions sociales.

En centrantses principes sur des idéaux communs ; par exemple le fait qu'un croyant ne se doit pas de pêcher, ainsi ce dernierest résolu à ne pas tuer pour pouvoir aller au paradis.Blaise Pascal met en avant l'idée d'ordre, autrement dit de compréhension et d'analyses de différentes choses.

Il y ades choses incompréhensibles sur un plan et compréhensible sur un autre : l'ordre de la raison est absurde et l'ordrede la grâce qui alors prend un sens.

Les philosophes ne peuvent comprendre que la foi soumette la raison, c'est laraison qui doit être soumise à la foi.

Ce qui différencie la religion de d'autres formes d'obligations est le fait que lareligion n'est ni la morale ni le droit.

Elle s'en différencie et donc de l'obligation juridique et de d'autres formesd'obligations sociales.

Par rapport à une obligation juridique, il faut que j'accomplisse ce qui est obligatoire.

Parexemple, si je dois donner dix pourcent de mon salaire aux impôts, je peux penser que cet impôt est une « imbécilité» car tant que je paie personne ne pourra rien me dire.

Une obligation religieuse ce n'est pas une obligation qui portesur ce que je fais mais ce que je pense et fait soit sur une représentation.

Ce qui différencie la religion d'une autrecroyance c'est qu'elle est obligatoire.

Croire ou ne pas croire définie mon appartenance ou non a une religion.

Ainsinous rejoignons la pensée de David Hume, du fait que la religion régule bel et bien la société.. »

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