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Peut-on parler de « fin de l'Histoire » ?

Publié le 18/01/2004

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histoire
Sécurité et liberté ne sont désormais plus incompatibles. L'Histoire, sous sa dimension universelle, a atteint son objectif, sa fin.Mais ce modèle a-t-il véritablement su s'imposer? L'actualité récente semble montrer que l'Histoire est loin d'être achevée. L'émergence du phénomène religieux au Sud qui investit progressivement l'espace naturellement réservé aux politiques professionnels, les difficultés que rencontrent les peuples d'Europe de l'Est et la solution nationaliste qui ne cesse ne les tenter indiquent à présent que la démocratie libérale n'est pas la réponse-miracle attendue par tous. L'Occident paraît moins convaincant lorsqu'il exporte ses institutions...   La « fin de l'Histoire » chez HEGEL Là commence donc la « fin de l'Histoire », de cette histoire qui est le fondement et le matériau du système. Fin de l'Histoire? À son propos, signalons deux contresens qu'il importe d'éviter si l'on veut entendre correctement l'hégélianisme. Le premier concerne le jugement politique de Hegel : la « réussite » de l'Allemagne comme moment de pacification administrant les acquisitions de la Réforme, de 1'Aufklarung, de la Révolution française et de l'Empire napoléonien, signifierait que l'Allemagne de l'époque incarne pleinement l'État rationnel ou qu'elle a pour mission, à l'exclusion de toute autre nation, de le réaliser dans un proche avenir.

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