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Peut-on ne pas interpréter ?

Publié le 12/07/2012

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Exemple; le feu tricolore. Au vert, nous n'avons besoin de nous interroger sur le sens de cette couleur, idem pour le rouge; nous nous contentons d'avancer ou de s'arrêter sans se poser de questions. Idem pour les Pictogrammes, nous n'interprétons pas ce que nous voyons, pourtant nous comprenons bien lorsque nous voyons une flamme sur un produit ménager. Nous venons de contrer l'argument démontré dans la première partie, en affirmant que dans certains domaines dont l'art entre autres, l'interprétation est évitable. Il est donc logique d'affirmer maintenant que l'interprétation se réserve a des domaines donc le sens n'est pas spécifié clairement. Cependant le fait d'affirmer que l'interprétation n'est pas obligatoire ne serait-ce pas en quelque sorte interpréter un aspect du réel ? Croire que ce que je dis est vrai ne serait-ce pas une interprétation de ma part ?

« Peut-on ne pas interpréter? «La "réalité" réside dans le retour constant de choses égales, connues, apparentées, dans leur caractère logicisable, dans la croyance qu'ici nous calculons et pouvonssupputer.» Nietzsche. Interpreter, de base étymologique latine "hermeneuma" signifiant interprétation, explication venant lui même de "interpretare", du latin "inter" qui veux dire "entre",relatif à l'intervalle spatial ou temporel d'un élément, et de "prêt", du latin "praestro", ayant plusieurs significations, dont : être devant, surpasser, répondre, présenter. Intervalle, présenter, répondre,être devant, être au devant...Répondre à l'explication du monde exterieur pour pouvoir être au devant de ses événements avec un intervalle entre notre representation et la réalité? J'interprête. Mais cette interpretation m'es relative, si ces mots provoquent certains sentiments dans mon esprit, si inconsciemment j'associe ces mots a certains concepts, c'est quemon éducation, mes connaissances, mon aprehension du monde font que c'est cette definition, que je trouve derriere ces mots.Peut etre que pour vous, ces mots signifierons "trouver le sens cacher des choses"... En ce sens, la définition courante d'interprêter est de traduire quelque chose, en une autre, d'analyser le rapport entre le language et la réalité, de deviner ou tirer d'unechose quelque indications, afin de comprendre le réel, de donner du sens à nos sens. Mais alors ne pas interpreter signifierais ne pas chercher à comprendre notre réel? Une action a priori incoherente. Il existe un monde ou le beau, le laid le répugnant, l'aguichant;N'existent pas.Dans ce monde, on ne peut pas juger sur l'apparence car elle n'est pas, car elle n'est pas interprétable, elle n'est qu'un signifiant, sans signifié.

Ce monde peut etrecelui d'un aveugle, né aveugle. Lorsqu'on parle d'interprétation on peut penser à un signe visuel à interpréter, tel qu'un comportement humain, une oeuvre d'art ou simplement le mouvement desvagues, car la plupart de nos signifiés sont définis principalement par des images mentales.Cependant ce n'est pas simplement la vue, mais l'intégralité de nos sens qui nous permet d'appréhender notre environnement, et d'y évoluer. Ainsi, inconsciemment, tout être vivant céphalé est constamment en train d'interpréter, son environnement, c'est a dire se servir de ses sens pour capter cetenvironnement, puis m'analyser, avec l'interprétation, ce mécanisme, phase prémisse de la compréhension car sans le mécanisme d'interprétation, il serait impossiblede savoir réagir face a l'environnement, satisfaire les facteurs vitaux, et donc de survivre. Par exemple, même un poisson a besoins d'interpréter son environnement, pour percevoir la nourriture ou le danger.L'interprétation est donc une capacité primaire du vivant, une fonction nécessaire à la survie.Donc on ne peut pas ne pas interpréter. Nous avons vu que l'interprétation est un mécanisme inconscient de l'esprit, vital et primaire.Cependant depuis un certain temps, l'homme a su s'élever, interpréter son environnement peut être un peu plus que les autres êtres vivants, et ceci, premièrement enassociant des signifiant a des signifiés, afin de communiquer, pour survivre en groupe, introduisant une nouvelle forme d'interprétation, celle des mots, qu'on peut nepas interpréter, par exemple si on ne connais pas leur signification. Dans Philosophie de l'ésprit, Hegel exprime la thèse que c'est dans les mots que nous pensons, parlant d'idées obscures au premices de la pensées, qui ne serontconcrétisées que dès lors qu'une association a un mot à été faite. Ainsi, pour nous, hommes moderne lorsqu'un événement extérieur apparaît a tout être pensant, systématiquement, la conscience lance un processus d'interprétationanalysant cet événement puis en l'associant a un concept, puis a un mot. Lorsque qu'un événement survient, le mécanisme d'interprétation intervient encore, mais en allant un peu plus loin que l'être vivant primaire, en associant dessignifiants a des signifiés;On distingue alors deux figures de cas possibles: Premier cas, l'événement rencontré à déjà été rencontré par l'individu, dans une situation antérieure et analogue que j'appelerais modèle acquis. Ainsi le mécanisme d'interprétation va chercher à associer cet événement connu a un événement similaire, un modèle acquis, déjà rencontré et connu, c'est lamémoire comparative . Exemple et que je connais les choses la caractérisant, mon mécanisme d'interprétation va associer cette chose au mot "veste" qui porte une définition en parfaiteadéquation avec l'élément que je viens de percevoir. Donc lorsque j'interprete, je fais appel à mes connaissances, celle que je suis persuadé de connaitre, mais aussi celles dont je n'ai pas conscience, mais que je possèdetout de même, substrat de mon éducation, et plus généralement de mon empirisme. Le mécanisme d'interprétation se complique lorsque les traits de l'élément rencontré ne se rapporte que partiellement ou aucunement a une définition connue c'est adire déjà rencontrée.

Imaginons que je visite un musée, je rencontre une toile que je n'arrive a associer a aucun mouvement artistique que je connais, dans ce cas ladémarche du mécanisme d'interprétation s'effectuera de manière différente du premier cas : Interpréter un élément (extérieur ou interieur, comme l'analyse de son propre comportement), sera alors dans un premier temps créer un nouveau signifié,généralement une association de sensations, d'images mentales et archetypes sémiologiques Interpréter sera dans un deuxième temps, créer un nouveau concept définissant avec des mots cette image mentaleOu encore associé cet élément extérieur à un concept déjà connu. J'entends par concept, tout signifié et association de signifié exprimé ou pensé en signifiants. On peut donc penser que l'interprétation d'un phénomène nouveau s'effectuera en deux étapes : Première étape : création d'une nouvelle "entrée" c'est a dire l'association de différents signifiés (sensations, sentiments, images mentales...) caractérisant l'élément oul'événement rencontré. Deuxième étape : association de cette nouvelle "entrée" a des signifiants (mots schèmes...) permettant de "dire", d'exprimer ce signifié.. »

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