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Peut on se passer de religion ?

Publié le 16/06/2013

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religion
D’après Auguste Comte, le mot « religion « viendrait du verbe latin « religare «, signifiant « relier «. Ainsi la religion serait le lien qui unit les Hommes entre eux autour de croyances et de rites propres à chaque culte. Il parait donc aberrant, socialement, de penser que l’Homme peut se passer de religion. Or, de récentes études affirment qu’en France, 45% des français âgés de 18 à 50 ans se déclarent sans religion. Pour autant, les besoins existentiels n’en paraissent pas fondamentalement modifiés. Ce constat nous amène alors à nous demander si la religion ne serait donc pas indispensable à l’Homme. D’une part, du fait de ses origines datées à 80 000 ans, la religion occupe une place prépondérante dans la vie des Hommes. Elle répond en effet à différents besoins qui en font un élément indissociable de l’Homme.                                                                                               iiTout d’abord, la religion a toujours été essentielle à l’Homme dans sa compréhension du monde qui l’entoure. Elle lui fournit les réponses sur les questions existentielles fondamentales auxquelles il est confronté tout au long de sa vie : la vie, la mort, le mal, la justice, l’amour, la douleur, etc. Ainsi, la religion chrétienne explique, par exemple, que la mort n’est qu’une étape et que l’âme du défunt part vers Dieu qui décide de son devenir selon son comportement sur Terre. De...

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« l'entoure.                                                                      iiAu-delà des réponses qu'elle apporte, la religion impose une vie communautaire par ses rites et sa notion de sacré, répondant ainsi au besoin de vivre ensemble.

En effet, la religion relie tout d'abord les hommes aux objets de leurs croyances : ainsi le lieu spirituel qu'est l'église symbolise la rencontre avec Dieu.

Ensuite, la religion détermine les liens entre les fidèles et les croyants.

C'est en ce sens que Durkheim définit les rites et mythes comme moyens de renforcer la solidarité du groupe, par des actions et des principes de vie propres à une morale commune.

Ainsi, si la religion instaure une relation verticale avec la divinité, elle est avant tout un lien horizontal entre les Hommes, tous cultes confondus.                                                                                                                         iiEnfin la religion répond à notre besoin d'être rassuré, protégé.

Ce rôle de la religion est vivement soutenu par Freud qui explique que la croyance en un Dieu tout puissant repose sur un désir de protection que la figure paternelle ne peut plus assurer : Dieu serait donc le substitut symbolique du père.

Le rôle protecteur de la religion est prépondérant car il intervient également dans le besoin de comprendre et de vivre ensemble. La religion s'impose donc comme nécessaire pour l'Homme dans sa compréhension du monde, sa vie en société et lui apporte une certaine protection répondant ainsi à son besoin d'être rassuré.

Cependant, par ces croyances des pouvoirs divins, l'Homme se créé un état de dépendance.

Ainsi, à partir du siècle des Lumières certains philosophes considèrent la religion comme une aliénation, une faiblesse et une illusion.

Cette prise de position des philosophes ne peut-être qu'accréditée par les découvertes scientifiques.        En effet, les nombreux progrès scientifiques ont modifié la conception que l'Homme avait de l'Univers, discréditant certains dogmes de l'Eglise : on peut citer Galilée et Copernic, dont les découvertes tendaient à démontrer que l'Univers est héliocentrique, allant à l'encontre de l'Eglise qui elle prônait le géocentrisme.

De la même façon, les catastrophes naturelles autrefois interprétées comme punitions divines ont depuis longtemps une explication beaucoup plus rationnelle.

De ce fait les justifications religieuses sont aujourd'hui peu crédibles face aux preuves scientifiques.                                                                                                                 iiPar ailleurs, à partir du siècle des Lumières, certains philosophes prennent de la distance avec la religion jusqu'à la considérer comme une aliénation.

Marx défend cette idée : pour lui, l'Homme transpose ses qualités et ses. »

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