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Peut on pensser sans préjuger ?

Publié le 18/11/2012

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Peut-on penser sans préjuger ? Analyse du sens des termes du sujet : 1) Préjuger : juger avant de disposer de tous les éléments de réflexion ; c'est un jugement précipité qui risque donc d'être erroné. 2) Penser : avoir des objets sous forme d'idées ou images à l'esprit et conduire par ordre ses idées. Analyse du sens du sujet : Est-il possible de ne pas former de jugement hâtif ? Ou bien le préjugé est-il propre à la pensée ? i.e. impliqué par la pensée ? Bref, appartient-il à l'essence de la pensée de porter des jugements avant de disposer de tous les éléments nécessaires aux jugement ? Problématique : Penser, est-ce forcément juger trop rapidement ? Si penser et juger sont ident...

« Quand on pense, on est déjà dans le jugement.

L’imagination est elle-même une certaine prise de position, une certaine option sur les choses. b) Et, sitôt que l’on c ommence à penser, on commence du même coup à juger.

Or, juger d’emblée, c’est préjuger ! Toute pensée procède des opinions reçues. c) On ne peut penser sans préjuger : au commencement de toute pensée, il y a du préjugé. Synthèse : Cela signifie-t-il que toute pensée consiste à préjuger ? a) Si le préjugé est le point de départ de la pensée, la pensée est-elle condamnée à préjuger ? b) La pensée philosophique cherche à s’affranchir du préjugé. (cf.

cours : le point de départ de la recherche philosophique est de toute façon l’opinion car tout savoir vaut comme opinion !) Mais cela n’exclut pas la possibiluté de fonder sa pensée dans la raison. c) La pensée peut progressivement devenir pleinement pensée d’elle-même et cesser d’être préjuger.

C’est en repoussant de plus en plus le moment du « verdict » que la pensée se dote de tous les éléments nécessaires à son jugement, et évite ainsi de préjuger. Conclusion : Si toute pensée est issue du préjugé, elle n’en est pas pour autant prisonnière. La pensée peut s’en libérer ; on peut donc penser sans préjuger. En poussant la pensée plus avant et en retardant le moment du jugement définitif. Cela implique que la pensée n’est vraiment pensée que si elle s’appoprie tous les éléments de son jugement.. »

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