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Peut on radicalement séparer la moralité de la sensibilité ?

Publié le 22/02/2012

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Moralité : vient de la morale fait d'être moral. , les barrières personnelles que l'on pose pour contenir nos comportements. Penser que les règles que l'on suit sont bonnes, reposants sur des valeurs aux quelles on croit. Morale donne du sens a la vie. Agir moralement, c'est agir selon le bien. >pour voltaire la morale se trouve dans le coeur des hommes. La morale est la même chez tous les hommes qui font usage de leur raison. La moral vient donc de dieu comme la lumière. la morale est constituée de normes, de principes relatifs au bien et du mal. Sensibilité : sens, sensible, sentiment. Rapport sensuel avec l'extérieur. Ici les sentiments, ressentis personnels face à une situation. Ou monde sensible (morale uniquement une question spirituelle) aptitude à s'émouvoir, à éprouver un sentiment.

« serait donc indissociable de la vrai morale, de la morale universelle. II.

de quoi naît la morale ? La véritable question est de savoir de quoi nait réellement notre moralité, ces lois intérieures qui nous poussent àagir pour le mieux.

La sensibilité de l'homme serait elle à la fois une source, une motivation, et un fondement de lamorale ? Un certain nombre de philosophes soutiennent qu'à la source de la morale, il y a des sentiments.Pour Freud, la morale est une construction sociale résultant de notre inconscient régit par nos désirs personnels etsensibles.

Cette thèse nie pourtant la liberté de l'homme et sa capacité à avoir conscience des déterminismes. Rousseaurousseau et la pitié:« avec toute leur morale, les hommes n'eussent jamais été que des monstres si la nature ne leur eut donné la pitiéa l'appuie de la raison.

»la raison est insuffisante a elle seule pour motiver une conduite morale, altruiste.

Des hommes purement rationnelsseraient des monstres inhumains.

Pour agir moralement, la raison doit être guidée par la pitié.

Pour rousseau seulsles sentiments peuvent motiver l'action.

L'homme est naturellement constitué de deux éléments antérieurs a laraison: l'amour de soi ( passion, tendance naturelle à conserver sa vie à la défendre, à satisfaire ses besoins.

Cettetendance est présente chez tous les animaux.)et la pitié.

La pitié est un sentiment naturel de répugnance à voirpérir ou souffrir des êtres vivants, en particulier nos semblables.

Cette tendance innée, universelle à pour effetqu'un animal n'est fera souffrir un autre gratuitement.

Il ne le fera souffrir et le tuera que si sa propre survie est enjeu (amour de soi).

Cependant la pitié n'est pas une tendance altruiste car elle fonctionne négativement.

Ledéplaisir que cause la mort et la souffrance empêche d'agresser inutilement les autre êtres vivants, sensibles etparfois conduit à les secourir.

Rousseau légitime sa thèse par les actions humaines.

En effet, nous éprouvons unplaisir à être juste et bienveillants et du déplaisir dans la souffrance et la mort de l'autre.

Par exemple, tout hommequi a tué ou qui a fait souffrir autrui éprouvera du remord.La pitié est en réalité un sentiment spontané d'identification , une tendance naturelle à se mettre à la place del'être qui souffre.

La notion d'amour de soi et la pitié serait alors deux choses qui se confondent.

L'empathie enversla souffrance des autres relève de l'identification à l'être en souffrance.

La création de la morale serait donc pourl'homme le moyen de garantir sa sécurité contre la souffrance qu'il peut constater chez les autres en l'absence demorale. Dans ce cas, soit l'absence de pitié qui entraine une action égoïste pourrait être considéré comme morale.

Car sil'individu ne ressent pas d'empathie pour l'autre c'est que la souffrance qu'il ressent est légitime.

Donc si l'autresouffre de mes actes mais que je n'en ressent aucune pitié c'est que mon acte est morale.

Soit la morale s'écoulantde la pitié n'est qu'en réalité une action égoïste et totalement intéressée destinée à sa propre survie.La pitié est donc le moteur de l'action, mais non de l'action morale.SchopenhauerPour Schopenhauer, seul un sentiment comme la pitié peut motiver moralement.

Il reconnaît que ledésintéressement, l'absence d'égoïsme est le critère de l'action morale, mais il faut y ajouter le contentement qu'ellelaisse à son auteur et l 'approbation qu'elle suscite chez le spectateur non concerné.

Le problème pour lui estégalement de savoir ce qui pousse une personne à agir d'une manière désintéressée.

Il propose lui aussi la thèse dela pitié.

Cette caractéristique présente en tout homme, qui provoque une attitude altruiste et qui nous donne duplaisir à aider autrui.

En effet, la pitié vient d'une identification aux autres, d'une communication avec autrui quivient du fait que l'on participe à sa souffrance.

Sans la pitié, l'homme serait inhumain, de plus certaines vertus endécoulent, comme la justice et la charité.

Schopenhauer ajoute donc un fondement métaphysique : le fait que dansla pitié, la séparation entre moi et autrui semble abolie.

En effet, l'opposition entre moi et autrui, entre les individus,qui semble empiriquement évidente n'est en réalité qu'une apparence.

Ce sont l'espace et le temps qui font quenous percevons les choses, les êtres comme séparés.

L'individualité est une illusion.

Ce qu'indique la pitié c'est qu'enréalité la vie est un grand organisme qui à un fond unique.

Chacun est une partie de l'autre et inversement.

L'Homme prend part directement au bien et au mal de tous, et avec confiance, il attend d'eux la même sympathie.

Laconséquence est que L' homme morale ne craint pas la mort car la mort est une illusion : Il se sent lié à tous lesêtres vivants.

En mourant, il sent qu'il continue à subsister à travers les autres.Il faute donc se fier aux sentiments, il faut donc se fier aux sentiments, au cœur qui révèle la réalité en soi contre laraison qui divise et distingue les individus.

Pour la réalité en soi, les individus ne font qu'un, communiquent.

La pitiéest l'expression de l'unité du vivant.Cependant, la pitié n'est qu'un fait relatif à chaque Homme, un fait subjectif à chaque Homme et ne peut donc pasavoir une valeur universelle. III.

la morale universelle n'est elle que l'ajout de la raison à notre sensibilité ? Pas de morale sans réflexion.

la morale est une réflexion de l'homme sur ses sentiments qui lui permet de s'en libéreret de créer une vrai loi morale.. »

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