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Peut-on tout vendre ?

Publié le 25/12/2005

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   La richesse dépend de la liberté des échanges Pour le libéralisme moderne, c'est dans les échanges que se construit le bien commun. Il rejette toutefois l'idée d'une organisation «par le haut» du travail et des échanges. Se référant à l'image de la «main invisible» d'Adam Smith (1776), il préfère penser que les échanges s'autorégulent, l'offre et la demande tendant spontanément à s'entre-équilibrer, sans intervention de l'État. Aussi l'Etat doit-il être, dans le domaine économique, le moins interventionniste possible. Les acheteurs et les vendeurs, libres d'entreprendre, tirent un égal profit de leurs échanges. Échanger, vendre, c'est s'enrichir Puisque l'homme est un être de besoin et de désir, puisqu'il ne peut pas lui-même subvenir à l'ensemble de ses exigences, à la fois vitales, mais aussi affectives, intellectuelles, il tire de ses échanges avec autrui tout ce qui lui manque. Il échange des mots, des choses, des sentiments, des services, et ainsi ne cesse-t-il d'enrichir sa propre existence. Le profit comme but - Analyse marxiste Dans une économie capitaliste, la force de travail est une marchandise comme toutes les autres. Elle s'achète au prix du salaire, et sa valeur dépend de l'état du marché du travail. Plus il y a de chômeurs, plus la force de travail est dévaluée, suivant la loi de l'offre et de la demande.

« La richesse dépend de la liberté des échangesPour le libéralisme moderne, c'est dans les échanges que se construit le bien commun.

Il rejette toutefoisl'idée d'une organisation «par le haut» du travail et des échanges.

Se référant à l'image de la «main invisible»d'Adam Smith (1776), il préfère penser que les échanges s'autorégulent, l'offre et la demande tendant spontanément à s'entre-équilibrer, sans intervention de l'État.

Aussi l'Etat doit-il être, dans le domaineéconomique, le moins interventionniste possible.

Les acheteurs et les vendeurs, libres d'entreprendre, tirentun égal profit de leurs échanges. Échanger, vendre, c'est s'enrichirPuisque l'homme est un être de besoin et de désir, puisqu'il ne peut pas lui-même subvenir à l'ensemble de sesexigences, à la fois vitales, mais aussi affectives, intellectuelles, il tire de ses échanges avec autrui tout cequi lui manque.

Il échange des mots, des choses, des sentiments, des services, et ainsi ne cesse-t-ild'enrichir sa propre existence. Le profit comme but - Analyse marxisteDans une économie capitaliste, la force de travail est une marchandise comme toutes les autres.

Elle s'achèteau prix du salaire, et sa valeur dépend de l'état du marché du travail.

Plus il y a de chômeurs, plus la force detravail est dévaluée, suivant la loi de l'offre et de la demande.

Mais, à la différence de toutes les autresmarchandises, la force de travail est elle-même productrice de valeur.

En une journée, un ouvrier produit plusque ce qui est nécessaire à sa propre survie.

Cette portion de surtravail, ou de travail non rémunéré dontl'employeur profite pour investir dans l'entretien ou l'achat de machines, se nomme plus-value.

Dans unesociété esclavagiste, le maître possède des esclaves, qui travaillent pour produire une richesse dont il profiteet qui sert en partie à les loger, les vêtir et les nourrir.

Dans une société capitaliste, le salarié n'appartient àpersonne d'autre qu'à lui-même, mais doit se vendre pour survivre.

De plus, il n'est qu'un simple outil vivant dela production.

Son coût (le Salaire minimum interprofessionnel de croissance) est défini à partir du minimumindispensable à sa subsistance et son entretien.

Le secret du salariat réside dans le fait que la quantité detravail fourni est toujours supérieure au travail nécessaire à la survie.

A.

Smith notait le parallèle : "On compteque le travail d'un esclave bien constitué vaut deux fois sa subsistance ; et celui du moindre travailleur librene peut valoir moins que celui d'un bon esclave." C'est donc la plus-value qui est source de profit et rendcompte de la définition de l'économie capitaliste : une richesse qui produit de la richesse au moyen de la plus-value, et qui ne passe pas immédiatement dans la consommation.

"Le capitalisme est identique à la recherchedu profit, d'un profit toujours renouvelé, dans une entreprise continue, rationnelle et capitaliste.

Il estrecherche de la rentabilité" (M.

Weber).

Le travail est donc source de valeur en tant qu'il produit un profit,une rentabilité.

La valeur des choses ne tient pas tant à leur matière qu'au temps de travail qui a été utile àleur production.

La part de valeur non consommée ni rétribuée est réinvestie dans le Capital.

Celui-ci estdevenu le mythe de nos temps modernes : une richesse qui produit de la richesse. [L'homme qui n'est plus qu'une marchandise est un être dégradé.

Il est moralement inconcevable d'échangersa personne contre de l'argent.

Le profit doit se soumettre à des impératifs éthiques.]. »

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