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La Philosophie Peut-Elle Avoir Un Sens En-Dehors De La Métaphysique ?

Publié le 17/09/2011

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Descartes et Pascal cristallisent l’opposition qui existe entre les philosophes au sujet de la métaphysique que révélera Kant dans la Critique de la Raison Pure. C’est le « perpétuel état de guerre « des philosophes.  Kant voudra une bonne fois pour toutes régler le sort de la Métaphysique et l’ériger en science. Kant sait que le problème est celui d’un malentendu. Personne n’est d’accord sur sa définition. L’espace en géométrie permet aux mathématiques de les vérifier, l’expérience permet au physicien de vérifier les lois de la physique. La métaphysique, elle, est seule. Livrée à elle-même, elle génère des conflits de la Raison (les antinomies kantiennes) qui restent insolubles. 

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« vanité dans le monde, un monde inconnaissable et inconnu auquel il ne peut trouver refuge que dans la modérationdes passions.

Cependant, c’est ce qui fait la grandeur de l’homme dira Pascal.

La raison est évacuée, seul le cœurest à même d’apporter une réponse à l’homme.Descartes et Pascal cristallisent l’opposition qui existe entre les philosophes au sujet de la métaphysique querévélera Kant dans la Critique de la Raison Pure.

C’est le « perpétuel état de guerre » des philosophes.Kant voudra une bonne fois pour toutes régler le sort de la Métaphysique et l’ériger en science.

Kant sait que leproblème est celui d’un malentendu.

Personne n’est d’accord sur sa définition.

L’espace en géométrie permet auxmathématiques de les vérifier, l’expérience permet au physicien de vérifier les lois de la physique.

La métaphysique,elle, est seule.

Livrée à elle-même, elle génère des conflits de la Raison (les antinomies kantiennes) qui restentinsolubles.La métaphysique est condamnée si elle ne fait pas sa propre critique.

Pour Kant, la Métaphysique doit fairel’inventaire de ce que l’on peut penser a priori, en dehors de l’expérience.

Kant évacue le problème de laconnaissance, qui a été la confusion pendant de nombreux siècles chez les philosophes au sujet de la métaphysique.La connaissance est du ressort de l’entendement, de la connaissance scientifique, cela ne concerne nullement lamétaphysique.

La raison pense, mais ne connait pas.Cette dichotomie entre penser et connaître est le socle de la métaphysique chez Kant.Kant n’a pas voulu ruiner la Métaphysique pour laisser toute la place à la science.

L’immortalité de l’âme, Dieu et laliberté seront repensés dans la morale.

Même si leur certitude est impossible, ces trois objets ne sont pas inutiles.Ils permettent de créer des horizons qui même s’ils n’augmentant pas la connaissance, lui donne un sens.

Pour Kantla Métaphysique est rationnelle et non intuitive comme on pu le penser les autres philosophes, notamment lesempiristes.Avec la critique métaphysique de Kant va s’opérer une véritable négation de la Métaphysique via le positivisme et lemarxisme.

Le premier considère que l’homme n’a plus besoin de chercher les choses en soi, animé d’un espritscientifique, l’homme se limite aux phénomènes et aux lois physiques qui se trouvent dans le monde.

Le deuxièmeconsidère que ces questions éloignent des problèmes de société et servent l’intérêt d’une classe.Ces deux systèmes ont tenté de fonctionner sans la Métaphysique.

Pourtant, on voit que ces doctrines nerépondent pas à toutes les questions de l’homme, du monde.

Leur dépassement et le retour de la métaphysique auvingtième siècle montre qu’ils étaient insuffisant et qu’il n’est pas possible que la philosophie se cantonne à un purscientisme sociale et physique.

D’ailleurs la Métaphysique revient en force, notamment par l’œuvre d’Heidegger quientend la refonder et repenser l’être que toute la philosophie a, selon lui, oublié comme question.Heidegger considère que les philosophes ont négligé la question de l’être.

Et qu’il est indispensable de repenserl’ontologie, qui est la seule Métaphysique possible.

L’analyse de l’être (le Dasein) montre une structuretridimensionnelle, la facticité, l’existence et l’être-auprès-de.

Ce sont trois moments de l’être que Heidegger recoupesous le terme de souci.

Cela permet de saisir et de comprendre l’étant qui débouche sur la compréhension qu’il estun être pour la mort.

Par l’angoisse, l’étant peut acquérir l’authenticité d’être en tant que tel pour saisir l’être.Avec Heidegger, la phénoménologie et l’existentialisme, les problèmes philosophiques sont devenus essentiellementmétaphysiques.

Le retour de la Métaphysique montre que les questions métaphysiques sont intrinsèques à laphilosophie.

Pourtant, aucune réponse claire e n’est apportée et la Métaphysique reste confuse.

Des lors, il faut seposer la question et reprendre le rôle que Kant à assigner à la Métaphysique, finalement ne serait-elle qu’un non-savoir ?Dans tous les systèmes, et dans toutes les démarches la Métaphysique permet à la conscience d’effectuer unretour sur soi.

Grâce à elle, la philosophie peut effectuer un jugement sur le monde et sur tout autre savoir.

Lamétaphysique est le moteur de la philosophie, son mouvement.. »

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