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PHILOSOPHIE POLITIQUE ET MORALE CHEZ JOHN RAWLS

Publié le 19/03/2012

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John Rawls (1921-2002) est un philosophe américain qui s'est intéressé à la théorie de la justice. Serge Latouche (1940-) est un économiste anthropologue spécialiste de l'épistémologie. Jurgen Habermas (1929-) est un philosophe et sociologue allemand de l'école de Francfort, reconnu comme un spécialiste qui a étudié l'aspect idéologique de la technologie et de la modernité. Il a développé l'idée que l'Occident a utilisé le progrès et la raison au détriment des autres moyens de développement, et créé une idéologie permettant de rendre universel ce qui ne l'est pas. Ce sociologue a produit de nombreux ouvrages traduits en français : L'espace public : archéologie de la publicité comme dimension constitutive de la société bourgeoise (1963), La technique et la science comme « idéologie » (1968), La logique des sciences sociales (1970), Raison et légitimité : problèmes de légitimation dans le capitalisme avancé (1973), Après Marx (1976), Profils philosophiques et politiques (1971-1981), Théorie de l'agir communicationnel (1981), Morale et communication : conscience morale et activité communicationnelle (1983), Le discours philosophique de la modernité (1988), La pensée postmétaphysique : essais philosophiques (1988), Sociologie et théorie du langage (1992), De l'éthique de la discussion (1992), Droits et démocratie : entre faits et normes (1992), Textes et contextes : essai de reconnaissance théorique (1994), La paix perpétuelle : le bicentenaire d'une idée kantienne (1996), Débat sur la justice politique (avec John Rawls, 1997), Vérité et Justification (1999), L'avenir de la nature humaine. Vers un eugénisme libéral? (2001 ).
Le texte que nous allons étudier aujourd’hui est extrait de La justice comme équité ; Une reformulation de Théorie de la Justice. Dans cet ouvrage Rawls va réaffirme globalement l'essentiel des thèses de Théorie de la justice tout en apportant des compléments et des corrections liés aux derniers développements de sa pensée. Le défi que relève Rawls avec son ouvrage Théorie de la justice (1971), est de découvrir les principes de justice que devrait adopter toute société « juste « ou « bien ordonnée «. Dans cette quête, l'influence décisive va être celle de l'économie du bien-être ou économie normative, selon laquelle seule une redistribution « rationnelle «, c'est-à-dire qui a pour conséquence d'augmenter le bien-être de tous, est moralement défendable ou juste.

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« 2 I) Dans ce premier moment du texte remet en place la vision de la philosophie politique contractualiste.

Le contractualisme est un courant moderne de philosophie politique, que l’on peut trouvé chez des penseur comme Hobbes, Locke ou Rousseau, qui pense l'origine de la société et de l'État comme un contrat originaire entre les hommes, par lequel ceux-ci acceptent une limitation de leur liberté en échange de lois garantissant la perpétuation du corps social.

Le contrat social présuppose un état de nature avec lequel il rompt, état préexistant à toute société organisée.

Cet état de nature ne correspond nullement à une réalité historique précédant l'instauration des lois, mais à l'état théorique et hypothétique de l'humanité soustraite à toute loi. John Rawls ouvre son texte en se posant la question de savoir pourquoi est ce qu’il est justifiable de légitimiser la « position originel » de l’homme soit l’état de nature dans une philosophie politique.

En effet cette position n’est pas évidente et fut critiqué par certain penseur comme Hume ou encore Hegel. Pour ce faire Rawls met en place une expérience de pensé « résumant » l’histoire de la philosophie politique en présupposant une l-6 7 « l’idée organisatrice de la société conçu comme un système de coopération entre personne libres et égales ».

En effet la première chose dont nous pouvons nous rendre compte et que Rawls pense tout système politique « juste » sur l’égalité des individus et écarte ainsi de sa réflexion tout système politique totalitaire ou monarchique.

La question est alors de savoir sur quoi fonder notre réflexion pour que cette « coopération équitable » puisse ce faire ? Le première exemple que Rawls prend est celui de la « loi divine » l- 10 et nous rappel ainsi la philosophie politique de St Augustin basé exclusivement sur la religion.

Seulement pour qu’un système politique équitable soit valable il est nécessaire que ces termes soient reconnus par tous.

Ce qui ne fut jamais le cas pour ce genre de système politique. Et cette exemple que Rawls prend avec la religion il l’applique ensuite à tous système politique imposant je cite l-11 « une référence à un ordre morale des valeurs ».

Attention Rawls ne critique en aucun cas les valeurs morale de la religion ou celle qui on pu être imposé dans diverse institution, il critique le fait qu’elles aient été imposé.

En effet cette éthique ne fut établie en aucun cas suivant l-13 « l’intuition rationnel » du peuple ni l-14 à 16 « un accord auquel parviennent les citoyens libres et égaux engagé dans la coopération, qu’ils passent en référence à ce qu’il considère comme leur avantage ou leur bien ».

Pour reprendre une conception spinoziste de l’homme, il est impossible à l’homme de s’imposé quelque chose par la simple volonté de la raison.

Spinoza prend l’exemple du Christ : En effet qu’elle modèle de vie plus parfait pour l’homme que celui du Christ ? Cependant même avec ce modèle devant les yeux, l’homme n’a pu réussir en 2000 ans à l’imiter.

C’est exactement pour cette raison que selon Rawls l-19 20 « les citoyens ne peuvent pas s’accordé sur une autorité morale, comme un texte sacré, une institution morale, ou une tradition religieuse ». Selon Rawls pour qu’une justice équitable et qu’un système politique soit juste, il faut l-17 « qu’un accord soit passé entre ceux qui participent » à l’établissement de ce système.

En effet puisque personne ne peut s’accordé sur un système dicté par une personne ou une idéologie alors il faut que le système épouse les volontés de chaque individu, soit l-23 « Qu’un accord soit conclu entre les citoyens eux même ! ».. »

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