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LA PHILOSOPHIE AU XXe SIÈCLE

Publié le 03/04/2012

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Pour conclure, il suffit de relever une de ces fins de paragraphes où Bergson condense sa pensée en une image lourde de tout un système. Système qui prétend échapper à l'esprit de système puisqu'il est intuition de la vie en train de se faire et non analyse et recomposition intelligente. Essayons de voir non plus avec les yeux de la seule intelligence qui ne saisit que le tout-fait et qui le regarde du dehors, mais avec l'esprit, je veux dire avec cette faculté de voir qui est immanente à la faculté d'agir et qui jaillit, en quelque sorte...

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« male Supérieure en 1878.

Il a dix-neuf ans ; trois ans après il est reçu 2• au Concours d'agrégation devant Jaurès.

Professeur d'abord à Angers, à Clermont-Ferrand, au Collège Rullin et au Lycée Henri-IV, il est nommé en 1898 maître de conférences à l'École Normale Supé­ rieure, puis au Collège de France en 1900.

En 1912, il fait à l'Univer­ sité Columbia de New- York un cours public: « Spiritualité et Liberté»; mais après plusieurs missions dans le monde, la maladie qui depuis longtemps l'assaille, le paralysa partiellement avant de le terrasser le 4 Janvier 1941.

Il était Grand Croix de la Légion d'Honneur et Prix Nobel de Littérature 1928, mais son convoi funèbre ne reçoit aucun hommage, car il meurt sous l'occupation et il était d'origine juive.

-II - Sa Philosophie.

Quoique ces comparaisons soient impos­ sibles au fond, étant donné l'anti-intellectualisme et l'anti-formalisme de Bergson, on peut comprendre Bergson à partir de Kant: Bergson croit à une réalité nouménale dont les phénomènes ne sont que traduction à notre usage; cependant, essayant, comme Hamelin, de forcer l'inconnaissable kantien (que Kant reconnaissait comme per­ ceptible à la conscience morale), il va admettre un mode particulier de connaissance par sympathie immédiate, qu'il appelle l'intuition; et il pensera, influencé en ceci par le pragmatisme, que l'intelligence, organe naturel de l'action concourt avec les habitudes actives et les besoins, à découper dans la réalité profonde, les objets de notre action.

Ouvrages principaux : Essai sur les données immédiates de la conscience (1889), - Matière et Mémoire (1896), - L'Évolution créatrice (1907), -- Les Deux Sources de la Morale et de la Religion (1932).

1 - Des deux 11 moi ,, : le moi superficiel et le moi profond, seul le moi profond contient toute la ré~lité.

Cette réalité c'est la durée, accessible à l'intuition.

Noter le thème idéaliste: tout est rlans l'esprit.

Le moi &uperficiel, sa nature, caractère et caractéristiques intimes.

Ne pas eonfondre moi profond avec moi secret.

Le moi superficiel épuise le caractère et la personnalité psycho-sociale, mais il n'existe que comme individuation et traduction d'une réalité infiniment plus riche qui suscite et justifie tous les " moi »:la« durée "• c'est-à-dire le Temps, mais selon Her11son il s'agit du Temps vécu, et même d'un Rythme créateur.

Le « sens intime • ou introspection, analyse nos états et prend conscience pour la compréhension intellectuelle, des données immé­ diates de la conscience comme courant; mais, dépassé en profondeur, ce courant se présente comme • l'étoffe de tout et comme le devenir universel», comme quelque chose qui passe, en amassant le passé pour mordre sur l'avenir, c'est la durée accessible seulement à cet affinement de l'introspection débarrassée de toute intellectualisme qu'est l'intui­ tion.

L'intuition, par laquelle nous pourrons prendre conscience de l'f:tre Universel en nous, n'est pas spontanée ni facile.

Par nature, nous. »

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