Physiologie Les récepteurs
Publié le 12/09/2012
Extrait du document
A. généralités
Pour qu'un organisme s'adapte aux variations du milieu, il faut soit correctement informé. Ainsi cette
information doit être codée, transmise au centres, analyser ou décodée et combiné afin de déclencher
une réaction motrice adaptée.
La prise d'information et le codage de l'information sont liés à des structures spécialisés : les récepteurs
1. La classification de Scherlington
Les récepteurs devait assez en fonction de différents facteurs qui sont :
a. Selon énergie qui les activent : les mecano-récepteurs, chimio-récepteurs, photos récepteurs,
tensio-récepteurs ...
chaque type de deux récepteurs possède un stimulus spécifique. C'est-à-dire le stimulus capable d'activer
le récepteur avec la plus petite excitation possible.
Exemple : le récepteur rétinien est activé par un photon, c’est donc un photorécepteur.
b. Selon le milieu exploré :
On trouve ainsi les extéro-récepteurs qui explore le milieu environnant, on n'en distingue deux types:
-- les télérecepteurs : rétine et cochlée, qui renseignent à distance de l’organisme
-- les récepteurs cutanés qui renseignent au contacte de l’organisme.
On trouvent également les intéro-récepteurs qui explorent le milieu intérieur: variations de pH, de
pression, de glycémie.
Mais encore, les proprio-récepteurs qui renseignent le cerveau sur la position des membres et des
différents segment de membre de l’organisme:
-- récepteurs vestibulaires : ( récepteur de l’équilibre) position de l'organisme dans l'espace
-- récepteurs articulaires : récepteurs de Ruffini, les fuseaux neuromusculaires ...
-- les récepteurs neurotendineux : qui renseignent sur la position des différents segments de membres,
«
2.
Action des récepteurs, mécanismes :
Quel que soit les récepteurs on observe toujours le même de phénomène lorsqu'ils sont stimulés.
Ce
phénomène a lieu en trois étapes :
a.
La transformation
Transformation stimulus spécifique en stimulus efficace.
Cet état est mal connu car de nombreux
récepteurs font participer des annexes non nerveux dans ce mécanisme.
Il s'agit donc d'une étape très
variable d'un récepteur à l'autre.
b.
La transduction
Le stimulus efficace et transformaient un phénomène nerveux, appelé potentiel de récepteur, il se produit
alors une ou des dépolarisations
c.
Codage et organisation la bouffée de Pa
Il y a apparition d'une bouffée de Pa dont l'organisation code les caractéristiques physiques et temporelles
du stimulus.
B.
la transduction : le récepteur de Pacini
1.
Aspects du récepteurs
Il s'agit d'un mécano récepteurs situés dans le derme et dans le mésanterre sensible pour des
déformations d'un micromètre.
Il est composé de la terminaison nue d'une fibre myélinisée.
Cette terminaison associée avec le premier
étranglement de Ranvier, sont contenus dans une annexe non nerveuse.
Cette annexe non nerveuse à
une constitution en pelures oignon.
L'ensemble baigne dans un liquide extra-cellulaire qui constituent une
réserve d'ions.
2.
Étude du phénomène
Suite à une déformation localisé du récepteur :
(On constate que les observations sont les mêmes avec ou sans la présence de l'annexes non nerveuse.)
-- il y a tout d'abord installation du stimulus : apparition d'une dépolarisation qui cesse très vite malgré le
maintien du stimulus, la dépolarisation reprend à l'arrêt du stimulus, c’est le potentiel de récepteur.
-- si on anesthésie le premier noeud de Ranvier, on observe alors aucun Pa mais encore une
dépolarisation isolé, c’est le potentiel de récepteur.
3.
Conclusion
Le récepteur de Pacini est à récepteurs ON-OFF à adaptation immédiate.
Le potentiel de récepteurs est un potentiel purement local, sont d'amplitude diminue rapidement lorsque
l'on s'éloigne du point déformé.
Il s'agit donc d'un potentiel local non propageable.
Ce potentiel est graduable, si on augmente la déformation on augmente le potentiel de récepteurs.
Le récepteur de Pacini, nous permettent de mettre en évidence la sommation spatiale et temporelle..
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