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Physiologie de la sensation

Publié le 13/05/2012

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Nature de l'excitation. - Chercher la nature de l'excitation, du point de vue physique, c'est s'appliquer à découvrir la nature du phénomène matériel produit par l'action de l'excitant sur le corps. Or sur ce point on ne sait rien de sûr. WuNDT distinguait des "sens mécaniques" (toucher, vue, ouie) et des "sens chimiques « (odorat, gotît) en supposant que dans les premiers l'excitation était toute mécanique (choc vibratoire) et qu'elle était chimique dans les seconds. Rien n'est moins certain. Ce qui est sûr ici, c'est que l'excitation physiologique (impression organique) ne peut être ramenée à l'excitation physique (modification matérielle de l'organe), ni apparaître par conséquent comme un simple résultat de celle-ci, ce qui vaut olus encore, a fortiori, de la sensation, acte psychique irréductible à une modification (chimique ou physique) des tissus.

« 108 LJ.

SENSATION quel objet ne peut (~tre un excitant pour n'importe quel sens et aussi qu'un obj!'l matériel n'est un excitant que par les propriétés qui déterminent effectivement la sensation.

N'est excitant que l'objet qui excite: l'infra-rouge, par exemple, n'est pas un excitant po!.:.r l'œil, et si la forme ronde et colorée d'une orange est un excitant pour le goût, c'est uniquement en vertu d'une association entre cette forme colorée et la saveur qui lui est propre 1 • - On distingue, d'autre part, comme on l'a vu plus haut (56) de~ excitants naturels ou adéquats et des excitants artificiels ou inadéquats.

2.

Nature de l'excitation.

-Chercher la nature de l'excita· tion, du point de vue physique, c'est s'appliquer à découvrir la nature du phénomène matériel produit par l'action de l'exci­ tant sur le corps.

Or sur ce point on ne sait rien de sûr.

WuNDT distinguait des "sens mécaniques >> (toucher, vue, ouie) et des " sens chimiques » (odorat, gotît) en supposant que dans les premiers l'excitation était toute mécanique (choc vibra­ toire) et qu'elle était chimique dans les seconds.

Rien n'est moins certain.

Ce qui est sûr ici, c'est que l'excitation physio· logique (impression organique) ne peut être ramenée à l'excita­ tion physique (modification matérielle de l'organe), ni apparaître par conséquent comme un simple résultat de celle-ci, ce qui vaut olus encore, a fortiori, de la sensation, acte psychique irréduc­ tible à une modification (chimique ou physique) des tissus.

- Expérimentalement, la distinction radicale s'impose par le fait qu'il n'y a pas égalité entre l'excitation et la sensation, alors que dans le monde inorganique il y a toujours un rapport d'égalité entre l'action (antécédent) et la réaction (conséquent).

tion, une • modification intentionnelle • (immutario spiritualis ou acte de recevoir une espèce sensible).

Nous savons aujourd'hui que toute activil é sensible comporte, comme condition préalable, une altération physique ou modification organique.

Mais, bien entendu, comme nous l'avons noté plu­ sieurs fois, cette modification physique de l'organe n'est pas la sensation et ne saurait suffire.

(1) Ce point de vue de l'• association • n'est valable que par abstraction.

En fait, comme on le verra plus loin, il n'y a pas association de qualités, mais perception de touts ou de structures : la connaissance n'est pas réalisée par passage de la forme ronde et colorée à la saveur, mais par l'appréhension de l'orange comme tout, en lequel sont i"llpliqués figure externe, couleur, saveur, résistance, etc.. »

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