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PIACE DU VIEUX CIMETIÈRE À PONTOISE DE PISSARRO

Publié le 15/07/2012

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« PIACE DU VIEUX CIMETIÈRE À PONTOISE 18 72 Peintre français Biographie Q:; Camille Pissarro naît le 10 juillet 1830 à Saint Thomas, une île des Petites Antilles, mais ses parents l'envoient de bonne heure en France.

Il commence à étudier l'art et à dessiner et, en 1855, visite la première Expo­ sition universelle où il admire les œuvres de Corot.

Il étudie à l'Académie suisse où il rencontre Cézanne et visite les environs de Paris ; il fait également la connaissance de Monet.

Repoussé par le jury du Salon de 18 63, il participe avec Manet, Jongkind, Guillaumin et Cézanne au Salon des Refu­ sés.

Bien que s'étant défini lui-même comme « élève de Corot », il met fin à ce rapport en 1866 et montre un grand intérêt pour Cour­ bet.

Il participera aux huit expositions des impressionnistes (1874-1886) et, sensible découvreur de jeunes talents, fera entrer Cézanne dans le groupe en 1874 et Gauguin en 1879.

Fasciné par les théories de Seurat, il peint à la fin de l'année sa première toile «d ivisionniste ».

Ses œuvres pointillistes sont fort mal acceptées et Pissarro vit un moment de réelle indigence, à tel point qu'à Éragny sa femme songe à se jeter dans la rivière avec ses deux plus jeunes enfants.

Les difficultés de l'artiste sont encore accentuées du fait d'une inflammation oculaire qui lui interdit de travailler en plein air.

En 1890, il abandonne le divisionnis me et se lance dans la gravure sur bois et la typogra phie.

Il expose à la galerie Boussod et Valodon, celle de Théo Van Gogh, lequel lui demande d'héberger son frète Vincent.

La chose n'aura pas lieu en raison de l'hostilité de Mme Pissarro, inquiète d'avoir un « déséqui­ libré » chez elle.

En 1891, il rompt avec Gauguin dont il désapprouve le virage « sym­ boliste ».

Alor s que le prix de ses œuvres augmente de façon vertigineuse, Camille meurt à Paris le 13 novembre 1903.

me siècle Hui le sur toile 55,8 x 91, 4 cm Analyse • Un croisement de routes (l'œuvre est égale­ ment nommée Le Carrefour) délimite, au premie r plan, un vaste espace menant à un groupe de maisons, de jardins et d'arbres.

Quelques sil­ houettes sont également rapidement esquissées.

La toile, harmonieuse composition emplie de lumière et de couleurs vives et joyeuses, invite le spectateur à pénétrer dans cette atmosphère solaire, riante et tranquille.

Réalisée en 1872, cette peinture révèle, dans l'attention portée aux effets d'atmosphère, l'in­ fluence des paysagistes anglais, notamment de Constable et Turner, que l'artiste avait étudiés à Londres en 1870.

L'œu vre C Signée et datée 1872 en bas à droite, la toile fut ra chetée par le musée de la famille de Sarah Mel/on Scai fe.

Ma is le tableau a fa it partie des collections parisiennes de Durand-Rue/.

D'aut res toiles de Pis­ sarro sont visibles au Carnegie 1nstitute : la Rue à Pontoise (1872) et Le Grand Pont de Rouen (1896).

En 1897, le peintre exposa à la deuxième exposi­ tion internationale de Pitt sburgh.

L'année suivant e, tout en refusant de faire partie du jury, il partici pa éga lement à la troisième exposition, ainsi que les années suivantes, jusqu 'en 1901.

Entretemps, le Carnegie Institute avait fait l'acquisition du Gra nd Pont de Rouen.

Du même peintre : PICTO 730 à 736 Photo the Carnegie Museum of Art, Pittsbur gh.

Cl Nardini Editore, 1992.

VPC Larousse-Laffont pour l'édition franç aise 1992 16·26. »

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