Pierre Mac Orlan

1882-1970

De son vrai nom Pierre Dumarchey, il est né à Péronne et mort à Saint-Cyr-sur-Morin. Il connaît des débuts difficiles au hasard des ports. Il devient journaliste et appartient au groupe qui se réunit alors autour d'Apollinaire et de Max Jacob. Il subit l'influence de Stevenson et de Marcel Schwob. Il appartient à l'Académie Goncourt. On trouve dans Le Petit Manuel du parfait aventurier (1918) l'essentiel de la vie et des idées de Pierre Mac Orlan. Son œuvre romanesque, qui se situe aussi bien dans les milieux louches de Montmartre qu'à la Légion ou dans les ports, comprend des aventures plus ou moins vécues et transposées, des aventures purement imaginaires et des choses vues par une sorte de visionnaire. Le Chant de l'équipage (1918), Le Nègre Léonard et Maître Jean Mullin (1920), La Cavalière Elsa (1921), La Vénus internationale (1923), Le Quai des brumes (1927), La Tradition de minuit (1930), La Bandera (1931), L'Ange de miséricorde (1941), Les Dés pipés (1952). Mais son imagination se déploie peut-être avant tout dans son œuvre poétique. La Chanson de Limehouse Causeway, Abécédaire, Père Barbançon (1946), Poésies documentaires complètes (1954), Mémoires et souvenirs : La Clique du café Brebis, Le Mémorial du petit jour (1955).