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Pindare

Publié le 21/05/2012

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pindare

-518 av J.C Naissance de Pindare à Cynoscéphales près de Thèbes. -498 La Xe Pythique, première ode datable célébrant la victoire d'un membre de la grande famille thessalienne des Alévades. -476 Entre cette date et -474, voyage en Sicile et séjour dans les cours brillantes d'Hiéron de Syracuse et de Théron d'Agrigente. La IVe et la Ve Pythiques, deux odes dédiées à Arcélinas, roi de Cyrène en Lybie. Œuvre imprégnée par une profonde religiosité. -438 av J.C Mort de Pindare.

pindare

« C'est de par vous que l'on voit s'accomplir Toutes douceurs, toutes délices Pour les mortels, soit qu'un homme apparaisse Inspiré, beau, ou rayonnant de gloire.

A l'écart des augustes Grâces Même les dieux ne sauraient gouverner Ni leurs danses ni leurs festins, Mais dans le Ciel, de toute œuvre intendantes, Ayant assis leurs trônes auprès du Maître de l'arc d'or, Apollon Pythien, Elles vont vénérant le règne intarissable Du Pere Olympien.

Cependant, les jeux diplomatiques étaient encore confus, et les responsabilités, mal défi­ nissables.

En 480, l'attaque de Xerxès est brisée à Salamine par l'héroïsme de la flotte hellénique.

Les marins et commerçants d'Egine s'étaient distingués au premier rang des Grecs.

Mais les magnats terriens de Béotie, aveuglés par leur haine de la démocratie athénienne, avaient fait cause commune avec les Barbares.

En 4 79, les armées de terre se livraient un combat décisif à Platée.

Les Perses et la cavalerie thessalo-béotienne furent écrasés.

L'heure du châtiment sonnait pour Thèbes.

On comprend que, dans ces conditions, le chantre des guerres médiques ait été le poète ionien Simonide, et non pas le Thébain Pindare.

D'ailleurs, il s'irritait de l'ingratitude à l'égard d'Egine, qui, malgré sa loyauté, se vit à nouveau molestée par l'impérialisme athénien.

Voyez comment, dans laVe Isthmique, écrite probablement dans l'été 479, avant la défaite de Platée, il fait tourner court l'éloge des marins éginètes, pour n'avoir pas à célébrer aussi ceux d'Athènes : .A ceux-là, pour patrie, leur bouche fait jaillir Egine la claire île, élevant ses vieux murs En rempart aux assauts des sublimes vertus.

Ma langue véridique Pourra leur décocher encor mainte louange : Sur Arès elle en peut témoigner, Salamine, Cité d'Ajax, que ses marins tinrent dressée Au milieu de la pluie ravageante de ,(eus, Dans le meurtre grêlant de guerriers innombrables.

Mais rabats cet orgueil et le noie de silence! ,(eus peut donner ceci, cela, ,(eus est maître de tout.

En ~ 76, Pindare fit un grand voyage en Sicile, l'île des millionnaires du temps, le grenier à blé où régnaient les Dames de la moisson, Déméter (Cérès) et Koré (Proserpine).

Il fut reçu royalement à la cour des tyrans Hïéron de Syracuse, et Théron d'Agrigente.

Il composa en leur honneur des hymnes qui comptent parmi les plus somptueux.

Dans la Ile Olympique ou Ode des Bien­ heureux, dédiée à Théron, à cet homme soucieux, semble-t-il, des destinées humaines dans l'au­ delà, on peut lire une strophe qui ramasse en brefla théorie pindarique de la Grâce, et qui se trouve concerner la coupable race des rois légendaires de Thèbes.

Le rapport avec la politique récente est net : Des œuvres accomplies En justice ou contre justice Rien, pas même le Temps, père de toutes choses, Ne saurait abolir la consécration.

Mais il peut naître quelque oubli De par un heureux sort.

Car sous la Grâce de joies pures, La peine meurt, domptée en son ressenttment.. »

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