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Les plantes carnivores

Publié le 06/12/2011

Extrait du document

 

 

Le mot carnivore peut paraître assez impressionnant, surtout lorsqu'il s'applique à des végétaux, et l'on pourrait s'attendre à se trouver en présence de plantes mangeuses d'hommes ou de mammifères comme l'ont longtemps laissé croire les récits de certains explorateurs. Normalement, les plantes se nourrissent à partir des éléments contenus dans le sol, mais quelquesunes ne s'en contentent pas et ajoutent à leurs menus, si l'on peut dire, quelques petits animaux (insectes, crustacés, parfois des mammifères et des oiseaux de petite taille, ou pour les aquatiques de tout petits poissons).

 

« celle-ci, bordé de soies, est parcouru par une nervure intermédiaire qui fonctionne comme une véritable charnière.

Le limbe se divise en deux lobes garnis de longs cils.

Chaque lobe est muni de trois poils raides disposés en triangle: c'est ce dispositif qui commande le piège.

L'insecte qui touche un seul poil met le disposi­ tif en marche, mais ce n'est que lorsqu 'un deuxième poil est atteint (ou si le même po il est touché deux fois) que la feuille se referme.

L'attrape-mouche a donc développé un systè­ me origina l qui lui évite de vaines fermetures accidente lles.

Les lobes se repliant l'un cont re l'autre ne referment pas totalement leurs soies margina les, de sorte que les minuscules insectes peuvent se faufiler à l'extérieur et provoquer la réouverture du piège.

Ainsi, les précieux sucs digestifs acides ne sont pas gaspillés pour des proies insigni- liantes.

En revanche, si les proies sont de grande taille, le piège reste fermé pendant plusieurs jours.

Quand il s'ouvre à nouveau, seu ls les restes de l'insecte apparaissent.

Les plantes à poils glanduleux Chez les Drosera , Drosophyllum, Pinquicula (gras­ settes) et Byblis, le piège est une subs tance sucrée et huileuse.

Les feuilles sont couvertes de glandes, généra lement situées au bout d'un poil, qui sécrètent un liquide collant.

Parfois, l'insecte s 'y débat et active ainsi les poils alentour, qui se recourbent et l'immobi l isent.

Les outres à succion Les utriculaires et les Polypompholyx sont des plantes aquatiques, enracinées dans la vase des marécages.

Leurs feuilles présentent de petites vessies ou utricules qui se ferment à l'aide d'un système de valves .

Pour armer le piège, l'écoulement régulier de l'eau est assuré par des glandes internes, tan­ dis que la pression externe maintient le cou­ vercle fermé.

La plan te sécrète a lors une sub­ stance sucrée qui attire l'insecte et renforce La grenouill e est ..,.._ une nourriture inhabituelle pour l'attrape-mouche (Dionaea).

Bien que le piège ne soit pas destiné à cet animal , il va réagir en se fermant dès que la grenouille effleure deux fois les poils situés sur les lobes des feuilles.

......

Poils glanduleux de Drosera vus au microscope .

Les gouttelettes sont remplies d 'un liquide visqueux.

Ces glandes sécrètent des enzymes qui digèrent les insectes .

' Insecte pris au piège d 'une Drosera capensis.

Les feuilles sont couvertes de tentacules tenninés par une gouttelette de liquide sucré qui englue la proie.

LE SAVIEZ-VOUS? • Les p lantes carnivores s'adaptent facilement aux milieux l es plus hostiles.

Ell es se nourris­ sent d'insectes que leurs feuilles décomposent en absorba nt l es substances util es.

• Les n épe nthès forment le genre le plus i mporta nt des plan t es à urnes.

Leu rs urn es sont si grande s qu 'e lles pourr aie nt a ttrap er certa i ns ronge urs et o i sea ux.

• Le s quele tte exte rn e de l' i nsec te est fo r mé d'une substan ce théo riqu em e nt ind estru ctibl e (la ch i tine).

C elle-c i rep r ése nte un e sou rce p réc ie use d 'az ote.

• De nombr euses plant es carniv ore s p o ssè­ dent des pièges «à ressort » qui s'activ ent suit e à une sorte de sign al élec triqu e produit à l'int é­ rieur d e la plante.

• Les urnes de certaines Sarraceniae peuvent atteindre 1 mètre de long.

l'étanchéité de la trappe.

L'insecte est guidé vers le piège grâce aux mouvements des soies sensibles.

La réaction des poils sensitifs pro­ voque l'ouverture du piège: l'outre aspire alors la proie , ainsi que de l'eau.

Le liquide est ensuite évacué et la digestion peut commencer.

Les plantes à nasse Les ' Genlisea voisinent souvent avec les utriculai­ res.

Leurs rosettes sont semi-immergées dans des eaux peu profondes.

Les feuilles-pièges possè­ dent un peti t pét iole qui se divise en deux tubes p longés dans l'eau.

Une incision en spirale par­ court le tube.

Elle est bordée de poils dirigés vers fu l'intérieur et de glandes sécrétant une substance ~ visqueuse .

Les petits animaux qui pénètrent ~ dans le tube ne peuvent s'échapper: les poils les ~ retiennent à tout jamais prisonniers.

~ Mais c'est en digérant ses proies que les ~ plantes carnivores, ou insectivores, trouvent ci l'appoint nécessaire à leur déve loppement.. »

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