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La Poésie

Publié le 07/11/2012

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LES MUSES : Dans la mythologie grecque, les Muses sont les neuf filles de Zeus et de Mnémosyne. Ensemble, elles représentent les pré-requis de l'art poétique dans la pratique du culte. À Delphes, elles portent le nom des trois premières cordes d'une lyre : Aigüe (Nété), Médiane (Mésé) et Grave (Hypaté). Cicéron en compte quatre : Thelxinoé, Aédé, Arché et Mélété. La tradition leur attribuait deux résidences : une sur le mont Parnasse, l'autre sur l'Hélicon. C'est Platon (dans Ion) vers 401 av. J.-C., puis les néo-platoniciens, qui font des neuf Muses les médiatrices entre le dieu et le poète ou tout créateur intellectuel. Cette conception de l'art (le poète est possédé, transi par le dieu) sera plus tard contestée par le classicisme de Nicolas Boileau, le mouvement de l'Art pour l'Art, ou l'éloge de l'effort de Paul Valéry. LA PLEIADE La Pléiade est un groupe de sept poètes français du xvie siècle rassemblés autour de Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay. la Pléiade regroupe alors : Joachim du Bellay, Jacques Peletier du Mans, Rémy Belleau, Antoine de Baïf, Pontus de Tyard et Étienne Jodelle0 Ce n'est qu'en 1553 que Ronsard choisit le mot « Pléiade « pour désigner ce groupe. POÉSIE : LES PRINCIPALES FORMES POÉTIQUES Acrostiche : poème dont la première lettre de chaque vers, si on lit dans le sens vertical, donne le sujet du poème, le nom de l'auteur ou de celui à qui le poème est destiné. Ballade : au Moyen Age, poème lyrique à forme fixe, se composant de 3 strophes et d'un envoi qui commence en ...

« Idylle : (grec : « petit tableau ») dans la poésie grecque, petit poème, presque toujours érotique, évoquant des scènes de la vie pastorale.

Genre repris par la Pléiade. Impromptu : petit poème improvisé, très à la mode chez les Précieux. Lai : au Moyen Age, court récit en vers de 8 syllabes à rimes plates, dont le sujet est d'ordinaire emprunté au cycle de La table Ronde.

Au XIVe siècle, poème de douze strophes, chacune étant construite sur deux rimes et se partageant en deux moitiés qui reproduisent les mêmes entrelacements de rimes et la même variété de mètres. Madrigal : genre introduit en France au XVIe siècle, très cultivé jusqu'au XVIIIe siècle.

Compliment tendre et galant adressé, en quelques vers, à une dame, sans aucune loi de rime ni de rythme. Ode : (grec : « chant ») tout poème destiné à être mis en musique.

Forme et sens très variés.

Tout poème lyrique qui exprime d'une façon personnelle des sentiments communs à la masse des hommes, en strophes symétriques, en mètres variés, avec un système harmonieux de rythmes et de rimes. Odelette : petites odes caractérisées par leurs thèmes érotiques et bachiques avec prédominance de l'élément descriptif.

Mètres et strophes courts. Pantoum : poème à forme fixe emprunté à la poésie Malaise : suite de quatrains à rimes croisées ; le 2ème et le 4ème vers de chaque strophe forment le 1er et le 5ème de la strophe suivante.

Le vers qui ouvre la pièce doit la terminer. Rondeau : petit poème à forme fixe.13 vers sur 2 rimes aabbaaabaabba ; pause après le 5ème et le 8ème vers ; les premiers mots du rondeau se répètent après le 8ème et le 13ème vers sans compter pour un vers. Sonnet : (italien : « petite chanson ») poème de 14 vers d'origine provençale ou italienne, importé au XVIe siècle par Marot.

D'abord en alexandrins, il admis tous les mètres ensuite.

Le sonnet comporte 2 quatrains et 2 tercets.

Les 2 quatrains sont sur 2 rimes et chacun d'eux doit présenter un sens complet ; chaque tercet n'a pas toujours un sens complet. Triolet : M.A.-XVIe siècle.

Petit poème exprimant une pensée gracieuse ou doucement satirique, en 8 vers, généralement octosyllabes, sur des rimes en général du type abaaabab ; les vers 1, 4 et 7, 2 et 8 sont les mêmes. Virelai : petite pièce en vers courts, sur deux rimes, et commençant par 4 vers dont les 2 premiers se répètent dans les autres couplets. LA PARNASSE Le Parnasse, parfois appelé mouvement parnassien, est un mouvement poétique apparu en France dans la seconde moitié du xixe siècle qui avait pour but de valoriser l’art poétique par la retenue, l'impersonnalité et le rejet de l'engagement social et politique de l'artiste.

Pour les Parnassiens l'art n'a pas à être utile ou vertueux et son seul but est la beauté.

C'est la théorie de « l'art pour l'art » de Théophile Gautier.

Ce mouvement réhabilite aussi le travail acharné et minutieux de l'artiste et il utilise souvent la métaphore de la sculpture pour indiquer la résistance de la « matière poétique ». Le nom apparaît en 1866 quand l'éditeur Alphonse Lemerre publie le recueil poétique le Parnasse contemporain. Jean de La Fontaine (né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, et mort le 13 avril 1695 à Paris) est un poète français de la période classique dont l'histoire littéraire retient essentiellement les Fables et dans une moindre mesure les contes licencieux.

On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste.. »

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