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LA POÉSIE SOUS LES FLAVIENS ET LES PREMIERS ANTONINS

Publié le 18/07/2011

Extrait du document

 

I. Les poètes épiques. — Valerius Flaccus. — Silius Italicus. — Stace. — Vie. Les épopées. — Les Silves.

II. L'épigramme. — Martial. — Vie et caractère. — Les sujets. — L'artiste. — Le peintre réaliste. — L'écrivain.

III. Juvénal. — Vie. — Les satires. — L'inspiration. — La morale. — L'artiste : la satire oratoire et réaliste ; la versification et le style.

 

 

 

 

La réaction classique s'affirme dans la poésie, comme dans la prose, et l'on cultive tous les grands genres. Mais aussi l'on n'écrit plus qu'en vue des lectures publiques : élégies, comédies, tragédies, épopées même sont destinées à ces lectures, où l'on apprécie plus le bel esprit et l'érudition que l'inspiration sincère. La poésie à la mode a perdu tout contact avec la vie ; elle ne vit plus que d'imitation : c'est une poésie de pseudo-classiques.

Seuls deux écrivains qui ont vivement critiqué cette manie d'érudition se révèlent originaux. Martial et Juvénal sont des réalistes, qui savent observer et peindre, et que le vieil esprit satirique romain a inspirés de la façon la plus heureuse.

 

LITTÉRATURE CONSERVÉE. — Si l'on en croit Pline le Jeune, jamais époque n'aurait été plus féconde en poètes. Mais nous n'avons conservé que deux groupes d'oeuvres : 1° les Épigrammes de Martial et les Satires de Juvénal ; 2° trois épopées qui représentent le goût du temps et ne nous font pas trop regretter les oeuvres perdues.

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