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Ponts de Nimègue (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Ponts de Nimègue (seconde guerre mondiale). Les objectifs alliés Le 17 septembre 1944, le 308 corps britannique du général Horrocks déclencha une offensive de grand style destinée à franchir le Rhin à partir d'une zone comprise au-delà du canal Albert, sur la frontière hollandobelge. Plus de 20000 tanks et véhicules militaires étaient réunis pour déferler sur les ponts de Zon, Veghel, Grave, Nimègue et Arnhem. La division blindée des gardes (Guards Armoured Division) constituait le fer de lance de l'opération. Suivaient les gardes irlandais (Irish Guards), puis la 438 (Wessex) et la 508 division, la 88 brigade blindée et la brigade hollandaise Princesse Irène. Les ponts de Zon et de Veghel tombèrent simultanément aux mains de la 101e division aéroportée américaine du général Taylor et, après quelques travaux menés à bien par le génie à Zon, les tanks des gardes irlandais du lieutenant-colonel Vandeleur se mirent en branle vers Grave sur la rivière Maas.&l...

« Ponts de Nimègue Il La capture du pont principal La 82" division aéroportée du général Gavin se trouvait au centre de la zone des combats, au sud de Nimègue.

Le général «Boy» Browning, commandant le corps aéroporté allié, ordonna au général améri­ cain d'en finir avec ses premiers objectifs avant d'entreprendre l'assaut du pont autoroutier sur la rivière Waal.

Il lui recommanda aussi de veiller aux hauteurs de Groesbeek.

Gavin informa le colonel Rueben Tucker, commandant le 504" ré­ giment, qu'il revenait à son 3" bataillon de franchir la Waal de vive force.

Se fondant sur le principe qu'on ne s'empare d'un pont qu'en se rendant maître de ses deux extrémités à la fois, Gavin se disposa à envoyer sur la rive opposée, au moyen de petites embarcations, un bataillon destiné à prendre l'extrémité nord du pont.

Le 20 septembre, le commandant Julian Cook, un militaire de carrière, reçut l'ordre de faire franchir à ses hommes, en plein jour, la rivière large de 400 m.

Pour trans­ porter les parachutistes en vagues suc­ cessives, on rassembla 26 bateaux à fond plat renforcé de contre-plaqué, longs de 60 m environ.

L'assaut commença à 3 h de l'après-midi sous la protectio~ d'un écran de fumée tendu par les tanks de Vandeleur.

Mais dès que les Américains montèrent sur leurs fragiles embarcations, un déluge de feu s'abattit sur eux.

Le gé­ néral allemand Harmel disposait déjà d'un plan pour faire sauter le pont dès que les tanks britanniques entreprendraient de le franchir.

Bien que décimés, les Américains firent preuve d'une bravoure exemplaire.

Le commandant Cook prit pied sur la rive nord et, avec quelques hommes, se rua sur le pont d'où partait un feu nourri d'ar­ mes individuelles et àutomatiques.

Lors­ qu'il atteignit la structure du pont, quatre tanks s'engagèrent sur la voie d'accès sud.

Aussitôt Harmel ordonna la mise à feu des charges explosives.

Mais rien ne se produisit.

Les fils avaient été section­ nés.

Par qui? Comment? A ce jour, on ne sait pas encore qui a sauvé le pont de Nimègue.

Le 30" corps se trouvait alors à 18 km d'Arnhem, mais comme son infan­ terie se battait vers le sud, progresser était une impossibilité logistique.

Les Américains qui s'étaient battus avec leurs frères d'armes britanniques en conçurent de l'amertume.

Gavin pensait que si Pat­ ton avait été là, il aurait lancé ses chars sans se soucier des conséquences.

Mais Patton ne faisait pas partie de l'opération.. »

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