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La population active en France

Publié le 27/02/2008

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Introduction L'évolution accélérée de l'économie a bouleversé la vie des Français. Elle a aussi provoqué une profonde mutation dans les activités professionnelles. De nos jours, la France compte plus de cadres de l'industrie et du commerce (le secteur tertiaire) que de paysans (le secteur primaire) et d'ouvriers (le secteur secondaire). Cette évolution s'accélérera à mesure que se développera la 3 e révolution industrielle caractérisée par les sensationnels progrès de l'informatique. I. Actifs et inactifs 1. Qui est actif ? • Une définition délicate. On considère comme "active" toute personne qui exerce une activité professionnelle rémunérée, ou qui, n'en exerçant pas, en recherche une. De sorte que la femme au foyer, quelle que soit l'importance de ses activités familiales, est classée comme "non active", alors que les chômeurs sont considérés comme "actifs". Le rapport entre population active et population inactive varie en fonction de la composition par âge de la population, de l'âge d'entrée en activité (fin de la scolarité) à l'âge de sortie d'activité (la retraite), et l'importance plus ou moins grande du taux d'activité féminine.

« 2.

Un recul récent • De 1975 à 1985.

Les effets de la crise économique ont provoqué une diminution sensible des emplois dans l'industrie qui, en 1985, ne représentent plus que 33,5% des actifs contre 38% environ en 1970. • Moins de « cols bleus ».

L'effectif des ouvriers réunissant 8 mi liions de salariés vers 1970 n'en compte plus que 6,7 millions en 1985.

Ces pertes sont imputables à la crise économique qui sévit depuis 1973, aux restructurations industrielles qu'elle impose, à la mécanisation et à l'automatisation : d'où la quasi disparition des manœuvres. IV.

Une forte croissance du secteur tertiaire 1.

Des professions variées • Un secteur très disparate.

Le secteur tertiaire regroupe toutes les autres activités : professions du commerce, personnel d'encadrement, professions libérales, intellectuelles et scientifiques aussi le secteur est-il appelé lesecteur des services.

Toutefois, les niveaux de qualification professionnelle sont si différents que l'on distingueparfois le tertiaire supérieur et le tertiaire inférieur. 2.

De plus en plus de « cols blancs » • Une explosion de "services".

De 1900 à 1920 le secteur tertiaire ne représente que le quart des emplois.

De nos jours 57,1% en 1985. • Une forte inflation des effectifs.

De 1954 à 1982 l'effectif des cadres supérieurs et des professions libérales est passé de 554 000 à 1 860 000, celui des employés, des cadres moyens et du personnel de service de 3 000 000 à 9300 000 soit un gain de plus de 6 millions de postes de travail par rapport à 1954. • L'effet de l'urbanisation.

L'ascension du secteur tertiaire doit être mise en rapport avec le puissant mouvement d'urbanisation que la France connaît depuis la fin de la Seconde Guerre.

C'est un fait que la part des services, destransports, du commerce dans la population active est d'autant plus importante que l'agglomération est de grandetaille et qu'elle exerce un pouvoir de décision économique très étendu. Conclusion Les profonds changements dans le nombre et la composition de la population active française, depuis le début dusiècle, sont les conséquences d'une mutation économique et sociale sans précédent.

La France est passée d'unesociété et d'une économie encore fortement agraires à une société et une économie industrielles jusqu'au début desannées 1970.

Pendant cette période, les ouvriers, les "cols bleus", étaient la catégorie socioprofessionnelledominante.

Depuis le pays s'est engagé dans la 3e révolution industrielle où le secteur tertiaire est le plus créateurd'emplois.. »

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