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population 1 PRÉSENTATION population (biologie), ensemble d'êtres vivants, animaux ou végétaux, appartenant à la même espèce et vivant dans le même milieu et au même moment.

Publié le 22/04/2013

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population 1 PRÉSENTATION population (biologie), ensemble d'êtres vivants, animaux ou végétaux, appartenant à la même espèce et vivant dans le même milieu et au même moment. Les divers individus d'une population se reproduisent librement entre eux. Ils possèdent de ce fait un ensemble de gènes en commun, que l'on appelle « pool génétique «. Une population peut être plus ou moins isolée des autres populations de la même espèce. Par exemple, les carpes d'un étang forment une population totalement isolée des autres populations de carpes. À l'inverse, les populations de certaines espèces, qui occupent des milieux isolés mais cependant peu éloignés les uns des autres, peuvent établir des relations entre elles. C'est, par exemple, le cas des papillons. Ces relations se mettent en place grâce à des individus qui, en volant, passent d'un milieu à un autre. Ces déplacements d'une partie des individus d'une population sont appelés dispersion. L'ensemble des animaux ou végétaux qui sont ainsi en relation grâce à la dispersion forme une métapopulation. La biologie des populations s'intéresse à trois problèmes : la croissance des populations ; leurs variations d'abondance, et les causes de ces dernières. L'étude de la dynamique des populations permet de prédire l'évolution des populations, ou encore l'effet de la modification d'un élément sur la population dans son ensemble. Ces études sont en particulier nécessaires pour prévoir l'impact des interventions humaines (activités agricoles, lutte contre les prédateurs, etc.) sur l'environnement. 2 CROISSANCE DES POPULATIONS L'étude des populations animales et végétales s'inspire des méthodes mises au point par les spécialistes des populations humaines (voir démographie). Une population est caractérisée par un taux de natalité que l'on représente par la lettre b. C'est le nombre de naissances par individu et par unité de temps. Cette population a aussi un taux de mortalité d, qui est le nombre de morts par unité de temps. La différence b-d représente le taux de croissance. Ce dernier est symbolisé par la lettre r. La valeur du taux de croissance varie beaucoup d'une espèce à l'autre. Elle est nulle lorsque le taux de mortalité est égal au taux de natalité. La valeur du taux de croissance est élevée chez les espèces prolifiques qui atteignent rapidement des effectifs importants, mais variables. Ce sont en général des espèces de petite taille comme beaucoup d'insectes, de petits passereaux ou des rongeurs. Elle est faible chez les espèces peu fécondes et peu abondantes mais dont les effectifs restent relativement stables. C'est le cas des grands mammifères ou des oiseaux comme les vautours. ...
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« Deux êtres vivants entrent en compétition lorsqu'ils se disputent une même ressource, qui par ailleurs se trouve en quantité insuffisante dans le milieu.

La ressource qui estdisputée peut être l'alimentation, un lieu de nidification, etc.

Des oiseaux ou des rongeurs mangeurs de graines se disputent ces graines dans les régions où la productionest faible.

Les oiseaux qui font leur nid dans les arbres creux se disputent les cavités disponibles lorsque les arbres morts qui en sont pourvus sont rares. La compétition peut se produire entre individus de la même espèce : c'est la compétition dite intraspécifique.

Elle peut aussi se produire entre individus d'espècesdifférentes : elle est dite interspécifique. L'une des formes communes de compétition intraspécifique est la défense d'un territoire, phénomène fréquent chez les oiseaux.

L'oiseau qui s'est délimité un territoire danslequel il construit son nid et se reproduit en chasse les autres individus de la même espèce et se réserve ainsi les ressources qui s'y trouvent.

Le résultat en est unerégulation du nombre d'oiseaux dans une région donnée, puisque beaucoup ne peuvent ni s'y installer, ni s'y reproduire.

Dans le cas de la compétition pour les ressourcesalimentaires, le manque de nourriture entraîne parfois la mort de certains individus.

Le plus souvent cependant, il diminue la fécondité de ceux qui sont mal nourris.

C'estun autre facteur de régulation des populations.

Ainsi, on a montré que des oiseaux comme les mésanges pondent d'autant plus d'œufs qu'il y a davantage d'insectes àconsommer dans le bois où elles vivent. Dans le cas de la compétition interspécifique, une espèce, plus agressive ou mieux adaptée, peut en supplanter une autre occupant la même niche écologique.

Par exemple,l'écureuil gris (Sciurus carolinensis) d’Amérique du Nord, qui a été introduit en Angleterre, entraîne l’effondrement des populations de l'écureuil roux (Sciurus vulgaris), indigène. Les premières études expérimentales de la compétition, réalisées vers 1935, ont montré que deux espèces ayant exactement les mêmes besoins ne peuvent pas cohabiter.Si elles cohabitent, elles entrent en compétition pour les éléments indispensables à leur survie.

L'espèce supérieure dans la compétition finit alors par éliminer l'espèceinférieure.

Cette théorie, avancée à la suite des recherches du biologiste russe Georgii Frantsevitch Gause, est appelée principe de Gause (principe d’exclusion compétitive des espèces). 4.2 Prédation La prédation, la consommation d'un organisme vivant, animal ou végétal, par un autre, permet la transmission de l'énergie et des nutriments entre les divers niveauxtrophiques ( voir réseau trophique).

Elle maintient l'état sanitaire des populations en éliminant les plus faibles et les malades, de préférence aux individus en bonne santé qui échappent plus facilement à leurs ennemis.

L'abondance des herbivores influe directement sur la fécondité, la croissance et le taux de survie des carnivores qui s'ennourrissent. Dans certaines biocénoses (ensemble des êtres vivants occupant un biotope), les prédateurs réduisent les populations de proies à tel point que plusieurs espèces de proiesconcurrentes arrivent à coexister au même endroit.

En effet, aucune d'entre elles ne peut être suffisamment abondante pour prendre le contrôle des ressources.

À l'inverse,lorsque les prédateurs sont peu nombreux ou absents, les espèces dominantes ont tendance à écraser leurs concurrents par leur nombre, à monopoliser les ressources et,par conséquent, à réduire la diversité des espèces. 4.3 Parasitisme Très proche de la prédation par ses conséquences, le parasitisme consiste pour deux organismes à vivre ensemble : l'un tire sa nourriture de l'autre, sans toutefois le tuercomme le font les prédateurs.

Parmi les parasites, qui sont par nécessité plus petits que leurs hôtes, on trouve une majorité d'insectes, de vers, de bactéries et de virus.Une tolérance mutuelle s'établit parfois entre l'hôte et le parasite.

Il arrive que des parasites parviennent à régler l'abondance d'une population d'hôtes. 4.4 Coévolution La coévolution est l'évolution parallèle de deux espèces non apparentées, mais qui ont entre elles des liens écologiques étroits.

L'évolution et la survie de l'une dépendentde l'évolution et de la survie de l'autre.

La coévolution est, par exemple, impliquée dans les relations prédateur-proie.

Au fil du temps, les prédateurs mettent au point destechniques de plus en plus efficaces pour capturer leurs proies, et celles-ci inventent des moyens pour échapper à leurs prédateurs.

On en rencontre des exemples chezcertains végétaux, qui se sont munis au cours de l'évolution de systèmes de défense tels que des épines ou encore des sèves vénéneuses qui découragent les animauxherbivores.

Cependant, certains herbivores sont capables de contourner ces défenses pour attaquer le végétal convoité.

Un papillon comme le monarque peut incorporerdans son organisme les substances vénéneuses issues de la plante qui les produit.

Ces substances rendent le monarque immangeable, et le protègent donc contre sespropres prédateurs.

D'autres papillons peuvent, par le biais de la sélection naturelle, se doter de colorations ou de formes qui imitent une espèce peu appréciée ou redoutée(voir adaptation ; mimétisme). 4.5 Mutualisme Le mutualisme, dont la forme la plus poussée est la symbiose, est une autre forme de coévolution.

Dans ce cas, deux espèces (ou plus) tirent chacune un bénéficeimportant de leur association, voire, dans le cas de la symbiose, dépendent l'une de l'autre et ne peuvent survivre en dehors de cette association.

Les mycorhizes,associations de la partie souterraine (mycélium) d'un champignon avec les racines d'un arbre, sont un cas de symbiose.

Le champignon dépend de l'arbre pour se procurerson énergie (fournie par les substances organiques fabriquées par l’arbre et contenus dans la sève élaborée).

En retour, il forme un manchon qui maintient l’humidité autourdes racines de l'arbre et les protège contre certaines maladies.

De nombreuses espèces végétales (des conifères, des chênes, des bruyères, etc.) dépendent pour sedévelopper de ce type d’association avec un champignon. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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