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Est-il possible de se connaitre soi-même?

Publié le 14/01/2013

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Est-il possible de se connaître soi-même ? Depuis Socrate et l’inscription sur le fronton du Temple de Delphes « Connais-toi toi-même «, l’exigence de se connaître soi-même est au cœur du projet philosophique. Selon l’opinion commune, tout Homme disant « je « dispose d’une certaine connaissance de lui-même. La question « Est-il possible de se connaître soi-même ? « présente donc le paradoxe qu’à première vue, il peut nous paraître évident que nous sommes les mieux placé pour se connaître, étant donné que nous sommes les seuls à pouvoir accéder à nos pensées et que nous sommes toujours avec nous-même.Pourtant, d’après Freud, chaque individu possède un inconscient, ce qui, par définition, signifie que nous avons un domaine de pensée qui échappe à notre esprit, et ainsi un certain manque de connaissance de soi.Dans un premier temps, nous verrons qu’il est possible de se connaître, avec la définition de l’Homme à travers un extrait d’ Essai sur l’entendement humain, du philosophe Locke, visant à montrer que nous savons ce que nous faisons, et ainsi par extension à justifier le fait que nous savons ce que nous sommes. Mais l’on pourra se demander, dans un second axe, quelles sont les limites de cette connaissance de soi : Peut-on se connaître entièrement ? Nous pourrons alors nous appuyer sur un extrait de Pensées de Pascal, d’une théorie de Freud, et enfin de l’opinion de Sartre sur le sujet. Dans la dernière partie, nous remettrons en cause le sens de « connaissance « afin d’étudier une vision plus critique sur la capacité à se connaître. Dans sa thèse, Locke soutient que nous pouvons nous connaître, notamment en rappelant la définition de l’Homme. Cependant, cette thèse vaut pour le sens strict du terme « ...

« peut se séparer de cette conscience.

Cette conscience permet de pensée, et de se rendre compte de nos actes. Ainsi, nous comprenons que ce que chacun appelle « soi » est sa conscience, et que comme nous ressentons nos cinq sens, alors nous connaissons notre « soi », c'est-à-dire nous-même.Notre propre expérience va également nous apprendre à nous connaître, mais au fil du temps (Cf partie II).Par ailleurs, certains éléments extérieurs peuvent nous aider à nous connaître.

Selon Aristote, Autrui en fait partie par exemple.

Mais plus particulièrement quelqu'un que l'on respecte.

En effet, dans ce cas, l'avis d'autrui sur nous nous importe, et nous permet de nous remettre en question.

Il se veut plus objectif que le notre.

Recherchant la perfectibilité sur la connaissance de nous-même et étant nous-même notre principal intérêt, l'avis de quelqu'un dont l'opinion sur nous nous importe, influence notre perception de nous-même. On pourrait alors se demander, si nous avons besoins de passer par différents moyens (comme autrui) pour nous connaître davantage, cela signifie-t-il que nous ne pouvons pas apprendre à nous connaître seuls ? Sans médiateur ? Dans ce cas, il n'est pas possible de se connaitre sous tous les aspects, ce qui fait l'objet de notre seconde partie. Dans un extrait de Pensée, Pascal nous fait part de la démonstration qui le mène à penser que nous n'avons conscience que d'une seule partie de nous-même.

En effet, Pascal suppose qu'on ne peut réellement aimer quelqu'un pour sa beauté, car celle-ci peut disparaitre.

Peut-il alors l'aimer pour sa mémoire et son jugement ? Non plus, car nous pouvons changer et les perdre eux aussi.

Nous n'aimons alors que des qualités.

Or, nous avons tendance à mettre un accent sur ces qualités, ce qui nous cache le reste de notre personnalité.

Ainsi, si nous ne voyons que nos qualités, nous ne nous connaissons pas entièrement, car l'Homme est fait de bien autre chose.A première vue, nous pourrions penser que dans L'existentialisme est un humanisme, Jean-Paul Sartre nous conforte dans l'idée que nous nous connaissons.

En effet, il soutient la thèse que nous sommes le résultat de que nous faisons de nous.

En d'autres termes, nous sommes nous-même responsables de nos choix, qui nous mènent à évoluer en fonction d'eux, et ainsi de se construire seuls.

« L'homme est non seulement tel qu'il se conçoit, mais tel qu'il se veut ».

Seulement nous avons tous déjà fait quelque chose que jamais nous aurions cru faire un jour, et cela nous permet de découvrir nos limites et qui nous sommes.

En effet, les évènements inattendus réveillent parfois une autre face de notre personnalité que l'on ne soupçonnait pas auparavant, on peut alors se surprendre à penser, faire ou dire certaines choses dont on ne se croyait pas. »

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