Devoir de Philosophie

Pour quelles raisons Victor Hugo, dans la Saison des Semailles, glorifie-t-il le geste auguste du semeur ? Qu'est-ce qui fait que ce geste est auguste ? Montrez que rien n'est plus noble que de posséder un morceau de terre de France et de le cultiver ?

Publié le 18/05/2012

Extrait du document

hugo

Plus que les autres Romantiques, Victor Hugo a chanté les grandes réalités de la vie. Tandis que ses contemporains admiraient la nature, seulement pour s'a beauté, ou parce qu'elle est, pour l'homme, un témoin, une confidente, Hugo montrait qu'elle est aussi la terre nourricière, celle qui nous donne le blé, et il a glorifié l'homme qui la cultive...

 

hugo

« -Si­ PLAN DÉBUT.

-- La Fontaine, pre~que s·eul d·e son temps, a aimé la solitude de la campagne.

Il l'a chantée en vers délicieux.

C'est un sentiment lyrique, puisque nous l'éprouvons encore aujourd'hui.

Premier point.

- Quels éléments le constituent P ll est fait d'abord : '· a) De repos : la solitude donne le calme, la paix, la tran- quillité; b) ne liberté : rien ne nous gêne quand nous sommes seuls à la campagne, ni visites, ni courses, ni obligations; c) ne retraite et de méditation.

Le poète, le penseur aiment cette solitude; elle est propice à leurs émotions, à leurs réflexions.

EUe les laisse à eux-mêmes.

Deuxième point : a) Le bien qu·e- nous y trouvons nous-mêmes : Nous som­ mes enfin débarrassés du bruit des viUes modernes.

b) Nous pouv.ons travailler en paix, ignorer les distractions malsaines, revenir à une conception plus juste de ill vic- e) P·en;er davantage et développer notre vie intérieure; rentrer en nous-mêmes, ce qui est si n·écessaire et ce que nous permet de trouver le vrai bonheur, la paix de l'âme.

· CoNCLUSION.

- Le goût de la solitude dénote des qualités intel­ lectuelles et morales élevées : il faut savoir se .suf.fire à soi-même, vwvre sans tapage et sans vanité, eu faèe des seules réalités : la mort, nieu, l'éternité.

Efforçons-nous d'avoir ce courage, de res­ pirer dans cette atmosphère, et la solitude ne nous pèsera plus, nous y découvrirons au contraire une profonde douceur.

Imaginez une lettre écrite par une jeune fille attirée par la vie brillante et les gains faciles de Paris.

Elle vous conte ses déceptions depuis son arrivée dans la grande ville et regrette amèrement d'avoir quitté son village.

PLAN DÉBUT.

- Occasion de la lettre.

Circonstances.

qui ont motivé et favorisé le départ de la j-eune fille.

Son ennui, son dégoût de la vie qu'elle menait à la campagne.

Premier point.

-·Ge qu'elle a trouvé à Paris : a) Ce à quoi elle s'attendait : travail facile, distractions, relations.

b) Ce qu'a été, au contraire, la réalité : travail de bureau ou de magasin, fastidi·eux ou pénible; atmosphère étouf­ fante, manque d'air, logis insalubre; communications difficiles et coûteus·es; pas d'amis, solitude morale.

1. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles